by Nino G. Mucci (non vérifié) | lun, 21/09/2015 - 01:44
Le Pr. Slouschz mérite une large confiance, ainsi que Charles de Foucault, pour leurs observations uniques et irremplaçables.
Je reporte ici des affirmations du Pr. Schroeter que je prendrais avec caution :
"Ces stéréotypes attachés aux Juifs vivant parmi les Berbères ont perduré pendant toute la période coloniale, pour devenir partie intégrante des idées reçues sur le Maroc traditionnel que l’on rencontre reproduites dans de nombreux ouvrages"
Le jugement de M. Schroeter est affligé par des échos de la méthodologie douteuse généralement adoptée par les auteurs nord-américains qui assument des positions idéologiques anticolonialistes affectant négativement leurs propres analyses.
Autre exemple ce passage : "Les Juifs du Haut-Atlas, du Sous et du Sahara – régions que les Français ont mis du temps à contrôler – étaient considérés par les Juifs marocains des villes comme des marginaux. Le mythe des Juifs berbères répercuté par les maîtres de l’Alliance et par les chercheurs français était devenu la réalité pour les Juifs marocains eux-mêmes"...
Tous des hallucinés, donc ? Ici le préjugé de M. Schroeter est un peu grossier, car il contredit même les témoignages antérieurs, contenus dans les observations plus anciennes de Davidson et Richardson (que Schroeter a condensé plus en haut : «Vivant isolés, ils considèrent leurs frères des autres parties du Maroc comme des hérétiques. »).
Je crois que, à cause justement de la continuation de cette discrimination même en (Eretz)Israël, c’est très important de se reporter aux témoignages plus anciens, pour réévaluer positivement la culture socioreligieuse originale des Judéo-Berbères.
Le Pr. Slouschz mérite une large confiance, ainsi que Charles de Foucault, pour leurs observations uniques et irremplaçables.
Je reporte ici des affirmations du Pr. Schroeter que je prendrais avec caution :
"Ces stéréotypes attachés aux Juifs vivant parmi les Berbères ont perduré pendant toute la période coloniale, pour devenir partie intégrante des idées reçues sur le Maroc traditionnel que l’on rencontre reproduites dans de nombreux ouvrages"
Le jugement de M. Schroeter est affligé par des échos de la méthodologie douteuse généralement adoptée par les auteurs nord-américains qui assument des positions idéologiques anticolonialistes affectant négativement leurs propres analyses.
Autre exemple ce passage : "Les Juifs du Haut-Atlas, du Sous et du Sahara – régions que les Français ont mis du temps à contrôler – étaient considérés par les Juifs marocains des villes comme des marginaux. Le mythe des Juifs berbères répercuté par les maîtres de l’Alliance et par les chercheurs français était devenu la réalité pour les Juifs marocains eux-mêmes"...
Tous des hallucinés, donc ? Ici le préjugé de M. Schroeter est un peu grossier, car il contredit même les témoignages antérieurs, contenus dans les observations plus anciennes de Davidson et Richardson (que Schroeter a condensé plus en haut : «Vivant isolés, ils considèrent leurs frères des autres parties du Maroc comme des hérétiques. »).
Je crois que, à cause justement de la continuation de cette discrimination même en (Eretz)Israël, c’est très important de se reporter aux témoignages plus anciens, pour réévaluer positivement la culture socioreligieuse originale des Judéo-Berbères.
Nino G. Mucci