Alyah", son nouveau livre Eliette Abécassis, la tentation de Jérusalem
http://www.parismatch.com/Chroniques/Valerie-Trierweiler/Eliette-Abecass...
« Alyah » raconte les doutes d’une femme qui, face à l’antisémitisme, se demande si sa place est encore en France.
Eliette Abécassis sort son nouvel ouvrage «Alyah». © Alexandre Isard Le 12 mai 2015 | Mise à jour le 09 mai 2015 PAR VALERIE TRIERWEILER @valtrier Tweeter
Eliette Abécassis n’avait jamais autant laissé guider sa plume par la colère. Une colère empreinte de peur et de tristesse. Sous la forme d’un roman, l’écrivain exprime sa détresse après les attentats de « Charlie Hebdo » et de l’Hyper Cacher. Sa narratrice, Esther, est juive pratiquante. Alsacienne et française avant tout. Sa vie, comme celle de tant d’autres, se trouve bouleversée après le 7 janvier. La prise de conscience d’un antisémitisme, jusque-là rampant, la prive de sa sérénité d’autrefois. « Un roman choc », annonce Albin Michel, un écrivain sous le choc, pourrait-on ajouter. « Alyah » pousse le lecteur à la réflexion sur les bouleversements que connaît le monde aujourd’hui, sur l’harmonie perdue entre le peuple juif et le peuple musulman.
Entre ceux qui avaient su partager le même thé à la menthe en Afrique du Nord et qui désormais se mènent une guerre sans merci jusqu’à notre porte. Comment en sommes-nous arrivés à tant de haine ? Tel est son propos. Le personnage d’Esther ne sait plus quel chemin suivre. Elle revient d’abord sur la trace de ses origines et de ses ancêtres pour mieux se situer. Mais la douleur la rattrape. « Faut-il être un héros pour vivre une vie juive en France ? » s’interroge Esther. Mais c’est Eliette qu’on devine. A travers les conversations avec son amie Ruth, la question mène à l’alyah, le départ pour Israël. Ce livre révèle le malaise de son auteur. Mais pas seulement. C’est la voix de toute une communauté que l’on perçoit. Et qu’il est temps d’entendre.
« Alyah », d’Eliette Abécassis, éd. Albin Michel, 256 pages, 18 euros.
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Eliette Abécassis, la tentation de Jérusalem
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« Alyah » raconte les doutes d’une femme qui, face à l’antisémitisme, se demande si sa place est encore en France.
Eliette Abécassis sort son nouvel ouvrage «Alyah».
© Alexandre Isard
Le 12 mai 2015 | Mise à jour le 09 mai 2015
PAR VALERIE TRIERWEILER
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Eliette Abécassis n’avait jamais autant laissé guider sa plume par la colère. Une colère empreinte de peur et de tristesse. Sous la forme d’un roman, l’écrivain exprime sa détresse après les attentats de « Charlie Hebdo » et de l’Hyper Cacher. Sa narratrice, Esther, est juive pratiquante. Alsacienne et française avant tout. Sa vie, comme celle de tant d’autres, se trouve bouleversée après le 7 janvier. La prise de conscience d’un antisémitisme, jusque-là rampant, la prive de sa sérénité d’autrefois. « Un roman choc », annonce Albin Michel, un écrivain sous le choc, pourrait-on ajouter. « Alyah » pousse le lecteur à la réflexion sur les bouleversements que connaît le monde aujourd’hui, sur l’harmonie perdue entre le peuple juif et le peuple musulman.
Entre ceux qui avaient su partager le même thé à la menthe en Afrique du Nord et qui désormais se mènent une guerre sans merci jusqu’à notre porte. Comment en sommes-nous arrivés à tant de haine ? Tel est son propos. Le personnage d’Esther ne sait plus quel chemin suivre. Elle revient d’abord sur la trace de ses origines et de ses ancêtres pour mieux se situer. Mais la douleur la rattrape.
« Faut-il être un héros pour vivre une vie juive en France ? » s’interroge Esther. Mais c’est Eliette qu’on devine. A travers les conversations avec son amie Ruth, la question mène à l’alyah, le départ pour Israël. Ce livre révèle le malaise de son auteur. Mais pas seulement. C’est la voix de toute une communauté que l’on perçoit. Et qu’il est temps d’entendre.
« Alyah », d’Eliette Abécassis, éd. Albin Michel, 256 pages, 18 euros.