Vous avez écris : "Qui ont voté en faveur de l’immigration massive." Ils n'ont pas été consultés! C'est le capitalisme qui a eu besoin de bras. Des Polonais aux Berbères du Sud du Maroc, ils sont même allé les chercher chez eux pendant certaines périodes. La plupart du temps c'était des paysans. Le capitalisme ayant pris un autre virage, cette main d’œuvre ne correspondait plus, elle est restée là , échouée. Je descends de ces gens là , et à la fin des années 80, en France, je faisais une étude sur le vieillissement des immigrés en le-de-France. J'ai découvert que dans les foyers dits de jeunes travailleurs, à la périphérie bien sûr, des terrains dévalorisés, il y avait des retraités qui n'arrivait plus à réintégrer leur famille après tant d'années d'immigration et qui revenaient en France pour vivre dans ces structures plutôt rudimentaires en termes de confort et l'un deux m'a dit, même s'il avait du mal à parler français :"j'ai pris l'habitude de vivre ici"! Après coup, ils ont servi à occuper des ratages urbains comme les fameuses cités, option urbaine très française,eux qui ont toujours vécu à l'horizontale, se sont retrouvés au quatorzième d'une tour dans un nowhere. Le ghetto français, similaire au niveau de la collusion de certains groupes sociaux à ce qui s'est passé aux USA, était né. Ce sont deux mondes séparés volontairement par le mépris et l'idéologie qui ne se sont jamais parlé, en tout cas le groupe dominant a choisi le mépris à l'adresse de ces gens. Le mépris, je l'ai entendu. à maintes reprises, que ce soit pour les juifs ou pour les musulmans. En plus cette situation maintenue comme tel est un vivier électoral perpétuel. Du pain et des jeux! Bien vous
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Vous avez écris : "Qui ont voté en faveur de l’immigration massive."
Ils n'ont pas été consultés! C'est le capitalisme qui a eu besoin de bras. Des Polonais aux Berbères du Sud du Maroc, ils sont même allé les chercher chez eux pendant certaines périodes. La plupart du temps c'était des paysans.
Le capitalisme ayant pris un autre virage, cette main d’œuvre ne correspondait plus, elle est restée là , échouée.
Je descends de ces gens là , et à la fin des années 80, en France, je faisais une étude sur le vieillissement des immigrés en le-de-France.
J'ai découvert que dans les foyers dits de jeunes travailleurs, à la périphérie bien sûr, des terrains dévalorisés, il y avait des retraités qui n'arrivait plus à réintégrer leur famille après tant d'années d'immigration et qui revenaient en France pour vivre dans ces structures plutôt rudimentaires en termes de confort et l'un deux m'a dit, même s'il avait du mal à parler français :"j'ai pris l'habitude de vivre ici"!
Après coup, ils ont servi à occuper des ratages urbains comme les fameuses cités, option urbaine très française,eux qui ont toujours vécu à l'horizontale, se sont retrouvés au quatorzième d'une tour dans un nowhere. Le ghetto français, similaire au niveau de la collusion de certains groupes sociaux à ce qui s'est passé aux USA, était né.
Ce sont deux mondes séparés volontairement par le mépris et l'idéologie qui ne se sont jamais parlé, en tout cas le groupe dominant a choisi le mépris à l'adresse de ces gens.
Le mépris, je l'ai entendu. à maintes reprises, que ce soit pour les juifs ou pour les musulmans.
En plus cette situation maintenue comme tel est un vivier électoral perpétuel. Du pain et des jeux!
Bien vous