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ARRIK Delouya des beaux jours, Arrik de toujours, Arrik aux yeux d’enfant émerveillé par Thérèse Zrihen-Dvir

ARRIK Delouya des beaux jours, Arrik de toujours, Arrik aux yeux d’enfant émerveillé par Thérèse Zrihen-Dvir

Que d’écueils devais-tu esquiver pour immortaliser un patrimoine juif dont peu s’intéressaient encore ? Que de rêves et de luttes pour voir la résurrection d’un passé bigarré, touffu et mélodieux, prendre forme, se réincarner. Que de déceptions, que de stratagèmes, que de concessions…

Mais rien n’a été vain.

Tout ce que tu ambitionnais a pris forme… Ton amour pour la paix et l’harmonie voit aujourd’hui ses fruits décorer nos arbres, nos cœurs, nos portes et nos étreintes.

Tu avais raison d’être aussi déterminé, courageux, vaillant, parce qu’il fallait que les cœurs cessent de pleurer et que l’âme prenne son envol vers ces confins de bonheur, enfin mérité.

Tu avais raison de te battre pour que l’arabe marocain admette avoir apprécié et parfois même aimé, ces juifs confinés dans leurs mellahs… Il fallait batailler pour que les tombes juives soient rénovées, pour que le charme de la musique andalouse ne s’éteigne jamais. Pour que la mémoire ne flanche plus et qu’elle ose crier tout haut, l’existence de ces racines qui font de nous des hommes bien meilleurs.

Tu es parti, tu as pris l’envol vers les cieux… et de là-haut tu nous observes et souris de ton succès, de la réalisation de tes rêves les plus fous, puisqu’aujourd’hui, ceux qui se croyaient ennemis ont cessé de l’être et se tiennent la main dans la fraternité, l’affection a jamais renouvelée.

Merci à toi Arrik. Tous les honneurs te reviennent de droit. Merci pour ta persévérance, pour ton travail assidu, pour tes conseils et pour ton grand cœur. Tu devais être béni, puisque tu as su déceler en nous ce que nous avons par négligence, refusé de reconnaître et qui n’est autre que notre évidente fraternité…

Avec toi, il fallait chanter – Si toutes les filles du monde voulaient s’donner la main, tout autour de la mer, elles pourraient faire une ronde.

Si tous les gars du monde voulaient bien êtr’ marins, ils f’raient avec leurs barques un joli pont sur l’onde.

Alors on pourrait faire une ronde autour du monde, si tous les gens du monde voulaient s’ donner la main.

Cher Arrik, tu sais bien que ce n’est qu’un au-revoir… Pour l’instant ton image flotte devant nos yeux plein de larmes…

Paix à ton âme Arrik.

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