Le 9 février dernier, était présenté (en version raccourcie de 45 minutes) le documentaire « Les États-Unis et l’Holocauste » au siège de l’ONU, à New York.
Projeté en trois épisodes à la télévision américaine en 2022, le film de Ken Burns dévoile un sombre chapitre de l’histoire des États-Unis.
Il dépeint en effet les conséquences catastrophiques des discours de haine et de la désinformation, et illustre la quête désespérée de liberté de millions de Juifs fuyant les persécutions de l’Allemagne nazie.
Pendant les trois épisodes (qui font tous un peu plus de deux heures), Burns et ses co-réalisatrices Lynn Novick et Sarah Botstein présentent de manière très claire la longue liste d’actions indirectes (ou, dans de nombreux cas, d’inactions délibérées) qui auront finalement entraîné le meurtre de six millions de Juifs.
Le documentaire relate ainsi la montée d’Adolf Hitler et du nazisme en Allemagne à partir de la fin des années 1930, en la plaçant dans le contexte de l’antisémitisme et du racisme au niveau mondial illustrés entre autres par les mouvements eugéniques et des lois racistes américaines, dont certaines n’ont été abrogées que dans les années 1960.
Abordant des faits peu connus, le film raconte les histoires de Joseph, de sa sœur et de quatre autres survivants de la Shoah.
« Au moment où cela nous arrivait, nous ne pouvions pas y croire nous-même », raconte un survivant dans le film. « Alors, cette sauvagerie… Comment nos proches en Amérique auraient-ils pu l’imaginer ? »
Les images, rarement diffusées, proviennent en grande partie du Musée du Mémorial de l’Holocauste des États-Unis.
Le film présente également des exemples de la résistance, de l’héroïsme et de la survie de réfugiés juifs face eux exactions nazies qui ont conduit à un génocide.
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