Les experts en stratégie additionnaient, jusqu’à présent, le potentiel des forces armées turques à celui des armées occidentales en cas de conflit majeur. Quoi de plus naturel, lorsque l’on sait que la Turquie, avec ses 620 000 soldats d’active, constitue, de longue date, la seconde puissance au sein de l’OTAN, juste derrière des Etats-Unis.