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Des victimes du Hamas poursuivent en justice le Crédit Lyonnais

 

Des victimes du Hamas poursuivent en justice le Crédit Lyonnais

 

 

Il y a près de 10 ans, Steven Averbach, un officier de police israélien né au New Jersey, a réalisé qu’un passager de l’autobus dans lequel il se trouvait était un terroriste déguisé en juif orthodoxe. Il a alors pris une décision héroïque qui a sauvé des dizaines de vie, et changé pour toujours le cours de la sienne.

Il a sorti son arme, mais avant qu’il n’ait la possibilité de tirer, le terroriste a fait sauter sa bombe, tuant 7 personnes et en blessant 20 autres. Steven, âgé au moment des faits de 37 ans et père de 4 enfants, a cependant empêché le terroriste du Hamas d’atteindre sa cible, le centre ville densément peuplé, où le bilan aurait été beaucoup plus élevé. Averbach est malheureusement resté tétraplégique, et est mort en 2010 des suites de ses blessures.

La semaine dernière, un juge fédéral de Brooklyn a statué que la famille Averbach, ainsi que les survivants américains et les familles de dizaines d’autres victimes des attaques du Hamas ayant eu lieu en Israël entre 2002 et 2004, pouvait intenter un procès au Crédit Lyonnais. En effet, ce dernier a géré les fonds d’un « organisme de bienfaisance » palestinien alors qu’il savait que celui ci était directement lié au Hamas.

La mère de Steve, Maida Averbach, qui vit dans le New Jersey, a déclaré qu’elle avait bien l’intention d’assister au procès civil, qui devrait débuter cette année à Brooklyn.

« Mon mari et moi étion très heureux quand nous avons entendu la décision du juge », a-t-elle déclaré. « Nous espérons vraiment que ce procès va permettre à tous ces gens qui ont été victimes par le passé de trouver la justice. [Steve] touverait qu’il est temps, grand temps. »

La décision historique rendue par Dora Irisarry, le juge du District Est, a été motivée par le fait que les avocats aient fait valoir que le Crédit Lyonnais savaient que le compte qu’ils géraient pour le « comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens » était une couverture pour le Hamas, et que les fonds transmis avaient contribué à financer 15 actes de terrorisme spécifiques en Israël, causant la mort et les blessures des plaignants. Irisarry a déterminée que dans 14 des 15 cas, il y avait suffisamment de preuves pour relier directement avec les atrocités, déclarant que « un jury raisonnable pourrait conclure que les montants conséquents d’argent envoyé par l’accusé à des organisations de façade du Hamas était une raison majeure ayant permis au Hamas d’être en mesure d’accomplir les attentats terroristes concernés ».

Les attentats concernés inclus certains des plus tristement célèbre de l’histoire israélienne : 5 attentas de bus ayant tués 73 personnes et été la cause de centaines de mutilés, l’attentat du Park Hotel de Netanya un soir de Seder de Pessah ayant coûté la vie à 30 personnes, celui du Café Frank Sinatra à l’Université Hébraïque de Jérusalem (9 morts) et celui d’un club social de Rishon le Tsion (15 morts). Le Hamas a revendiqué une responsabilité unique ou partagée avec d’autres groupe terroristes dans chacun des 14 attentats retenus. Dans le quinzième, une attaque au mortier ayant tué une femme de 24 ans, le juge a décidé qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves que le Hamas était effectivement l’auteur.

La juge a constaté que le Crédit Lyonnais avait émis des préoccupations concernant les fonds de « l’organisme de bienfaisance » dés 1997, et avait à nouveau fait part de ses préoccupations à l’organisme français de sécurité financière, mais avait cependant gardé le compte ouvert jusqu’en 2003.

« Elles [les banques] aiment à penser que cela est nuancé et qu’elles se situent dans une zone grise, mais le point de fond que nous défendons est que les personnes qui aident ceux qui ciblent les autobus, les cafés, … se sont sorties du contrat social., a déclaré le procureur Gary Osen, qui représente différents plaignants dans ces poursuites contre le Crédit Lyonnais depuis bientôt dix ans.« Malheureusement, à notre avis, le Crédit Lyonnais, et d’autres, étaient plus préoccupés par leur petites affaires financières et par leur propre exposition juridique, bien plus que par le fait de mettre entre les mains du Hamas des millions de dollars. »

Le procureur Stephen Landes, qui a pas le passé remporté un certain nombre de procès très médiatisés contre ce genre de soutien du terrorisme, a déclaré à Fox News que ces procès avaient incité les banques à arrêter de fermer les yeux sur ces clients qui utilisaient leurs services pour collecter, puis dépenser de l’argent pour des attaques terroristes. « Le juge comprend que les banques jouent un rôle très important dans le financement du terrorisme », a-t-il déclaré. « Les banquiers – s’ils ont un cerveau – sont maintenant beaucoup plus vigilants que par le passé à ne pas fournir de soutien financier aux organisations terroristes. »

Maida Averbach dit que le long combat qu’elle mène pour obtenir justice pour son fils et d’autres victimes vaut la peine d’être mené. « Il y a beaucoup d’autres familles qui ont malheureusement été frappées de tragédies similaires », a-t-elle déclarée. « Nous avons une responsabilité envers la famille, particulièrement envers ceux qui nous ont quittés et pour lesquels un horrible changement de vie a eu lieu. Malheureusement, cela ne nous ramènera pas nos proches. »

NDLR : il y aura-t-il bientôt des procès similaires lancés cette fois ci contre les états qui, en finançant directement et en toute conscience les « salaires » des terroristes palestiniens, se rendent coupables du même type de complicité, et ce alors que les rapports leur signifiant l’utilisation de leur argent pour financer la terreur sont légions ?

Par Fox News – Adaptation JSSNews

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