A PROPOS D’UNE COMPÉTITION INTERNATIONALE DE JUDO À ABU DHABI, QUI SENT LE SOUFRE, PAR MARC KNOBEL
Les organisateurs du tournoi d'Abu Dhabi, qui a lieu du 26 au 28 octobre, ont fixé des règles spéciales aux 12 judokas israéliens engagés dans la compétition.
Les organisateurs du tournoi d'Abu Dhabi, qui a lieu du 26 au 28 octobre, ont fixé des règles spéciales aux 12 judokas israéliens engagés dans la compétition. Il leur est notamment demandé de ne pas arborer les lettres "ISR" sur leurs kimonos.
Vous aurez donc l’image suivante : le judoka israélien Tal Flicker a remporté jeudi 26 octobre la médaille d'or au tournoi du Grand Chelem d'Abu Dhabi dans la catégorie des moins de 66 kg, après que la judokate Gili Cohen remporte celle de bronze, dans le tournoi féminin 52 kg. Mais, conformément au diktat d’Abu Dhabi, Flicker a cependant dû célébrer sa victoire sous le drapeau de la Fédération Internationale de Judo (IJF), et se priver de l'hymne israélien, en raison de l'interdiction des symboles israéliens par l'émirat.
Il fut un temps où l’on collait des étoiles jaunes aux Juifs. Il est maintenant venu le temps où les petits Etats « croupions » de la péninsule arabique enlèvent drapeaux et initiales, hymnes et dignités.
Après la rouelle, voilà venu le nouveau temps, celui du déni. Celui de « Tu n’existes (même ) pas. » Cette mascarade offensante et discriminatoire aurait dû être sanctionnée par la Fédération internationale de Judo.
Même pas.
Fermez le ban, il n’y a rien à voir. Ah, si quand même. Les Israéliens sont au top en judo n'en déplaise aux censeurs.