Confession - De Bob Oré Abitbol

Tout le chemin de la vie, c'est de passer de l'ignorance à la connaissance, de l'obscurité à la lumière, de l'inaccompli à l'accompli, de l'inconscience à la conscience, de la peur à l'amour.

Frédéric Lenoir
 

Confession - De Bob Oré Abitbol

Ma vie passe comme des instantanés, des petites photos en noir et blanc, raccrochées l’une à l’autre par des fils invisibles, qui forment un tout et qui racontent  un moment particulier, de mes aventures, de ma vie en somme.

Les images éclatent je me sens moi et un autre à la fois. Je dégringole, je m’étiole, je deviens deux en un, en vingt deux,en mille, en rien, j’existe, je n’existe pas, je suis comme un nuage, je me réinvente à chaque fois!

J’ai une âme tellement immense, tellement surdimensionnée,que parfois  elle déborde de mon corps trop petit,  trop menu pour la contenir toute entière, comme un torrent, comme une avalanche,, pour la supporter, pour la soutenir.
« Pour l’animer » comme on dit!

Elle est plus belle, plus grande que moi cent fois, mille fois! Moi je ne suis rien, rien qu’un petit homme, curieux de tout, vrai-faux prophète, mi-intellectuel, mi-amuseur public  qui ne pense qu’à faire la fête et  l’amour à toutes les femmes que je rencontre tellement je les aime et tellement je les adore!
Encore que je n’en ai qu’une que j’aime à présent!

A rire et à faire rire!
Bien vivre et bien manger!
Être entouré de belles filles, de vrais amis de préférence, de douceur en somme.

C’est dans le regard de l’autre que l’on se voit le mieux.  C’est dans le regard de l’autre,c’est dans l’ame de l’autre quel’ l’on se retrouve parfois.

L’amour, l’amitié tout commence et finit par le not âme.

L’amour, le désir, la tendresse, la passion, les baisers, le serrement contre mon cœur et le tien.

L’amour centre du monde, de l’univers et de la création!

D est amour !

Chaque jour que D fait,  je me lève reconnaissant d’avoir en moi une joie de vivre incommensurable, insatiable, comme quelqu’un de jamais désaltéré et en même temps rassasié, apaisé, d’une plénitude entière et réconfortante.

Au fond il suffit d’avoir un peu d’amour et d’humanité en nous pour réussir sa vie.

L’envie de partir sans regret avec le sentiment d’avoir accompli quelque chose, quelque chose de grand, de géant, de génial et tellement facile au fond.

Une famille, le sentiment d’avoir accompli son rôle d’homme et de femme.

“J’avoue que j’ai vécu” comme dit le grand poète Pablo Neruda.

Ni jaloux,ni envieux, rien! Juste qu’on  nous laisse tranquilles, on n’a rien demandé!
Des amis qui partagent notre appétit de vivre, dans la langueur d’une après-midi d’été, sous les ombrelles, un verre de thé fumant à la menthe ou de vin rosé glacé à portée de main.
Aimer et rencontrer des vraies femmes qui nous aiment comme nous sommes au lieu de nous aimer comme elles voudraient qu’on soit.
Des femmes qui soient nos égales et ne deviennent pas immédiatement nos supérieures dès le moment qu’on leur accorde l’égalité!
Exulter bêtement comme un enfant en quête de tétée
En quête de soleil
Près de la mer de préférence.
N’importe laquelle pourvu que ce soit la Méditerranée
Avec du poisson grillé juste à point!
Être un enfant et un homme à la fois
Ce n’est pas possible?
On n’a pas le droit. Non???
Juste être bien!
C’est tout!
On ne demande rien d’autre!

Mon âme est mon sauveur, elle m’habite complètement. J’ai pu corrompre mon corps mais je n’ai jamais pu corrompre mon âme.

Je la sens comme une partie intime de moi, pure et légère et simultanément complètement étrangère à moi!
Même si je ne la mérite pas, je la remercie de m’avoir choisi,moi,entre tous les êtres, entre tous les humains pour m’habiter, être le contenant merveilleux, heureux de vivre, aimant la vie comme un fou comme je le suis et comme je le fais tous les jours de ma vie aussi loin que remonte ma mémoire!

Celle qui a réussi, à mon corps défendant, à me contaminer heureusement!

Merci pour ça!
Merci cent fois
Merci mille fois!
Merci mon âme!

 Bob Oré Abitbol