ET DIEU DIT QUE LA LUMIÈRE SOIT ! par Thérèse Zrihen-Dvir
Et la lumière fut…
Et avec la lumière vint l’oiseau sur l’arbre,
Qui venait à peine d’émerger du sol fertile,
Et la fleur étendit ses bras et ouvrit ses pétales
Pour glorifier son Créateur
Elle exhala son parfum qui réveilla l’homme de son sommeil,
Et la femme tendit son bras pour cueillir le fruit,
Ce même fruit si invitant, qui lui était défendu…
Le tonnerre alors gronda, les vents se levèrent, les nuages couvrirent les cieux,
Et soudain, la pluie se mit à tomber, et l’océan à enfler ses vagues
Qui vinrent frapper le sable fin aux pieds des récifs,
DIEU vit la détresse de toute Sa Création face au premier crime,
Face au premier sursaut de la vie, à la première étincelle des sens…
De l’intelligence…
Il observa le désarroi de l’homme, de la femme, de tous les éléments,
Et tendit son aile pour les protéger tous de Sa propre colère, Son déchaînement,
Il couvrit alors l’homme et la femme de peaux pour les protéger de l’intempérie,
Et dit à la lumière de ne jamais s’éteindre, de ne jamais plonger toute Son Oeuvre,
Dans les ténèbres, dans l’obscurité, dans la colère, dans le mal,
Et c’est ainsi qu’Il déposa une fiole d’huile sainte dans les décombres du temple
Pour qu’elle rétablisse la lumière qui ne doit jamais nous quitter,
Pour nous prouver une énième fois….
Qu’Il ne nous a jamais oubliés.
Hag Ourim Sameach
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