Eldad Mizrahi : « Tel-Aviv n’est plus une ville antireligieuse ! »
Par raccourcis de la pensée, on a souvent opposé « Jérusalem-la-religieuse » à « Tel-Aviv-la-laïque ». Cela était peut-être vrai un temps, mais l’image d’une Tel-Aviv réfractaire à tout ce qui est religieux est peut-être en train de s’effriter. Selon Eldad Mizrahi, président du Conseil religieux de Tel-Aviv, « il y a aujourd’hui une grande soif de judaïsme et une demande croissante en structures religieuses dans la métropole, y compris de la part de milieux qualifiés de non-religieux ». Mizrahi espère « que cette année, la majorité des restaurants de la ville ne proposeront pas de h’ametz à leurs clients, et que la vente ostensible de h’ametz sera plus restreinte encore que l’an passé ». Il y a encore tout de même pas mal de commerces tel-aviviens qui vendent du h’ametz à Pessah’ mais très peu le font de manière démonstratrice. Mizrahi indique « que les quelques restaurants des rues Dizengoff, Allenby ou Ben-Yehouda qui attirent chaque année les caméras pour montrer fièrement qu’ils proposent du h’ametz ne sont plus désormais représentatifs de la ville de Tel-Aviv ». « Par contre », précise-t-il, « l’atmosphère de la ville change : il y a maintenant de plus en plus de soirées de séder collectives organisées, de nouvelles stations de cachérisation des ustensiles et de distribution de bienfaisance pour les plus démunis ». Mizrahi relève également « le rôle très utile des ‘garinim toraniim » (noyaux de familles religieuses) qui se sont installés dans des quartiers réputés laïcs et qui y exercent une influence bénéfique ».
Israel7.com
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