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Les sept nuits de Myriam - Melissa Broder nous parle de désir, d'amour et de solitude

Récit de découverte, récit d'appétit sexuel, récit d'appétit de vie.

Rachel vit à Los Angeles, le jour elle travaille  dans une agence de comédiens, le soir, comme  tout le monde dans la cité des anges, elle monte sur scène en espérant réussir dans le "one woman show".

Entre deux séances de psychanalyse et de restriction calorique afin correspondre parfaitement canons californiens et hollywoodiens, la jeune femme rencontre Myriam, une marchande de glace aux formes généreuse.

En rupture temporaire de famille, psychanalyste oblige, Rachel se jette corps perdu, ou plutôt à corps retrouvé, dans cette relation très charnelle et très charnue.

Humour juif et californien pour une comédie érotique, romantique et existentielle.

Melissa Broder nous parle de désir, d'amour et de solitude.
" Les sept nuits de Rachel" est un beau roman tendre et cru à la fois, aussi profond que joyeux, sur la difficulté d'être soi.
Melissa Broder, une autrice à découvrir.

Extraits :
" c'était donc ça, sa position officielle : pas de non-juifs pour ses enfants. Était-ce ainsi que les Juifs avaient réussi à se maintenir pendant si longtemps ? On ne recrutait ni n'essayait de convertir personne. On ne faisait pas de pèlerinage et on n'avait pas de missionnaires. Mais celles et ceux qui étaient déjà juifs -- on voulait qu'ils le demeurent à tout prix !
Dans le salon, le soleil réchauffait tout, y compris moi. Je ne pouvais rien imaginer  de plus exquis que d'être assise là avec Myriam et sa mère, le ventre délicieusement rempli de "hallah", à siroter du thé chaud, langoureusement. Que penserait Mrs Schwebel du fait que j'avais envie de sortir avec sa fille ? D'un côté, j'étais juive ; de l'autre j'étais une femme."
So Sad Today's Melissa Broder: 'I just want to rip that chapter out' | Books | The Guardian
" Je suis descendue vers ses seins et j'ai frotté mon visage contre son chemisier avec fermeté pour qu'elle me sente vraiment. Ses tétons ont durcis sous le coton. Elle ne m'a pas arrêtée quand j'ai défait le bouton du haut, puis le suivant, et ainsi de suite, jusqu'à ce que son chemisier s'ouvre et que je découvre son corps, rempli de gravité, pâle, capital. Son soutien-gorge, d'un beige très sage, avait du mal à contenir ses seins. Dessous se déroulaient les plis de son ventre, son nombril, large et profond, qui montait et descendait avec sa respiration. J'éprouvais une telle gratitude à la contempler ainsi, et parce qu'elle me laissait faire. "

Les sept nuits de Myriam    Melissa Broder
Edition Christian Bourgois