L’Université d’Alazhar a enfin statué : Le voile n’est pas une obligation islamique !
La prestigieuse université d’Alazhar vient de statuer sur le débat autour du port du voile suite à une thèse de doctorat défendue par Cheikh Mustafa Mohamed Rached, un éminent professeur de la charia et du droit islamique connu pour ses innombrables travaux et publications.
Al Azhar a enfin validé officiellement, plusieurs années de recherche du Professeur Rached sur l’obligation religieuse de porter le voile islamique qui couvre la tête. C’est clair, net et précis, il s’agit plus d’une habitude enracinée que d’un devoir religieux dicté par Dieu.
Le doctorant, démontre de façon structurée et étoffée que le hijab n’a d’islamique que les « bonnes intentions » de ceux qui en prônent le port.
En passant au crible les versets du Coran en rapport avec le voile, ainsi que l’unique citation de la Tradition supposée corroborer tels versets, soit le même corpus servant de support aux prédicateurs du hijab, le doctorant nous convainc à bon droit que non seulement le voile n’est pas une obligation islamique, mais que ‘la lecture du Coran faite par des abrutis n’engage que les abrutis!’
Le port du voile fonde son credo sur une présumée prescription de « couvrir la tête », alors que le Coran ne mentionne nulle part telle prescription. Il y a néanmoins une fratrie de cheiks qui a tenu à en faire une obligation et considérer celle-ci comme l’un des principaux piliers de l’islam. Ces cheikhs altèrent de la sorte les fins de la charia islamique et passent à côté de l’interprétation correcte des Textes. Refusant toute approche rationnelle de ceux-ci, ils s’attachent bien plus à une translation statique fondée sur la lecture littérale et non soumise à la raison. De surcroît, ils décontextualisnt les Textes et interprètent ceux-ci selon leurs caprices. Les sourates sont censées s’interpréter en vertu de leur contexte historique et en rapport avec les raisons ayant motivé leur révélation. Or ces cheikhs s’arrêtent au niveau strictement littéral des sourates et omettent fâcheusement ce qui fut aux origines de leur révélation. Cette démarche s’explique soit par des raisons purement arbitraires, soit parce que les « bonnes intentions » de ces cheiks plaident pour ladite interprétation, leurs capacités analytiques, pour une débilité d’ordre cérébral ou psychologique, ne leur permettant pas d’aller au-delà !
Enfin le voile est levé sur une polémique qui a défrayé les chroniques en ces temps où les wahabbo-salafistes couvrent de billets verts tous ceux, à travers le monde, qui acceptent de prêcher l’obscurantisme
Ferhat Ouldhocine.