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ZaHor .... Rappelons-nous ... Le 16 juillet 1942 est un jour sombre, un jour de deuil

ZaHor .... Rappelons-nous ...

 

Le 16 juillet 1942 est un jour sombre, un jour de deuil ...

La rafle du Vel' d'Hiv' a commencé à l'aube, elle qui, avec le concours de 7 000 membres de la police et de la gendarmerie françaises, placés sous la haute autorité de René Bousquet, le secrétaire général de la police du régime de Vichy, a conduit à l'arrestation, suivie de la déportation, de 13 152 juifs, étrangers ou apatrides, âgés de 2 à 60 ans, dont 4 115 enfants, tous résidant à Paris ou dans sa proche banlieue.

Tous seront déportés vers Auschwitz-Birkenau, et quelques dizaines d'entre eux, seulement, en reviendront.

Ces visages d'enfants, en effet, nous interpellent ... Qu'avons-nous fait, que faisons-nous de leur regard qui nous transperce ?

La mémoire que nous avons d'eux sert-elle à empêcher que de nouveaux crimes se commettent ?

Ce matin, je me plonge dans leurs yeux inquiets, effrayés, témoignant d'une incompréhension totale de ce qui leur arrive en ce sinistre jour ... et je pense à eux, à ces enfants, victimes de ce que le monde des adultes a pu commettre de pire : le massacre de ces innocents ...

Je pense aussi à tous les autres petits enfants du monde entier à qui, depuis ces jours sombres, et aujourd'hui encore, on arrache leur enfance, et que la folie des hommes fait pleurer, trembler, avoir peur, mourir d'angoisse ...

Nous ne sommes pas dignes des enfants du Vel' d'Hiv si, tout en nous souvenant d'eux, nous ne faisons rien pour empêcher que se perpétuent de nouvelles atteintes aux enfants d'aujourd'hui, à leurs droits, à leur pureté, à leur intégrité ... et à leur vie.

Ici et ailleurs, à nos portes comme au bout du monde, des centres de rétention aux champs de bataille, des lieux de bombardements aux places où ils sont exposés, parfois délibérément, au lieu d'être protégés, ce qui constitue pourtant l’un de leurs droits fondamentaux, nous sommes tous comptables de leur bien-être et de la quiétude, intacte, ou au moins retrouvée, de leurs regards.

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