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Festival des Andalousies Atlantiques 2016

Festival des Andalousies Atlantiques 2016

 

Créé en 2003, par l’Association Essaouira Mogador, ce festival s’inscrit dans la dynamique des rencontres nationales et internationales nées autour des deux autres festivals, Gnaoua et Musiques du Monde et le Printemps Musical des Alizés. Il vient enrichir l’identité culturelle et musicale de la ville. Il est le fruit d’un partenariat entre la Fondation des Alizés et le Gouvernement Autonome d’Andalousie à travers la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée (Séville) et le Leguado Andalus.
Il met en valeur l’histoire de l’héritage andalou parti de son berceau hispano-marocain et porté par les conquistadors jusqu’en Amérique Latine, en traversant l’Atlantique.
Le choix d’Essaouira pour abriter ce festival n’est pas fortuit. La ville, par sa position géographique ouverte sur l’Atlantique, a été, dés l’origine, conçue et organisée comme un lieu de rencontre et d’échange.
Peuplée en 1765, lors de sa création et suite à la volonté du Sultan Sidi Mohamed Ben Abdallah, de familles juives et musulmanes, venues de Tétouan, Rabat, Fès entre autres, la tradition andalouse y était de ce fait fortement implantée. Son école de musique andalouse, célèbre jusqu’au début du XXe siècle, attirait les musiciens du pays qui venaient travailler avec les plus grands maîtres de musique connus de tout le royaume.
Pas une naissance, un mariage n’étaient célébrés à Essaouira sans musique andalouse interprétée par des orchestres souvent multiconfessionnels. Cette musique est à la base du rite juif et du rite musulman dans toutes leurs expressions liturgiques.
Le festival, conçu comme une grande fête, avec des défilés-parade, offre une très grande diversité de concerts, colloques, expositions et ateliers artistiques.
Ce festival s’affirme désormais comme un rendez-vous annuel d’automne pour tous les amoureux d’Essaouira et de la culture andalouse. Il célèbre l’amitié maroco-espagnole autour d’une mémoire riche et vivante, dans une ville ouverte, fidèle à ses principes fondateurs de métissages culturels et ethniques.
Essaouira, classée pour la beauté de son architecture comme patrimoine mondial de l’humanité, auraient toutes les raisons de l’être également pour ses valeurs humaines et spirituelles de portée universelle.


 

Texte tiré du livre « Essaouira Mogador, passion partagée » de Katia Azoulay, Elsa Rosilio, Régine Sibony

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