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Elie Chouraqui : "La grande aventure quand j'étais petit, c'était de venir marcher sur les Planches"

Elie Chouraqui : "La grande aventure quand j'étais petit, c'était de venir marcher sur les Planches"

 

"Pour moi, fouler ces Planches de Deauville, c'était comme monter les marches du Festival de Cannes, se souvient Elie Chouraqui. Il y avait quelque chose de mystérieux autour des Planches : je me disais que j'allais y rencontrer des gens extraordinaires, voire des choses que je ne verrais nulle part ailleurs". Ainsi le réalisateur dépeint-il le Deauville de son enfance, le sourire aux lèvres.

"DEAUVILLE, UN VILLAGE OU S'EXPRIME UNE FORME DE PLAISIR"

J'ai eu plusieurs époques à Deauville, explique-t-il. Celle, donc, où j'étais petit et venais sur les Planches avec ma mère en particulier, car mon père travaillait beaucoup. Il y a eu ensuite, vers 18-19 ans, l'époque à laquelle j'ai rencontré Claude Leclouch qui venait d'acheter un manoir à Villers et qui était déjà une star. C'était l'arrivée devant chez Miocque, avec des voitures décapotables... C'était un monde surréaliste pour le petit garçon que j'étais ! Après, il y a eu le Deauville de mes premières payes, où je venais avec des filles en week-end et cherchais des hotels pas trop chers. C'était le Deauville des premières amours, des endroits où l'on se cache, où l'on espère qu'il ne va faire faire beau pendant trois jours pour pouvoir rester à l'intérieur... C'était les vacances à deux heures de Paris. Puis, ça a été, dans les années 1980-1990, le Deauville de l'amitié, des copains, des retrouvailles, des grandes tablées. Il y avait le Festival du cinéma qui recommençait... On venait en septembre car il y avait moins de monde, et puis l'arrière-saison est toujours belle ici !", plaide ce fidèle de Deauville. "C'est vraiment une ville, un village qui a marqué mon existence sans que je n'y ai vécu réellement, mais qui a toujours été un point où devait s'exprimer une forme de plaisir."

Elie Chouraqui a débuté au cinéma en tant qu'assistant réalisateur de Claude Lelouch, puis de Claude Pinoteau (La Gifle, 1974) et d'Yves Robert (Un éléphant, ça trompe énormément, 1976). En 1978, Elie Chouraqui écrit, réalise et produit son premier film, Mon premier amour, qui rencontre un véritable succès. Sa carrière est lancée. Suivront d'autres longs métrages dans lesquels il aborde les thèmes de ses origines juives, des droits de l'Homme, de la liberté, de l'amour et de l'espoir. Hollywood lui ouvre ses portes avec la sortie en 1987 du thriller Man on fire. En 1993, le réalisateur signe la comédie Les Marmottes, puis le drame Les Menteurs en 1995. En 2000, Elie Chouraqui monte, avec Pascal Obispo, la comédie musicale Les Dix commandements. Un an plus tard, il revient au cinéma avec Harrison's Flowers, inspiré d'une histoire vraie. En 2009, il met en scène la comédie Celle que j'aime avec Marc Lavoine.

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