Dans la presse arabe: « De quoi être heureux qu’Israël ait détruit les armes syriennes… »

Dans la presse arabe: « De quoi être heureux qu’Israël ait détruit les armes syriennes… »

Il n’est pas nécessaire d’appuyer de soutenir l’un ou l’autre. Quand Israël attaque le régime syrien, il défend sa sécurité et ses intérêts. Et nous sommes prêts à accepter que les forces d’Assad et leurs installations de stockage ont été attaqués, car cela aide à désarmer le régime et à accélérer son effondrement.

Seuls les partisans de l’Iran ont condamné l’attaque. Ils l’ont fait par crainte de Téhéran et de ses alliés, y compris le Hezbollah et Assad… Et non pas à cause de leur hostilité envers Israël.

Deux ans de massacres contre les Syriens non armés a dévoilé le plus grand mensonge de l’histoire du pays, le mensonge de la résistance et de l’opposition. Le régime syrien n’a jamais vraiment été contre Israël, et il n’a pas vraiment défendu Palestine: c’était de la pure propagande. Seulement quelques-uns connaissaient cette vérité, alors que nous avons été séduits par le mensonge.

Le Hezbollah n’a aucun intérêt à protéger le Liban ou à défendre la Palestine. Il s’agit simplement d’une brigade iranienne qui a été fondée il y a plus de 30 ans afin de garantir les intérêts de l’ayatollah à Téhéran. Au fil des années, l’Iran et le clan Assad, ont cherché à détourner la cause palestinienne dans le but de dominer la Syrie, le Liban et de servir les intérêts iraniens.

D’autres groupes et leurs dirigeants ont fait de même- comme Abou Nidal, le fondateur du Fatah, et Ahmad Jibril du Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général, ainsi que d’autres personnalités variées se réclamant de la résistance contre Israël. Chacun d’entre eux avait pour but de confronter et d’assassiner les dirigeants de l’Organisation de libération de la Palestine au titre du défunt président, Yasser Arafat.

Le cabinet du Président égyptien Morsi, qui a condamné les frappes israéliennes, a rejoint Téhéran et Moscou (note du traducteur: et Laurent Fabius) qui ont tous appelé à une « solution politique » de la crise syrienne, à une « réconciliation nationale entre le régime d’Assad et l’opposition. » Ce n’est pas seulement une position honteuse, mais c’est aussi un objectif impossible à atteindre !

Malgré la condamnation égyptienne et iranienne, il est certain que le peuple syrien était heureux que les entrepôts d’armes ont été détruits par Israël. Les syriens seront encore plus heureux quand la Turquie répondra avec des actes et non plus avec des condamnations, aux violations de sa souveraineté.

Les syriens en ont assez de déclarations. Et ils ne sont pas préoccupés par des calculs politiques régionaux. Ce qui importe le plus pour eux, c’est que cette machine de guerre, soutenue par la Russie, l’Iran et le Hezbollah, soit détruite.

Par Abdul Raman Al Rashed – Ashark AlAwsat – JSSNews