Les émeutes arabes en Israël – Un avertissement pour la France
Gare à ceux qui regardent avec dédain ce qui se passe en Israël et les émeutes arabes dans ce pays, en croyant que cela ne tient qu’à un contexte local. Tout ce qui s’est passé et se passe en Israël, se passe et se passera quelque temps après en Europe et en France. Le problème n’est pas une négociation de territoire, mais la présence pure et simple de Juifs souverains sur leur terre ancestrale, dont tout le monde connait la géographie et la capitale.
Les idiots utiles de gauche ou de droite qui veulent s’apitoyer sur le sort des palestiniens, ceux qui vivent aux frais de la princesse depuis voilà plus de 73 ans, avec des milliards de dollars qui leur ont été versés dont une grande partie détournée par des dirigeants qui ne connaissent que la corruption, se bercent d’une illusion qui risque fort de leur être fatale.
Eduqués dans la haine, ne connaissant que les rapports de force, ils n’ont été gouvernés jusqu’à ce jour, chez eux que par des dictateurs violents et sanguinaires. C’est le seul type de gouvernance qu’on leur connait : Turquie, Iran, Irak, Syrie, Egypte, Arabie Saoudite, Afghanistan….
Aussi les Préfets font bien d’interdire les manifestations dites propalestiniennes qui se transforment toujours comme on le sait en manifestations antisémites, et anti-françaises.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin lui avait demandé d’interdire cette manifestation prévue à Barbès (18e), en rappelant les heurts de 2014.
Le préfet de police de Paris a pris un arrêté d’interdiction de la manifestation en soutien au peuple palestinien prévue samedi à Paris, «conformément» à la demande du ministre de l’Intérieur, a indiqué jeudi dans un tweet la préfecture.
Plus tôt jeudi, Gérald Darmanin avait demandé au préfet d’interdire cette marche prévue du métro Barbès à la place de la Bastille (nord-est parisien) en raison des «graves troubles à l’ordre public constatés en 2014». Pour motiver son arrêté, le préfet Didier Lallement indique notamment qu’il «existe un risque sérieux que les affrontements entre palestiniens et forces de l’ordre israéliennes ne se transportent sur le territoire national», occasionnant «des troubles graves à l’ordre public».
Des «exactions contre des synagogues et intérêts israéliens» dans des «pays voisins comme l’Allemagne» ont «déjà eu lieu cette semaine», écrit également le préfet, assurant «qu’un grand risque existe que ce type de faits se produisent en France». «Une forte mobilisation est attendue, rassemblant des soutiens hétérogènes», dont «de nombreux éléments à risques cherchant à provoquer des affrontements avec les forces de l’ordre», poursuit-il encore. Il rappelle qu’en juillet 2014 plusieurs manifestations, organisées notamment à Paris, pour dénoncer l’offensive israélienne dans la bande de Gaza, avaient été le «théâtre d’heurts violents».
Ailleurs en France, vigilance demandée aux préfets
Ailleurs en France, «consigne a été donnée aux préfets d’être particulièrement vigilants et fermes», indiquait le ministre Gérald Darmanin dans un télégramme envoyé à l’ensemble des préfets.
Emeutes antisémites à Sarcelles
Le ministre leur demande par ailleurs de «mobiliser les services de renseignement» pour «assurer le suivi de ces mouvements» et «anticiper les risques de débordement». Et de «ne pas hésiter» à «interdire» les manifestations si leurs déclarations sont «hors délai», représentent un risque de «troubles à l’ordre public» ou ne «respectent pas les règles de l’état d’urgence sanitaire».
Le ministre appelle également les préfets à assurer la «protection des lieux de culte, écoles, centres cultures et commerces de la communauté juive». En juillet 2014, plusieurs manifestations avaient été organisées en France, pour dénoncer l’offensive israélienne dans la bande de Gaza. Les 19 juillet notamment, plusieurs milliers de manifestants avaient bravé l’interdiction de manifester à Barbès. Le rassemblement avait dégénéré rapidement, laissant place à des heures d’émeutes urbaines.
Mercredi, Bertrand Heilbronn, le président de l’Association France Palestine Solidarité a été placé en garde à vue quelques heures, après un rassemblement à proximité du ministère des Affaires étrangères préalablement interdit par la préfecture de police de Paris. Son arrestation a suscité l’indignation de plusieurs personnalités politiques à gauche, dont Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise. Ce jeudi après-midi, Jean-Luc Mélenchon a également protesté via son compte Twitter contre l’interdiction des manifestations pro-Palestiniens :
Les affrontements entre le Hamas et Israël avaient fait jeudi 87 morts à Gaza, enclave palestinienne sous blocus israélien contrôlée par le Hamas, et 7 côté israélien, et ne montrait aucun signe d’apaisement.
Emmanuel Macron, qui s’est entretenu ce jeudi avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a «fermement condamné les tirs revendiqués par le Hamas et d’autres groupes terroristes» de ces derniers jours, qui mettent «en grave danger la population de Tel Aviv» et nuisent «à la sécurité de l’État d’Israël».
Le Figaro