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NON, JE BALAIE LA TRISTESSE ET J’ACCUEILLE LA JOIE… par Thérèse Zrihen-Dvir

Les larmes de Jérémie

Celle – La joie – qui naîtra dans nos cœurs,  celle du pardon, celle de la sagesse, celle de la bonté et de la miséricorde… Il n’y aura plus de 9 av, car dans ses moments les plus désespérés, le juif réussit à entrevoir un filet de lumière, comme celui qui avait jailli de cette petite fiole d’huile sainte découverte dans les décombres du temple de Jérusalem et qui recréa le miracle du pardon et de la joie. Comme la toupie de Hanoucca, le monde tourne, tourne, glisse, tombe et se relève.

Ceux, qui hier, éjectaient leur écume de haine, vont devoir apprendre qu’après l’orage, le ciel s’éclaircit et le soleil brille à nouveau sur cette planète encore ruisselante des vagues déferlantes de la tempête… Une ondée qui rafraichira les cœurs, qui les pénétrera pour diluer la flamme destructrice  de la haine, de la colère, de la discorde, de la déception.

Nous sommes frères avant tout et le sommes devant Dieu et devant les hommes. Aujourd’hui, plus que jamais, mieux que dans notre passé commun, nous devons ouvrir nos bras et pardonner, nous devons restaurer notre confiance et notre amour l’un pour l’autre… Nous le devons pour nos enfants, pour nos générations futures qui se rappelleront de ces jours maudits, lorsque le mal avait obscurci notre horizon, lorsque l’espoir avait déserté nos cœurs, lorsque notre foi n’avait plus aucun poids, ni de sens.

Nous sommes frères – tous – peu importent nos blessures encore douloureuses, encore saignantes, nos malentendus, nourris par ceux qui, pour un gain mesquin, nous ont pivotés contre nos frères. Il faut oublier, il faut pardonner, il faut marcher à l’avant, avec bravoure, courage et détermination…

Oui, nous aimons tous la vie. Nous l’accueillons avec joie, en dépit de ses revers, de ses obstacles, de ses déceptions… car ce n’est qu’à travers eux, que nous pouvons apprécier le bonheur de vivre, le bonheur d’admirer la création et tous ses composants, la joie et la bénédiction du sourire d’un enfant.

Nahamou, me disait grand-mère. Savait-elle qu’elle citait Ésaïe ?

« Console-toi, console-toi, mon peuple, dit la Grappe de Henné,[2] Afin de réconforter tous ceux écrits dans le livre,[3] vêtir les endeuillés de Sion d’une parure à la place de cendres.[4] Mon cœur saigne pour les filles tuées de mon peuple,[5]et pour mon temple, son sanctuaire et ses restes, lieu qui porte mon nom,[6] et que j’ai appelé mon marchepied.[7]Les enfants d’Eiphah et d’Epher[8] [Madian] l’ont transformé [Jérusalem] en tas de ruines.[9] Parlez au cœur de Sion, appelez-la,[10]et ôtez-lui la robe de sa captivité.[11] Quand elle reviendra, ils ne profaneront plus jamais son sanctuaire, et aucune nation étrangère ne dominera [12] le cerf, le bel héritage. Proclamez la bonne nouvelle de Jérusalem, élevez Dieu, n’ayez pas peur, dites aux villes de Juda : « Voici votre Dieu. Le jugement de Yahweh viendra avec puissance, et son bras sera sa domination ».

Elle l’ignorait, Grand-mère, et pourtant, survint un changement inattendu, après le 9 av, la chaleur et l’accablement s’étaient estompés et dans les cœurs, l’espoir et l’amour ont ressuscités…

Nous avons vaincu le mal, aujourd’hui, comme dans notre passé.

Soyez certains qu’il récidivera… mais il trouvera devant ses pas, un vaillant guerrier qui le défiera et l’empêchera de perpétuer son mal.

Car Dieu aime Sion, et Sion est Son sceptre.

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