Vidéo. Salam Lekoulam pour «Tamaghrabite» et un Maroc de tolérance
Mohammed Boudarham et Ayoub Ouajib
Salam Lekoulam, nouvelle ONG, a signé officiellement, ce jeudi 10 mars à Casablanca, son acte de naissance. Explications dans ce reportage vidéo.
Salam Lekoulam, nom mixant langues arabe et hébreu, signifie « Paix pour tous » ou pour tout le monde. Ses initiateurs, dont beaucoup de figures inconnues du grand public, proviennent de divers milieux professionnels et ont pour grand objectif commun de réconcilier les Marocains, d’ici et d’ailleurs, avec l’une des principales composantes de leurs identité et histoire, soit l’affluent juif.
« Notre population en général, à l’intérieur du Royaume ou en diaspora, et les nouvelles générations en particulier, ont besoin de découvrir, de s’ouvrir, d’apprendre, d’être abreuvée culturellement, de se réapproprier notre histoire et notre identité », lit-on dans un brochure de présentation de cette nouvelle ONG.
Il s’agit aussi de « faire entendre une voix commune sur les les grands défis qui se posent ici et ailleurs et combattre ensemble le(s) racisme(s), l’antisémitisme, l’islamophobie, la stigmatisation… ».
Tout cela se passera, nous explique Ahmed Ghayet, secrétaire général de cette ONG, à travers des activités artistiques, sociales, sportives, humanitaires qui seront étendues à tout le Maroc, sans aucune forme d’exclusion.
Salam Lekoulam serait-elle une ONG de plus, tout simplement? Jérémie Dahan, son président, espère que cela ne sera pas le cas et il semble déterminé à y travailler aux côtés des autres dirigeants de cette association ouverte à tout le monde sans aucune condition que celle d’adhérer à son esprit et à ses objectifs.
Jérémie Dahan, franco-marocain, est né en France. En 2013, il a décidé de s’installer au Maroc où il partage son temps entre son cabinet dédié à l’accompagnement des entreprises dans leur développement et les événements interconfessionnels pour le renforcement du dialogue judéo-musulman.
Salam Lekoulam a comme président d’honneur André Azoulay, conseiller du souverain. Il ne lui a pas été possible d’être à Casablanca ce jeudi 10 mars, étant retenu par un autre engagement à Essaouira.