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Le 15 novembre dernier, après l’attentat du Bataclan, le peuple français allumait des bougies, mais ne réclamait aucun compte à son gouvernement. Après l’attentat de Nice, le peuple français allume des bougies, et ne hurle pas sa rage : il a accepté, il s’est soumis au terrorisme et je respecte son choix.

Ce que je conteste avec la plus grande vigueur, c'est que la journaliste donne la parole à des femmes de confession musulmane en prétendant que leur voix serait étouffée, et ce, pour dresser le portrait d'une France qui les oppresserait. 

On le savait depuis des années. La haine de la France et la haine des juifs s'est développée dans certains quartiers dits « sensibles ». Les sociologues, les travailleurs sociaux, souvent d'origine musulmane, les enseignants des collèges et des lycées en témoignaient. 

Djihadisme, crise migratoire, menaces liées au changement climatique... Le neuropsychiatre et psychanalyste Boris Cyrulnik, vulgarisateur du concept de résilience, couche nos sociétés sur le divan et dresse un diagnostic alarmant.

Mes chers amis, en publiant un appel dans le JDD de la semaine dernière, vous avez courageusement répondu à une nécessité. Français et musulmans, vous êtes la première voix qui, à vos risques et périls, ose reconnaître que l'islam connaît en son sein une crise profonde. 

Depuis qu’a commencé en France cette vague sinistre d’attentats, le pouvoir a cru devoir riposter par des effets d’annonce, peut-être susceptibles de rassurer le public, mais fort peu adaptés à la répression du terrorisme. 

Plusieurs responsables juifs ont critiqué lundi l'"oubli" de la mention des victimes des attentats de Toulouse en 2012 et de l'Hyper Cacher en 2015 dans une tribune de Français musulmans publiée dimanche dans le JDD.

J’ai beau me dire que je n’ai rien à voir avec les attentats terroristes, que je ne peux être comptable des crimes commis au nom de l’islam, je mentirais en disant que la musulmane que je suis n’a pas mauvaise conscience ou se sent hors de cause. 

Je ne me cacherai pas derrière l’argument que cela n’a rien avoir avec l’Islam, car la réalité, c’est qu’ils ont assassiné un homme et blessé gravement un autre au nom de ma religion.

Le philosophe plaide pour un grand accord entre médias «réduisant au strict inévitable l’évocation des figures du crime».

Ne nous voilons plus la face, nous sommes incapables de lutter contre le terrorisme. On abdique ou on se révolte ?

« Il s’est radicalisé très récemment et très rapidement »… C’est la nouvelle niaiserie proposée par le ministre de l’Intérieur et répétée à longueur d’ondes à propos du criminel islamiste de Nice. 

Franck, c’est ce père de famille qui a tenté, au péril de sa vie, d’arrêter Mohamed Lahouaiej Boulhel. Il raconte comment il est parvenu à le frapper puis le ralentir avant les tirs des policiers.

Dans un train de banlieue de Paris-Montparnasse à Versailles-Chantiers sans rien de particulier ni de remarquable en fin d’après-midi…

Sur les immenses terrasses pleines de fleurs – où il y avait même une vigne – nous pouvions jouer à toutes sortes de jeux ou lire à l'ombre assis sur les bancs. Nous avions une vue sur l'Église russe, plus loin, le Parc Impérial, et au-delà, les collines dominées par le Mont Chauve ! 

Mohamed Lahouaiej Bouhlel, le tueur au camion qui a fauché, à l’heure où j’écris, 84 vies, était un terroriste et c’était un psychopathe. Il était instable, mentalement dérangé, et il était membre de l’armée du crime qui a entendu l’appel de Daech

Depuis des décennies, les gouvernements français font une distinction entre les terroristes djihadistes selon qu’ils sont « palestiniens » ou non, et ne veulent voir un danger djihadiste que lorsqu’il n’est pas « palestinien ».

Ces deux dernières années, la France a connu un nombre considérable de 15.000 immigrants à destination d'Israël. Il n'y a pas d'avenir pour les Juifs en France... en raison d'une position très anti-israélienne de la société, et du nouvel antisémitisme" a-t-il lancé.

C'est Monique, une professeur d'allemand à la retraite, qui a la première décidé d'agir, un jour de 2011, alors qu'elle veut s'asseoir à la terrasse d'un café et se rend compte qu'il y a "une étendue d'hommes", mais pas une femme. 

L’Europe a, nul ne l’ignore, un long passé colonial. Celui-ci est longtemps allé de pair avec l’idée que les politiciens européens savaient mieux que ceux qu’ils colonisaient comment gérer des sociétés entières. Cette certitude a engendré de multiples abus, des actes guidés par l’arrogance et des décisions arbitraires.

Depuis des années, on le sait, les juifs de France sont inquiets. Beaucoup partent en Israël. D’autres, poussés par l’hostilité de leurs voisins arabes, déménagent de la banlieue vers Paris, pour des quartiers où il fait bon vivre comme dans l’élégant 17eme.

Paris, automne 1893. En remontant le boulevard Haussmann en omnibus, Théophile Bader remarque une pancarte « bail à céder » à l'angle de la rue Lafayette et de la rue de la Chaussée d’Antin, dans le 9ème arrondissement. 

On commence à y voir plus clair concernant la décision française de voter cette résolution infâme niant tout lien entre le Judaïsme et ses lieux saints à Jérusalem: il semble aujourd’hui que cette décision émane directement de François Hollande par pur calcul électoraliste.

Le président sortant, 58 ans, a obtenu 156 voix contre 42 à Evelyne Gougenheim, 60 ans, première femme candidate à un tel poste à la tête d'une institution juive française, a-t-on appris de source proche du Consistoire. Il y a eu en outre cinq abstentions.

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