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04/03/02 bonjour, je suis surpris de ne pas voir les noms de famille de ma famille qui sont du maroc : la famille MERRAN de SAFI et BITTON avec 2 T. de plus la famille ZENNOU aussi sont du maroc. pourriez mettre a jour. cordialement yaacov yaacov [yaacov2000@caramail.com] 04/03/02 UN NOM JUIF MAROCAIN QUE JE NE VOIS PAS ...c'est le nom de "Gino" (casablanca) Cohen, Ilan [I.Cohen@dsv.rotterdam.nl]
04/03/02 Bonjour, Vos recettes semblent des plus appetissantes, mais je ne peux les obtenir, que dois-je faire pour les consulter ? Merci, 04/03/02 salut je veux connaitre la genealogie de la famille fraine de msirda, region maghnia,boughoumd(ou ghoumdi)et madouri de la meme region. merci. 04/03/02
Ici Dan Lévy, non, pas le comptable, non, pas le bijoutier, ni le chanteur des Dix commandements ni non plus l'avocat mais l'étudiant. Ce site est très bon mais je crois qu'on devrait installer une section haquetilla (ladino) et espagnole. Ce serait du déshonneur d'oublier d'où nous venons et qui nous sommes. oh, et avant que j'oublie, dites Het et non Khet. Merci! Ps: Je me suis kiffer en regardant la Vérité si je mens 2! Ce film est trop GRAVE. 04/03/02 A
propos de ce qui ne se voit pas ! (info # 010103/2) Par
Sami El-Soudi © Metula News Agency Ce
matin, les combats se poursuivent dans le camp de réfugiés palestiniens
de Balata, près de Naplouse et dans celui de Jénine. La bataille se déroule
maison par maison et les pertes, ainsi que les blessures par balles, sont
très importantes, surtout dans le camp arabe. Les Israéliens ne peuvent
pas utiliser leurs moyens motorisés dans les ruelles étriquées de ces
conurbations surpeuplées, faites de parpaing et de briquettes. Leurs
chars d'assaut sont ainsi disposés autour des camps, au service des unités
qui en assurent un bouclage quasi hermétique. Un
réserviste israélien des parachutistes avec qui je discute, qui fume une
cigarette, affalé sur un tank et qui me toise sans arrêt de haut en bas,
me dit avec un accent nord africain : "vous avez de la chance que
nous ne soyons pas français ! Là-bas, ils auraient encerclé Balata et
l'auraient arrosé à l'artillerie lourde, comme à Sétif. En une journée,
les Français avaient tué 9000 Algériens, hommes, femmes et enfants.
Vous avez de la chance d'avoir affaire à des juifs civilisés !" J'ai
envie de demander à ce soldat où se trouvent les Français aujourd'hui
et où sont les Algériens mais je me ravise. Je suis ici pour faire mon
boulot pour la Ména, pas pour engager des discussions philosophiques avec
un type armé, en plein milieu d'une bataille. Ma gorge est emplie
d'amertume et de tristesse, en voyant les foyers d'incendies qui font rage
dans cinq ou six endroits de Balata. Je ne peux oublier, même pour un
instant, que trois cents mètres en dessous de la colline sur laquelle
nous nous trouvons, les miens font face aux camarades de mon
interlocuteur, qui disposent d'une technique et d'une organisation qui ne
laisse aux miens aucun espoir de survie. Si nous étions là-bas en bas,
je serais un gibier et le para un chasseur, qui me poursuivrait de venelle
en venelle. Pour
le reste, le réserviste a peut-être raison, son armée n'a pas choisi la
solution de facilité et fait de son mieux pour épargner les habitants
qui ne sont pas armés. Plutôt que la considération du soldat et son
auto-satisfecit, je crois aussi que les objectifs que les juifs se sont
fixés, ne peuvent pas souffrir les images de corps de civils palestiniens
sanglants et démembrés et que cela ne leur laisse pas vraiment le choix
des moyens. En
parlant d'objectifs, il faut d'abord comprendre à quoi s'attaque Israël
afin de saisir la portée de ces opérations militaires. Il faut être
familier des camps de réfugiés, pour comprendre l'enjeu de cette passe
d'armes. Souvent, au cours des dernières années, Stéphane Juffa et
moi-même nous sommes-nous rencontrés au milieu de ces camps, afin que ni
lui, ni moi, ne perdions de vue l'aspect humain et majeur de la problématique
de notre conflit. A Jéricho, lorsque nous prenions le café dans le camp
qui fait face au casino, entourés de gosses en haillons, la moque au nez,
qui mâchonnaient le bout des manches de leurs chemises percées, leurs
visages nous rappelaient cette tragédie. Pour Stéph et pour moi, elle
garde immuablement l'aspect de ces gamins et de leurs grands yeux froids.
De l'autre côté de la route, les bourgeois rupins, israéliens et
palestiniens, jouaient à la roulette et au baccara. Derrière une grande
palissade, qui cachait pudiquement la détresse des réfugiés pour ne pas
dégoûter les parieurs, me rappelant des dessins de favelas dans les
bouquins de Hergé, s'étalait la vraie misère de la guerre. En
Cisjordanie, trois camps de réfugiés matérialisent à eux seuls la révolte
de mon peuple. Ils se trouvent à Jénine, à Tulkarem et à Naplouse. Ils
sont, tout à la fois, les sanctuaires des Palestiniens et leurs réservoirs
illimités en desperados de la cause. Si d'aucuns, parmi les lecteurs de
la Ména, pensaient que les volontaires au martyr se recrutent parmi la
bourgeoisie arabe de Jérusalem ou de Bethlehem, ceux-ci n'entendent décidément
pas grand-chose à ce conflit. Les manifestations pacifiques de
Palestiniens jérusalémites ne rassemblent jamais plus de cent cinquante
personnes, alors qu'ils sont des milliers à faire quotidiennement le siège
des institutions sionistes, leur carte d'identité bleue à la main. Tout
comme les juifs, je ne vais pas faire un étalage intempestif de nos
disputes intestines, alors que la bataille fait rage. Pour la compréhension
des choses, il faut tout de même savoir que les différences sociales à
l'intérieur de la société palestinienne sont gigantesques et que les
habitants des camps forment une caste d'intouchables, que les grandes
familles palestiniennes évitent soigneusement de croiser. Au sein même
du Fatah, la fracture est immense, entre le leadership issu des camps et
l'entourage d'Arafat, les "revenus de l'exil tunisien." Dans les
camps, on les appelle ironiquement la "Famille de Tunis" et ils
sont facilement reconnaissables au chiffre d'identification qui figure sur
leur pièce d'identité. Le
sujet principal de discorde, c'est bien entendu la corruption, elle-même
conditionnée par l'allocation des ressources financières à disposition
de l'Autorité palestinienne. A Balata, par exemple, le sentiment
d'injustice des réfugiés est permanent et les milliards de dollars de la
cassette personnelle d'Arafat, les Mercedes et les maisons des ministres,
des officiers et des députés palestiniens alimentent toutes les
conversations. D'ailleurs,
Yasser Arafat ne fait pas la loi dans les camps. Les branches du Fatah qui
y donnent le ton n'ont rien à voir avec les "réguliers" de
l'Autorité. Ici, les instructions du Raïs sont facultatives et leur implémentation
fait toujours l'objet d'interprétations de la part des commandants indigènes.
Leur préoccupation principale consiste à ne pas laisser leur niveau de
"sacrifices patriotiques" se laisser déborder par celui des
organisations islamiques, qui trouvent aussi, dans ces incubateurs de damnés,
l'essentiel de leurs militants. Ces dernières semaines, surtout depuis
que Yasser Arafat est bloqué à Ramallah, le Fatah des camps se préparait
militairement à la bataille pour la succession du Président palestinien.
Dans cette atmosphère de fin de règne, qui s'est installée autour des
illogismes inquiétants, décelés dans le comportement politique du
leader historique de la cause, les leaders locaux se préparaient à la
bagarre contre les barons d'importation de l'Autorité. Ceux-là mêmes,
qui sont emmenés par Abu-Mazen et par Jibril Rajoub. Les
camps de réfugiés, c'est aussi les seules aires géographiques, sur
lesquelles s'exerçait une réelle autonomie palestinienne, doublée d'une
autorité suprême qui n'était pas sujette au bon vouloir des Israéliens.
Tsahal, pas plus que les forces officielles de l'AP ne s'aventuraient
jamais à l'intérieur de ces trois camps. Dans leurs rues, dont la
largeur est souvent inférieure à deux mètres, l'avantage de l'armement
sophistiqué n'a pas cours ! A l'effet des combats de rues, les
Kalachnikovs sont tout aussi efficaces que les M-16 des Israéliens. Ces
deux derniers jours, il n'est pas rare de voir les soldats hébreux faire
des trous dans les murs mitoyens des maisons et de passer ainsi de l'une
à l'autre, au lieu d'avancer dans les ruelles dangereuses. A Gaza, au début
de l'occupation israélienne, alors que des mouvements de rébellion s'étaient
organisés dans les camps, un général israélien avait fait creuser de
larges boulevards au bulldozer et cela avait permis à l'occupant d'en
reprendre le contrôle. Le général en question, c'était Ariel Sharon.
Cette technique, dont on peut clairement voir encore les traces à Khan
Younès, n'est plus de mise, car elle nécessiterait la destruction de
centaines de maisons et cela enlaidirait encore davantage l'image publique
des Israéliens. Les
mêmes Israéliens ont cette fois compris, que faute d'épurer au moins
les trois camps réfractaires, tous leurs efforts afin de contrecarrer les
attentats des shayds étaient voués à l'échec. Les camps sont les
pourvoyeurs des candidats au suicide, leurs bases d'entraînement et de
logistique. Ils abritent aussi la plupart des laboratoires qui préparent
les explosifs et aussi les ateliers de ferronnerie, qui confectionnent les
roquettes Kassam. Ce qui est encore plus embêtant pour le général
Mofaz, c'est que ces camps, apparemment inviolables, constituent autant de
refuges et de havres pour les combattants qui préparent les attentats,
aussi bien que pour ceux qui les réalisent ! Depuis
plusieurs semaines, les Israéliens et les Américains mais aussi, les
Allemands et les Anglais, de même que de nombreux dirigeants arabes, ont
vivement engagé Arafat à prendre le contrôle desdits camps et d'y arrêter
tous ceux qui s'y livrent à des activités terroristes. A ces
injonctions, le Raïs a simplement et discrètement répondu : "Ca
n'est pas possible, je ne dispose pas des moyens militaires nécessaires
afin de réaliser une telle opération ! Que les Israéliens s'en occupent
par eux-mêmes, s'ils sont si malins !" Et c'est bien en écho à
cette entente tacite, avancée par Arafat par ironie mais aussi par intérêt,
par inconsistance, par défi et par dépit, que se déroule l'opération
israélienne. Je sais que ma pilule sera à nouveau difficile à avaler
pour certains et pourtant, s'ils prenaient la peine d'observer les choses
patiemment, ils ne pourraient que partager ma propre constatation : L'opération
militaire israélienne, tempérée dans ses moyens par l'Administration US
ET scrutée par les observateurs de la CIA, qui suivent les combats à la
jumelle, à moins de 30 mètres de l'endroit où je me trouve, sert autant
les intérêts d'Arafat que ceux de Sharon. Il s'agit de faire intégrer
ces "nids du terrorisme" dans un système gérable et contrôlable.
Cette normalisation passe certainement par le démantèlement des
infrastructures guerrières, ainsi que par l'arrestation des dirigeants
palestiniens des groupes armés, qui se sont placés en semi mutinerie
contre l'autorité d'Arafat. A
la veille du marchandage saoudien, que des intellectuels palestiniens
appellent déjà "The 47 refugees' bypass" (le contournement des
réfugiés de 47), le fondateur du Fatah comprend bien que son ticket de
participation aux négociations passe immanquablement par la cessation des
attentats terroristes. Ceci posé, il est à la fois incapable de venir à
bout, militairement, des hommes du Hamas, du Jihad et même des électrons
libres de son propre mouvement et surtout, il préfère mille fois, que ce
sang palestinien retombe sur des mains israéliennes plutôt que sur les
siennes. Ajoutez à cela, qu'Arafat n'a pas une considération illimitée
envers le leadership local, qu'il craint ses débordements, son indépendance
et son ambition et vous comprendrez pourquoi l'opération israélienne
n'est pas pour lui déplaire ! Je
note d'ailleurs, que les réunions du comité sécuritaire israélo-palestinien
se sont déroulées, ces deux derniers jours comme prévu, entre officiers
supérieurs. On n'imagine pas, que de telles rencontres auraient pu avoir
lieu, si l'Autorité palestinienne participait aux combats qui se déroulent
à Balata et à Jenine. D'ailleurs, les hommes de la Force 17 et ceux de
la police palestinienne, qui sont casernés à proximité du camp de
Balata, se sont soigneusement abstenus de toute velléité à l'encontre
des Israéliens ! Les
protestations des leaders palestiniens, contre l'action de Tsahal,
s'illustrent aussi par leur mollesse. A observer Abu Alla hier, sur la TV
palestinienne, personne n'aurait pu distinguer que nous étions en
situation d'urgence. Pour ma part, je ne serais pas autrement surpris, que
les Israéliens remettent le contrôle des camps "purifiés" aux
représentants officiels de l'Autorité palestinienne, une fois leur opération
achevée. Après en avoir longuement discuté hier avec Stéph, ce serait
plutôt le contraire qui nous étonnerait. La semaine prochaine, nos principaux dirigeants vont faire la queue, devant les bureaux d'Ariel Sharon à Jérusalem. Le contenu de leurs discussions va à nouveau être tenu secret, tout comme l'a été celui des rencontres précédentes. Secret ? Pas forcément pour tout le monde !
04/03/02
Cherche copains de promotion1961-1963 SEFROU "ITTIHAD -MAROC". Rachid CHOUKRI
[rchoukri@wanadoo.net.ma]
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