Essaouira : signature d’un mémorandum d’entente pour la promotion de la recherche dans le domaine du patrimoine juif
Le Centre d’études et de recherches sur le droit hébraïque au Maroc, l’Université Ben-Gurion (BGU, Israël) et la Fédération sépharade du Canada ont procédé, le 14 mars à Bayt Dakira à Essaouira, à la signature d’un mémorandum d’entente pour la promotion de la recherche dans le domaine du patrimoine juif en tant que composante de la culture marocaine.
Par La Rédaction TelQuel
L’accord a été signé par Limor Aharonson-Daniel, vice-présidente chargée de l’engagement international à l’Université Ben-Gurion (BGU), Orit Ouaknine, présidente de Chaim Herzog Center (BGU), Abdellah Ouzitane, président du Centre d’études et de recherches sur le droit hébraïque au Maroc et Avraham Elarar, président de la Fédération sépharade du Canada.
La cérémonie, marquée par la présence d’André Azoulay, conseiller du roi et président-fondateur de l’Association Essaouira-Mogador, s’inscrit dans le cadre d’une conférence internationale dédiée à la présentation des premiers résultats et à l’avancement du programme de recherche.
Une bourse doctorale par an
En vertu de cet accord, les parties signataires veilleront à organiser des séminaires communs, lancer des projets de recherche communs, encourager l’échange de visites d’étudiants, de professeurs et de personnel, et à octroyer une bourse doctorale annuelle sur ce sujet à un étudiant qui sera sélectionné par un comité composé de représentants des quatre institutions.
Aux termes de cet accord, la Fédération sépharade s’engage à organiser, dans le cadre de partenariats, une conférence annuelle au Canada sur les séfarades dans le monde islamique en général, et au Maroc en particulier.
Elle œuvrera également à faire la promotion au Canada des intérêts des institutions signataires et à octroyer annuellement une enveloppe de 5000 dollars pour contribuer à une bourse de doctorat dans le domaine des recherches judaïques.
De son côté, le chargé d’affaires d’Israël au Maroc, David Govrin, a annoncé ladite signature sur son compte twitter, rapportant s’être entretenu avec les représentants de l’université israélienne.
Pour rappel, au début de l’année scolaire 2020-2021, le ministère de l’Éducation nationale a intégré un chapitre sur le patrimoine juif marocain dans le récit historique des classes de CE6. Un patrimoine qui illustre une mémoire judéo-musulmane commune, célébrée en janvier 2020 à Essaouira par l’inauguration de Bayt Dakira, consacrée à la longue “coexistence sereine” des communautés juives et musulmanes dans cette ville marocaine.