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Bussy-Saint-Georges : il manque 900 000 € pour construire la synagogue

Bussy-Saint-Georges : il manque 900 000 € pour construire la synagogue

 

Arrivée la première sur l’Esplanade des religions il y a dix ans, la communauté juive n’a toujours pas de centre culturel et cultuel en dur. La synagogue doit s’élever entre la pagode bouddhiste lao et la mosquée.

« Nous sommes installés ici depuis dix ans. L’esplanade n’existait pas que nous étions déjà là… », soupire Claude Windisch. Pourtant aujourd’hui, la communauté juive de Bussy-Saint-Georges n’a qu’un préfabriqué pour synagogue au début de l’allée de Montespan, quand deux pagodes bouddhistes (taïwanaise et laotienne) et une mosquée en dur ont été construites ces dernières années sur l’esplanade des religions. Un projet de temple hindou vient même d’être lancé.

Celui d’un centre culturel et cultuel juif date déjà d’il y a sept ans. Incluant une salle de prière, il doit être construit à moins de dix mètres de la mosquée. « Au niveau du symbole, nous ne pouvons pas faire mieux, poursuit Claude Windisch, par ailleurs président de l’association de l’Esplanade des Religions et des Cultures (ERC)fondée en novembre dernier. Nous avons coulé une dalle en novembre 2016 et il faut que nous en coulions une seconde de la même taille en avril pour montrer que nous n’abandonnons pas le projet. »

Plusieurs solutions avancées, dont une cagnotte en ligne

Un million d’euros est nécessaire pour construire un lieu capable d’accueillir jusqu’à 150 fidèles. « Il nous manque 900 000 euros, grimace Claude Windisch. Nous ne sommes pas nombreux dans la communauté, à savoir soixante familles ici à Bussy. » Pour obtenir le reste du montant, la communauté s’est tournée vers le Consistoire central israélite de France situé à Paris. « Ils nous connaissent, nous y sommes affiliés mais ils ont un projet de centre européen du judaïsme à Paris en ce moment », ajoute-t-il.

Président de l’ERC, Claude Windisch assure que toutes les religions de la ville « veulent un centre culturel juif ici. L’esplanade n’a pas de sens sinon. Cette solidarité et cet échange culturel, c’est ce qui me fait tenir. C’est possible mais il faut un déclic. »

Grâce à l’arrivée de deux jeunes membres dans la communauté, plusieurs idées pour récolter la somme manquante ont été lancées : continuer à contacter les grands donateurs de la communauté, mettre en place une cagnotte en ligne avec la maquette ou le plan du centre culturel qui permet au donateur de voir où sera utilisé son argent et enfin lancer un message vidéo en espérant qu’il devienne viral. « Si j’ai accepté de prendre la présidence d’ERC, c’est que j’y crois », conclut Claude Windisch.

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