Israel - Les dentistes français dispensés des examens d'équivalence
Par Isabelle Puderbeutel
Les décrets d'application de la loi dispensant, sous certaines conditions, les dentistes immigrants des examens d'équivalence sont entrés en vigueur le 2 juin.
Pour beaucoup de Français, membres des professions médicales ou paramédicales, les problèmes liés à la reconnaissance des diplômes compliquent l'alyah et l'intégration en Israël et peuvent, dans certains cas, en faire un véritable cauchemar.
Publiée par le journal Mekor Rishon et le site NRG, une interview du Dr David Tibi, nouvel immigrant de France, avait attiré l'attention de l'opinion et des autorités sur le cas des dentistes. Ces praticiens, souvent dotés d'une grande expérience, échouaient fréquemment aux examens conçus selon les méthodes américaines.
Une loi dispensant les dentistes immigrants, ayant exercé leur profession pendant cinq ans au cours des sept dernières années, a finalement été approuvée par la Knesset le 25 janvier dernier à l'initiative du ministre de l'Intégration d'alors, Zeev Elkin. Des décrets d'application viennent d'entrer en vigueur.
Un délai de quelques semaines
Désormais, le dossier de chaque praticien, candidat à l’alyah puis nouveau citoyen israélien, sera soumis à l’approbation du ministère de la Santé. Le permis d’exercer sera délivré dans un délai de quelques semaines. Un point noir subsiste cependant. Le ministère de la Santé refuse d'appliquer rétroactivement cette loi aux dentistes déjà engagés dans le processus d'équivalence et qui auraient échoué aux examens. Cependant, dans le cadre de la nouvelle loi, ils ne seront soumis qu'à l'épreuve pratique et s'ils la réussissent, ils seront dispensés de l'examen théorique.