Casablanca

casablanca la moderne
Pièces jointes:

Avec tous mes respects, Fille de la mer et du soleil. Il s'agit de Sidi Abderrahmane, après Aïn Diab. Le Mont Saint-Michel de Casablanca.

salut ghandy
oui dans mon temps c'etait sidi beliot ( le patron de la ville de casa)je ne sais pas comment on l'appele actuelement.



Message modifié (28-07-2004 07:43)

Ah! Je croyais que Sidi-Bélyout se trouve vers le port. André poura-til nous départager, ou quelqu'un d'autre. Je plaisante, bien sûr.

A Ghandi,

Tu as entièrement raison. La photo insérée par Soly plus haut ne représente pas le @#$%& de Sidi Belyout, ( lequel est situé près du port), mais il represente celui du Saint Sidi Abderrahmane Ibn Jilali ( né à Bagdad), ainsi que de sa fidèle servante.

Le mausolée est situé sur un minuscule îlot et on ne peut s´y rendre qu´à marrée basse, ou sinon, il faut y aller en barque.
Le mausolée est surmonté par une boule de bronze.

Sur l´îlot vivent quelques familles qui bénéficient de la charité, et il y a aussi des marchands de toutes sortes.

Le sanctuaire abrite 2 tombes; celle du Saint Sidi Abderrahmane Ibn Jilali, sa tombe étant recouverte d´un tissu vert et or, et celle de sa sa fidèle servante.
L´accé du mausolée est interdit aux occidentaux Chrétiens mais pas aux juifs...)

amicalement

"A"

Merci André

A propos, Juliette Halioua ne m'a pas répondu. Je respecte ses raisons. Cela ne fait rien puisque grâce à notre mémoire et à notre fidélité, nous finirons par nous retrouver nombreux.

Ghandi,

Dommage au sujet de Juliette Halioua...., à moi non plus, elle n´avait jamais répondu.. Mais au moins, nous avons essayé.)

"A"

Marc

Tu as raison, merci beaucoup.

salut ghandi j'ai raison sur quoi
marc

Je pense que Ghandi s´est trompé de nom en voulant répondre à mon message..)

Oui, c'est bien ça. Une erreur de nom, je m'adressais à André et non à Marc. Mes excuses, Marc et mes remerciements à André.

J'y pense maintenant, serait-il "rentable" de lancer un sujet sur le quartier du cinéma l'Arc. Il y avait le cours complémentaire, la fameuse rue Jacquemin et son marché, le Pub One, etc. André, à vrai dire j'attends ton conseil et aussi tes documents et tes informations.

Ghandi,

L´ídée de lancer un sujet sur le quartier du cinéma l´Arc et de ses alentours est aussi bonne que toutes les autres idées et sujets sur ce forum.

Personnellement ma contribution ne pourra être que très restreinte par le fait que je ne connais le quartier que superficiellement: je ne pense pas avoir de photos de ce quartier. mais je suis persuadé que plusieurs membres de Dafina pourront contribuer avec leurs souvenirs et éventuellement avec des photos.

amicalement.

a la rue Jacquemin, il y avait le four ou on amenait la dafina tous les vendredi ,lorsque j'habitait a la rue du commissaire ladeuil, tout pres de l'ecole d'anfa,nous allions beaucoup au cinema l'arc.

Merci pour ta réponse André.

A la Fille de la mer et du soleil.

Oui, j'avais remarqué la photo de la rue Ladeuil que j'ai un fréquenté dans les années 70; j'y ai connu un certain Lahraïchi et même un Hassan le sénégalais.

J'ai aussi fait un commentaire sur le gardien de l'école d'Anfa et sur le fils du directeur, Hervé.

Habitant plus loin, sur le boulevard Zerktouni, j'ai néanmoins porté le pain familial au four de la rue Jacquemin. Et, pile, en face du four habitait mon ami Sylvain. Avec Claude Ezzerzer et Maurice Halioua, plus Danilo et Beb's, et d'autres encore, nous étions une petite bande. C'étaient les années 67-72.

Je crois que seulement quelques années nous séparent et, bien sûr, à l'époque les filles et les garçons ne se mélangeaient que "clandestinement". N'est-ce-pas?

Cette rue avait quelque chose d'une médina moderne et pluriculturelle, notamment avec les européens du lycée lyautey.

ghandi j'ai 54 ans , et j'ai frequente l'ecole d'anfa, racontes moi sur le gardien , vas voir l'ecole sur yhasra, ecole d'anfa, j'y ete depuis 1957, jusqu'a 1960, et bobby robert azoulay , qui etait avec moi en classe , il a photographie , l'ecole en aout 2003, pour moi.

et la rue du commissaire ladeuil que tu as vu plus haut.

soly

Fille de la mer et du soleil

J'avoue que j'ai 51 ans, mais seulement sur le papier. En vérité, avec Dafina, j'ai toujours 16 ans et je suis en permanence dans les années1965-72.

L'école d'Anfa, j'y ai joué en 1963-65 car nous avions le privilège de connaître les petits-enfants du gardien: un berbère du moyen-Atlas et le fils du directeur, Hervé. Alors, forcément nous débordions aussi sur la rue Ladeuil.

Sur le gardien; son fils, le père de mes copains habitait sur le boulevard d'Anfa, vers le numéro 50 et avait pour voisine Madame Crispin. Les deux garçons s'appelaient Najib et Majid Yadiny, mais leur grand-père ne portait pas le même nom de famille.

Tout ce petit monde était très connu dans le quartier de la rue Jacquemin, le cinéma l'Arc s'en souvient aussi, ainsi que le marchand de pépites et de bandes dessinées Aït-Zguid quii est toujours là et le tenancier du baby-foot Mehdi (et son fils kamel).

Te souviens-tu par exemple de la pharmacie de la Croix du Sud? de la rue Jean-Pierre Favre, du réparateur de vélos, Marlow (du nom de détective de cinéma)? Aurais-tu des photos anciennes?

Ya hasra!!!

UNE PHOTOS DU CAFE LA CHOPE A CASABLANCA.
AMITIES ALBERT E.
Pièces jointes:

merci albert c'est l'immeuble ou j'habité a casa
marc

pour tous ceux qui se lamentent de trouver ou retrouver casa defiguree voici un article paru hier sur un journal local et aussi une photo de jeunes juives au debut du siecle emouvant et dramatique ALLAH YESTER




Situé sur le boulevard Mohammed V à Casablanca, l’hotel Lincoln a été aujourd’hui rattrapé par l’histoire. Et pour cause, ce bâtiment témoin du patrimoine Art déco de Casablanca a fait tirer il y a quelque temps la sonnette d’alarme. Construit en 1916 par l’architecte français Hubert Bride, l’hotel Lincoln a été classé par un arrêté du ministère de la Culture qui date de 2000 patrimoine historique. En effet, vu la vétusté du bâtiment la seule solution, c’est de le préserver en le restaurant. Cependant, rien n’a été réalisé dans ce sens. Le propriétaire du bâtiment a même souhaité le démolir afin de le remplacer par un autre immeuble pour des habitations. Cette idée a fait l’objet de plusieurs débats et a été vivement combattue par l’association Casa Mémoire ainsi que l’Ordre des architectes. A partir de ce moment, la situation a connu un blocage, l’hôtel n’a pas été détruit, mais il n’a pas subi de restauration non plus.Jour après jour, une partie de l’hôtel s’effondre et menace de mettre en danger la vie des promeneurs du boulevard Mohammed V. Il y a quatorze ans que le premier éboulement d’une partie de l’hôtel Lincoln s’est produit. Et le 12 avril 2004, une autre partie s’est effondrée, faisant un mort et plusieurs blessés parmi les squatters qui s’y sont installés depuis. Pour assurer la sécurité des citoyens, une partie du boulevard Mohammed V a donc été fermée à la circulation jusqu'aujourdhui. Laissé à l’abandon pendant des années, l’hôtel menace aujourd’hui de s’écrouler.En outre, ce bâtiment, témoin de l’histoire architectural du Maroc, continuera à s’effondrer si rien n’est fait pour le restaurer et le préserver. Cependant, il faudrait arriver à instaurer une certaine prise de conscience. Une prise de conscience qui pourrait éviter de détruire les monuments historiques du Maroc. Et l’hôtel Lincoln n’est pas le seul bâtiment qui symbolise l’architecture Art déco de Casablanca. C’est un bâtiment parmi tant d’autres qui méritent d’êtres entretenus. Mais selon Fouad Akalay, le directeur général de l’agence Archimédia, « beaucoup de bâtiments ont été détruits depuis trente, quarante ans, il ne se passe pas une année, sans qu’un bâtiment à valeur patrimonial ne soit détruit » et d’ajouter : « L’hôtel d’Anfa où a eu lieu la conférence d’Anfa en janvier 1943 a été lui aussi démoli, on ne peut pas démolir un monument qui a connu une réunion aussi prestigieuse ». Mais ceci n’est pas le vrai problème, comme l’a déclaré M. Akalay, en supposant que ce bâtiment n’était pas interessant sur le plan architectural, ce n’est pas une raison pour le détruire. Car on ne doit pas détruire des lieux qui sont des repères de l’histoire, de la mémoire. Les monuments de Casablanca ont continué à être détruits sans imposer aucune restriction, sans garde fous. Ces monuments représentatifs de l’architecture Art déco étaient considérés comme le symbole de la présence des Français au Maroc. Après l’Indépendance, les autorités ont décidé d’entreprendre une action de démolition des bâtiments légués par la colonisation. En outre, après avoir chassé le colon, on aurait voulu chasser son héritage qui témoigne de sa présence à un certain moment de l’histoire. En effet, même les noms des rues ont été modifiés par des noms marocains. C’était une sorte de volonté d’effacer cette mémoire. Cela pourrait peut-être s’expliquer par la naissance d’une volonté de retrouver l’identité culturelle arabo-musulmane. Par ailleurs, après la destruction de certains monuments, il y a eu, à un certain moment, une certaine prise de conscience. «A un moment il ya eu une prise de conscience et l’hôtel Lincoln est juste le monument qui va marquer le démarrage de cette prise de conscience», déclare Fouad Akalay. Et d’ajouter : «Ce bâtiment n’est ni plus ni moins important que d’autres monuments qui sont tombés avant lui ou après lui». Cependant, l’hôtel Lincoln représente un moment de l’histoire, un moment qui selon M.Akalay où la société civile, les architectes se sont manifestés et ont déclaré qu’on ne peut guère démolir impunément des repères de l’Histoire. Cela démontre qu’il a fallu que les Marocains prennent conscience de la nécessité d’accepter leur héritage. Un héritage qui a été légué par la France. « Les Marocains ont du accepter leur héritage coloniale », déclare Fouad Akalay. C’est un phénomène d’acceptation.Mais plusieurs pays ont vécus cette situation. Ce n’est que récemment que l’Espagne a accepté qu’elle était pendant sept siècles arabe. Ce pays a finalement réalisé qu’il avait de la chance d’avoir un patrimoine de cette richesse, ce patrimoine devient aujourd’hui un objet de tourisme. Le Maroc pourrait peut-être un jour suivre l’exemple de l’Espagne qui a fini par accepter le legs architectural arabo-musulman et le préserve.

hassan lorsque tu voudras ouvrir un studio de photos , viens et on l'ouvre a ashdod.


le parc a casa