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Des artistes du Maroc et d’Iran au Festival des Musiques Sacrées de Jérusalem

Des artistes du Maroc et d’Iran au Festival des Musiques Sacrées de Jérusalem

 

 

 

 

Le Festival des musiques sacrées de Jérusalem a récemment apporté une nouvelle tradition dans la ville sainte. Pendant 24 heures consécutives, des artistes et des musiciens en provenance d’Israël et de l’étranger, ont partagé une variété de traditions musicales.

Centré autour de la tour de David, les sites du festival ont été choisis pour refléter un message d’unité entre les religions et la sainteté dans des lieux historiques reflétant les diverses croyances.

Les événements musicaux et des spectacles ont eu lieu à la grotte de Sédécias dans la Vieille Ville et face à Porte Neuve. En plus de prendre part à un atelier Slichot, les participants du festival ont aussi eu l’occasion de visiter les prières du matin éthiopiennes, franciscaines et arméniennes dans l’église du Saint-Sépulcre.

Le festival de musique met en vedette la musique ésotérique, méditative et rituelles de l’Azerbaïdjan, d’Iran, d’Afrique, du Maroc, d’Irak, du Brésil et d’Inde – il y avait aussi un atelier de danse soufi. Le festival s’est ouvert avec de la musique persane et des chants effectuée par deux musiciens iraniens basés au Canada, le Kiya Tabassian Brothers et Zia qui ont joué et chanté ensemble avec le percussionniste israélien Zohar Fresco.

D’autres artistes internationaux, venus du Maroc par exemple, comme Hassan Hakmoun, ont fait vibré les murs de Jérusalem avec leurs musiques africaines islamique de la secte Gnawa (descendants d’esclaves africains amenés de l’ouest de l’Afrique vers l’occident).

Hakmoun a décrit son enfance à Marrakech, au Maroc en disant « avoir grandi dans une famille des musiciens. Ma mère est guérisseur à travers la musique mystique et j’ai appris les traditions musicales Gnawan dès mon jeune âge. »

« C’est ma deuxième fois en Israël », a ajouté Hakmoun, qui était allé à Tel-Aviv en 1994 pour un premier concert. Hakmoun, qui est musulman, croit que les peuples « peuvent vivre comme une seule personne ». « Quand vous venez à Jérusalem, vous voyez les églises, les mosquées et les synagogues, les unes à côté des autres. Il y a un calme ici que vous ne verrez jamais à la télévision. »

« La partie la plus étonnante de cette ville, c’est de voir comment les traces de toutes les grandes religions du monde ont marqué la ville. Les prophètes sont tous passés par ces quartiers. »

Photo: Anav Silverman, Tazpit Nouvelles Agence – Adapté en français par et pour JSSNews

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