Gilles-William Goldnadel : « Le 7 octobre 2023, c’est l’Occident qu’on assassine »
Au lendemain des attaques terroristes et barbares menées par le Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023, l’avocat et essayiste Gilles-William Goldnadel a commencé un journal de guerre pour témoigner de son indignation et de ses sentiments.
Entreprendre - Gilles-William Goldnadel : « Le 7 octobre 2023, c’est l’Occident qu’on assassine »
Par Marc Alpozzo, philosophe et essayiste
C’est un document essentiel publié chez Fayard sous le titre Journal de Guerre. C’est l’Occident qu’on assassine, qui a rapidement atteint la tête des ventes, n°1 toutes catégories confondues sur Amazon. Aussi, dans un souci de clarté, et d’information, j’ai décidé de rencontrer l’auteur pour entendre, et faire entendre sa voix, sur ce sujet crucial, qui ne peut laisser personne indifférent.
Votre nouveau livre Journal de Guerre, qui est numéro 1 des ventes toutes catégories confondues sur Amazon[1], est sous-titré C’est l’Occident qu’on assassine. Pourquoi ? Nous sommes d’accord, que depuis votre tout premier livre, paru en 2001, Le Nouveau bréviaire de la haine (Ramsay, 2001), ce nouvel ouvrage s’inscrit dans la continuité de votre travail de réflexion ?
Gilles-William Goldnadel : Absolument. Vous faites une bonne analyse. C’est le Nouveau Bréviaire de la haine, plus la Réflexion sur la question blanche[2]. Qu’il soit numéro 1 montre que c’est la preuve de ce que j’avance, que j’ai sûrement raison de penser et d’écrire que l’ensemble des Français, au-delà de leur compassion sincère, savent que nous sommes, Juifs ou non, dans le même bateau dans un océan rien moins que pacifique.
Alors pour répondre plus précisément à votre question, depuis bien vingt ans, j’essaie d’expliquer à mes contemporains, que d’abord, le racisme anti-blanc, même si en 2011, il n’était pas élégant de l’indiquer, existe en creux dans l’inconscient occidental. Certes, aujourd’hui aussi, dans l’inconscient oriental. Mais disons-le, cela existe surtout chez les Blancs eux-mêmes. Notamment par les effets conjugués du massacre hitlérien et de la colonisation.
Le premier, parce que les Blancs occidentaux ont conçu, je pense, une sourde haine inconsciente d’avoir en commun l’Antéchrist des temps postchrétiens, Adolf Hitler, qui a la même couleur de peau, mais d’avoir aussi la colonisation en commun, cette fois revue et corrigée à partir de la Shoah. Jusque-là, l’image que l’on en avait, même peu glorieuse, a été réinterprétée à partir de cette histoire tragique. Mais permettez-moi, même le massacre des Indiens a été revu et corrigé à partir de la Shoah. Prenez Little Big man et les autres, ils ont été conçus par Hollywood après le choc du génocide juif. Ne pas perdre de vue que ce choc a eu lieu dans les années 70 et certainement pas en 1945.
Avant Little Big man, les Indiens n’étaient rien d’autres que des méchants Sioux, selon Hollywood, des sauvages que l’on massacrait. Et cette nouvelle vision n’avait pas encore cours. Alors, certes, je vous demande pardon d’aller aussi loin dans l’explication des inconscients collectifs, mais c’est nécessaire pour comprendre. Il est donc clair désormais, que le racisme anti-blanc est solidement ancré en Europe et dans le monde. Ce racisme anti-blanc qui nous a amenés à dépeindre le Français comme un beauf pétainiste à béret. Cela naît à partir du CRS SS de Mai 68.
Puisque vous en parlez, que peut-on dire de cette image d’Épinal qui est désastreuse finalement ?
Gilles-William Goldnadel : C’est précisément la nazification du Français. Le beauf, c’est désormais le Blanc à béret, et cela chemine dans l’inconscient collectif. Vous noterez que l’on ne disait pas les choses dans un premier temps. Il s’avère qu’aujourd’hui qu’elles ont l’avantage d’être dites. C’est-à-dire, que maintenant, on parle du Blanc privilégié de père en fils, et ainsi privilégié de manière héréditaire. Et de l’autre côté, on parle des peuples racisés. Autrement dit, les Noirs et les Arabes.
Mais pas les Juifs ?
Gilles-William Goldnadel : Ah non, pas les Juifs ! Eux ne sont plus racisés. Et, curieusement d’ailleurs, la traite arabo-islamique est forcément passée sous silence. Il n’existe que la traite atlantique, alors que la première a été infiniment plus ancienne, plus longue et plus cruelle, et perdure encore. Mais peu importe, puisqu’on n’est pas dans la raison, mais dans l’inconscient irrationnel.
Et alors, le Juif dans tout ça ?
Gilles-William Goldnadel : C’est là que nous en arrivons précisément à la question du Proche-Orient. Le Juif ne fait plus partie des peuples racisés. D’ailleurs, cette nomenclature n’existait pas, jadis. Qu’importe, aujourd’hui, le Juif n’appartient plus à ce peuple-là. Au contraire, il fait partie de la catégorie des Blancs privilégiés. Il a été déchu du « club victimaire », notamment parce qu’il est désormais propriétaire d’un État occidental, et qui a l’heur de se défendre.
Cela relève d’ailleurs de votre grande distinction entre le Juif en pyjama rayé et le Juif en kaki.
Gilles-William Goldnadel : Absolument. Mais je vais vous dire pourquoi je fais cette distinction : parce que le premier est adoré alors que le second est abhorré. Donc, il faut bien comprendre que la détestation aujourd’hui d’Israël, mais plus encore, la détestation par antisémitisme, qui est, certes, vigoureuse dans un Proche-Orient ne se caractérisant pas particulièrement par un philosémitisme religieux très accentué, et qui a même hérité des stigmates de l’antisémitisme occidental sur le Juif tout puissant, etc., relève plutôt d’un État-nation occidental qui a le grand tort de se défendre.
Voyez, le Juif en pyjama rayé devient un Juif en kaki qui, non seulement se défend, mais tue par-dessus le marché. Il lui arrive même d’être brutal ! Habituel lorsqu’on est un soudard. Ceci dit, on est prompt à le pardonner lorsque le criminel n’a pas d’uniforme, moins lorsqu’il en porte un, n’est-ce pas ?
Soyons honnête, vous aviez prévu tout cela, puisque, dès le commencement de votre journal, on est le 25 octobre, vous écrivez : « Je ne donne pas encore trois jours pour qu’Israël soit nazifié et les Arabes de Palestine peints en martyrs génocidés »[3]. Force est de constater que c’est arrivé ainsi.
Gilles-William Goldnadel : Pour vous répondre franchement, je ne suis pas devin, je connais juste mes classiques. Je n’ai pas attendu le 7 octobre pour découvrir ce phénomène de nazification du Juif. Je connais cela depuis que j’examine les choses.
Cette nazification, d’où vient-elle précisément ?
Gilles-William Goldnadel : Cher Ami, c’est l’extrême gauche qui nazifie. « CRS SS », d’où vient cette expression ? La nazification du Rassemblement national, c’est encore l’extrême gauche. La shoatisation de tout, et que j’ai toujours réprouvée, non seulement par respect à l’égard de la vérité shoatique, alors même que je ne le suis pourtant pas, et par souci d’équilibre, cela vient de l’extrême gauche. Tout ce qui est aujourd’hui outrancier, qui censure, une fois encore, c’est l’extrême gauche. Pardon de le dire ! Mon ennemi, c’est l’extrême gauche.
C’est ainsi que vous imaginez d’emblée les tentatives classiques de diabolisation menée habituellement par l’extrême gauche.
Gilles-William Goldnadel : Je vais vous dire, dès lors que j’ai conscience qu’Israël va riposter par la force des armes, et que je sais également que cela ne se fera pas dans un désert, mais au milieu d’une ville, que des civils seront touchés, car ils sont utilisés comme boucliers par le Hamas, sans compter sur la bienveillance médiatique et idéologique de certains par rapport à l’État d’Israël, cela ne fait plus aucun doute dans mon esprit.
Dès l’instant que je connais la manière dont la majorité automatique existe au sein de l’ONU, et que je connais qui sont les pseudo-organisations humanitaires, c’est précisément sur cette base de connaissance et d’expérience que je comprends que la riposte nécessaire entraînera la nazification. Le choix de ne pas le faire aurait pire encore !
Or, l’alternative diabolique entre survivre en Asie ou reprendre la posture du Juif en pyjama rayé, telle qu’elle existait avant le 7 octobre, sans que soit outrancier de le dire, n’est finalement pas si diabolique que cela.
Votre constat est cependant alarmant, puisque vous dites, qu’au 8 octobre, vous avez la certitude que les Juifs ne sont plus en sécurité nulle part dans le monde, mais aussi, l’ensemble des Occidentaux. Et précisément le Français blanc.
Gilles-William Goldnadel : Encore une fois, comme je sais que le Juif est visé plutôt comme le Blanc que comme le Juif, il n’y a aucun doute dans mon esprit, que demain, le Français blanc sera visé de la même manière. Écoutez, ce sont les mêmes qui peignent le Juif en uniforme kaki avec une croix gammée et qui peignent le policier avec la même croix gammée. C’est la même démarche, la même injustice, la même outrance. Donc, il n’y a aucun doute dans mon esprit que cela se passera comme ça, voyez-vous !
C’est en tout cas ce que vous montriez dans votre précédent livre en soulignant que l’extrême gauche est passée du côté du fascisme[4]. Aussi, vous dites, que l’antisémitisme jadis d’extrême droite, et qui perdure de manière très marginale, est devenu d’extrême gauche. Afin de le cacher cependant, on continue de viser l’extrême droite. Les médias ont même tenté d’exhumer Jean-Marie Le Pen pour faire diversion. Les médias qui font d’ailleurs un travail d’inversion des valeurs. Vous l’écrivez dans votre livre : « Il y a les médias idéologisés. Aujourd’hui sur l’odieux visuel de sévices publics : trois membres du Hamas assassinent un jeune Israélien d’origine éthiopienne de 20 ans. Pour France Info, ce sont des terroristes. Seulement des « assaillants ». Sur France Inter, silence radio. En revanche, dans le même journal de 18 heures, quatre points de vue anti-Israël. Contre zéro. C’est pas beaucoup. »[5]
Gilles-William Goldnadel : Bien sûr. Si nous voulons aller loin dans l’analyse, alors disons que c’est le même antisémite. Il a simplement changé de trottoir. Jadis, il habitait le trottoir de droite, et désormais, il est passé sur le trottoir de gauche. Ne vous méprenez pas cependant : c’est le même bonhomme, c’est le même esprit de système, la même détestation, sauf que le discours a changé, parce que le Juif a changé. C’est l’antisémite qui dit au Juif : « Dis-moi comment tu es, je te dirai comment je te hais. » Lorsque le Juif n’avait pas d’État, il était montré du doigt comme un veule apatride.
Maintenant qu’il a un État, c’est un nationaliste belliqueux. Ce sont deux stéréotypes mensongers qui suivent malgré tout la réalité du Juif dans son évolution. Vous noterez cependant, qu’à cet instar, le menteur, le haineux, celui qui censure, qui utilise la violence, c’est le même. À une nuance près, c’est qu’auparavant, il habitait à droite, et maintenant, il habite à gauche. Il n’en demeure pas moins qu’il a le même esprit totalitaire. Je ne fais pas de différence. Je crois que les gens d’extrême gauche aujourd’hui auraient été d’extrême droite avec la même formation, la même vision manichéenne des choses. Rien d’autre.
Certes, mais si l’on nazifie le Juif aujourd’hui, c’est parce que l’extrême gauche lui reproche d’être atlantiste, dominateur, violent avec les « racisés », comme on le reproche aussi bien aux États-Unis. En bref, on lui reproche de faire partie des puissants et de persécuter les faibles.
Gilles-William Goldnadel : Oui, enfin, attendez, le Juif détesté jadis par l’extrême droite, dominait, persécutait, il n’était pas pacifique. Il était lâche. Il utilisait d’autres ficelles complotistes. Il en faisait des morts.
Bien sûr. Parmi ces nouveaux antisémites, vous citez le « philosémite déçu ». C’est une partie très intéressante de votre livre. Et parmi ces philosémites déçus, vous mettez la lumière sur Edwy Plenel. Or, ce journaliste de gauche rejoint le camp des Insoumis, parti politique qui s’est illustré négativement dans une forme d’antisémitisme rare, je ne dirais pas structurel pour autant, mais au moins cynique et bassement politicienne.
Je ne sais pas ce que cela veut dire. Pardon de l’exprimer ainsi, mais pour moi, un antisémite, c’est quelqu’un qui fait du mal aux Juifs parce qu’ils sont juifs. J’ignore ce qui se passe dans la tête d’un antisémite. C’est assez peu commun les gens qui se considèrent comme des salauds. C’est tout aussi rare les personnes qui se lèvent le matin en se disant franchement le mal qu’ils vont faire dans la journée. Le philosémite déçu appartient à la famille des antisémites.
Autrement dit, ceux qui font du mal aux Juifs, et Dieu sait combien Monsieur Plenel a fait du mal aux Juifs et continue d’en faire. Simplement, son discours, tout comme sa sincérité, a changé. L’antisémite est sincère. Il est convaincu. Jadis, totalement fasciné par la Shoah, avec son épouse. Il s’est donc construit dans la révérence envers le Juif en pyjama rayé. Et à cela, il faut ajouter la même logique fantasmatique et névrotique. Il s’est construit dans la détestation du Juif qui se défend. Et qui se bat. Et qui tue.
Pour Plenel, celui-là trahit le Juif en pyjama rayé, qu’il voit comme un Christ dans le cadre d’une nouvelle crucifixion, qui ne sourit pas, qui ne se défend pas. Vous comprenez ? Alors ce Juif en Judée qui se défend, c’est Judas ! C’est comme cela que cela fonctionne.
Mais les Insoumis, alors ? Répondraient-ils à la rue arabe ? Vous en parlez dans votre livre.
Gilles-William Goldnadel : Je pense que c’est moins hypocrite que cela. En ce qui me concerne, je ne leur prête pas un cynisme électoraliste, qui existe, certes, mais plutôt une nécessité, celle d’embrigader le nouveau prolétaire. Il n’y a plus d’ouvriers. Alors, il se choisit un autre type de prolétaire, nous dirons un lumpenprolétariat, pour prendre le pouvoir, qui par les urnes, qui par le grand soir. Et il est sincère. C’est d’ailleurs ce qui rapproche ces gens-là du fascisme de toujours, je crois, c’est qu’ils sont fascinés par le nombre. La fascination pour le nombre, comme pour la rue. Mais la rue colérique ! Il y a dans tous les totalitarismes, une fascination de ce type qui atteint beaucoup la jeunesse, car il n’y a rien de plus conformiste que la jeunesse.
Alors, détrompez-vous, ces gens-là sont sincères. Et dans leur démarche, je ne doute pas un seul instant qu’ils soient fascinés de défendre le nouveau prolétaire détesté par le Blancs détestable. Or, il s’avère que ce nouveau prolétaire, c’est l’Arabe ou le Noir des banlieues islamisées. Donc, je me répète, je ne doute pas un seul instant de leur sincérité.
En attendant, ils alimentent l’antisémitisme en France. À force de dire aux Arabes ou aux Noirs qu’ils sont les victimes de la domination du Blanc, ou bien la domination du Juif, on trouve de plus en plus de sentiments anti-Blancs et antisémites. On a eu une explosion de 1000% des actes antisémites en un mois.
Gilles-William Goldnadel : Il n’y a aucun doute. Et c’est pourquoi, je tiendrai Monsieur Mélenchon pour responsable moralement, s’il devait y avoir un mort, à Dieu ne plaise. Regardez, nous sommes dans des banlieues islamisées et qui ne se caractérisent pas par un philosémitisme exacerbé, ni par la pondération, ni par l’esprit de paix, ni par le respect des lois de ce pays. Il est donc un peu normal qu’ils se tiennent plus solidaires de ces gens en Palestine que l’on décrits comme des martyrs que de ces Juifs que l’on décrits comme vous savez.
Et voilà des gens qui sont censés ne pas être impliqués, censés ne pas être partie, qui expliquent à ces jeunes-là, que les Juifs en Israël, et ceux qui les soutiennent en France, sont des Nazis. Qu’ils font du mal aux enfants, exprès. Voyez les déclarations à Tunis (Tunisie) du député LFI, Monsieur David Guiraud, lorsqu’il dit que ce ne sont pas les membres du Hamas qui tuent les bébés, mais les Israéliens. Ils mentent délibérément, falsifient l’histoire. Mettez-vous à la place de ces gens des banlieues : il faudrait être un saint laïc encore une fois pour ne pas les croire.
Si j’étais un musulman en 2024 et que je vivais dans une sorte de tribu, dans un État dans l’État, dans une quasi-partition à Saint-Denis, je ne vois comment je ne serais pas dans la détestation des Israéliens et des Juifs, alors même que ce sont des Français blancs qui m’expliquent comment ça se passe. Voilà pourquoi j’en veux infiniment plus aux auteurs de la propagande qu’aux victimes de la propagande. Et voilà pourquoi vous trouvez aujourd’hui 43% de la population musulmane qui tiennent un groupe terroriste qui découpe les bébés en deux pour des résistants.
Cela dit, vous vous insurgez aussi contre Macron qui a refusé de défiler auprès des Juifs dans la grande manifestation contre l’antisémitisme. Peut-être une dernière question à ce sujet. Comment analysez-vous ce refus au nom de l’unité nationale ?
Gilles-William Goldnadel : Monsieur Macron est dans la pensée magique. Pour l’avoir rencontré, je le pense aimable, mais il est dans une manière de schizophrénie politique. Il a été profondément traumatisé par les émeutes des banlieues de juillet 2023. Il n’a aucune conviction non plus, sauf d’être européiste. C’est la seule que je lui reconnaisse, mais pour la déplorer. Plongé dans cette schizophrénie, Monsieur Macron nous explique, au début de l’histoire, qu’il faut éradiquer le Hamas séance tenante et qu’il s’en occupera lui-même en créant une coalition internationale, quelques jours plus tard pourtant, il n’y a plus de Hamas, enfin, à la fin de l’histoire, il explique qu’il n’a pas défilé contre l’antisémitisme afin de maintenir l’unité nationale et de ne pas jeter l’opprobre sur la communauté musulmane. Il a prononcé ce discours en terre helvétique, mais il aurait pu aussi bien la prononcer à Munich. Voilà ce que je peux vous répondre.
Propos recueillis par Marc Alpozzo
Philosophe et essayiste, auteur de Seuls. Éloge de la rencontre, Les Belles Lettres, 2014, et Galaxie Houellebecq et autres étoiles. Éloge de l’exercice littéraire, Éditions Ovadia (à paraître le 30 mars 2024). Contributeur à l’ouvrage collectif dirigé par Daniel Salvatore Schiffer, L’humain au centre du monde. Pour un humanisme des temps présents et à venir. Contre les nouveaux obscurantismes, Éditions du Cerf, (à paraître le 7 mars 2024).