La vision d’Israël en tant que creuset d’une nouvelle identité est morte, écrit Uri Avnery : « Israël est désormais une sorte de fédération de plusieurs grands blocs démographiques et culturels qui dominent notre vie sociale et politique. » Il affirme que le ressentiment qu’entretiennent les derniers arrivants, d’abord Sépharades, puis Russes, contre les Ashkénazes qui forment l’essentiel de l’élite du pays, structure aujourd’hui la vie politique, et bloque les perspectives de paix.