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La Justice, la Justice Tu Poursuivras ! Par Albert Soued

Selon la justice française, si elle est délirante, une bouffée de cannabis suffit pour excuser un crime. Selon le bon sens et la morale, cette justice est délirante, car « politiquement bouffée ».

Depuis la mort dramatique de Sarah Halimi, la juge d'instruction Anne Ihuellou se comporte de manière odieuse vis-à-vis de la justice.

La principale juge d’instruction chargée du dossier a un comportement réfractaire. D’emblée Anne Ihuellou aura une attitude problématique et parfois paradoxale.

Pourquoi a-t-elle demandé une autre expertise psychiatrique suite aux conclusions de la première expertise qui concluait à une altération du discernement de l’assassin et qui aurait permis un procès ?
La juge a décidé de demander d’office une 2ème expertise, sans que personne ne la lui demande : ni l’avocat du meurtrier, ni le Parquet, et enfin aucune des parties civiles. C’est une démarche suffisamment rare pour être soulignée.

La juge refuse la reconstitution de l’assassinat sous le prétexte qu’elle craint que le suspect ne se suicide.

La reconstitution est quasiment systématique dans les affaires criminelles. La juge d’instruction s’y est farouchement opposée. Pourtant lors de cette audience, la demande de reconstitution avait été acceptée par l’ensemble des parties présentes, c’est-à-dire l’avocat général, l’avocat de l’accusé, et enfin l’accusé lui-même.

En janvier 2018, elle refusera de qualifier cet assassinat d’acte de barbarie et d’acte antisémite et de retenir les circonstances aggravantes. Sous la pression du parquet de Paris et après décision de la cour d’appel, Anne Ihuellou reconnaîtra, en février, bon gré, mal gré, le caractère antisémite comme circonstance aggravante, avant de solliciter une nouvelle expertise… La juge se refuse à rencontrer les avocats de la famille Halimi et Me William Goldnadel a confié qu’à ce jour, il ne connaît pas le visage d’Anne Ihuellou. Cette dernière se comporte avec bien peu d’égard pour les parties civiles et considère que celles-ci « n’ont pas plus de droit que Kobili Traoré ».

La juge de Kobili Traoré, Anne Ihuellou, demande que le criminel de Sarah Halimi soit protégé de l'attitude «hostile» de la communauté juive française.

La biographie et l’image de Anne Ihuellou ont disparu du net et de Google. Elle serait « bretonne »  de la commune de Plouray dans le Morbihan.

Même la journaliste Noémie Halioua qui a écrit un livre sur l’affaire Sarah Halimi-Attal n’a pas osé citer le nom de cette juge.

***

La sœur de Sarah Halimi saisit la justice israélienne contre Kobili Traoré.

Gilles-William Goldnadel et Francis Szpiner ont pris acte avec consternation de la décision de la Cour de Cassation écartant toute sanction pénale contre le meurtrier de Sarah Halimi, meurtre dont le caractère antisémite a été établi.

Ils vont donc saisir la justice israélienne d’une plainte à l’encontre de Kobili Traoré, au nom d’Esther Lekover, soeur de la victime, citoyenne et résidente israélienne, en vertu de la loi pénale de ce pays qui dispose que la loi israélienne s’applique en cas d’atteinte à la vie d’un juif commise à l’étranger ( Articles 13 et 14 LP d’Israel ).

Maîtres Goldnadel et Szpiner déplorent d’être contraints de diligenter cette procédure, mais ils ne sauraient accepter un déni de justice qui heurte la raison et l’équité bien au-delà de la communauté juive de France.

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