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Gaza : la France unanime participe au sacrifice de Moloch

Gaza : la France unanime participe au sacrifice de Moloch(011705/18) [Breaking News]

Par Ilan Tsadik © MetulaNewsAgency

 

Une fois n’est pas coutume, commençons par la fin pour déterminer qui est responsable des morts de Gaza :

 

Dans un petit territoire virtuel, autonome et souverain, situé au bord de la mer, des habitants sont allés se promener sur une jetée surplombant une falaise. Mais cette jetée, par mauvais temps, est glissante et 20 personnes, jour après jour de la semaine dernière, sont tombées à la mer et ont péri.

 

Le roi de ce territoire, celui qui en détient la gouvernance, au lieu d’interdire l’accès à la jetée, a promis entre cent et trois cents dollars à qui l’emprunterait, et de 3 000 à 5 000 dollars aux familles de ceux qui perdraient la vie.

 

Je ne parle que de la responsabilité gouvernementale de celui qui détient le pouvoir exécutif de ce royaume. Sous toutes les formes de régimes, la première obligation du détenteur de l’autorité consiste à protéger la vie de ses administrés, et s’il ne dispose pas des forces de police suffisantes pour empêcher la population de se promener sur la jetée mortelle, cela n’efface pas son obligation de lui en interdire l’accès et de la menacer de sanctions afin de la dissuader de mettre son existence en danger.

 

Or, dans le califat de Gaza, le souverain Hamas a fait précisément le contraire : il a encouragé les gens, en promettant des récompenses pécuniaires, à se rendre massivement sur la jetée. Ce qui fait de lui l’unique responsable de la mort des 80 Gazaouis qui ont succombé les jours suivants.

 

L’attitude du souverain Hamas est bien évidemment constitutive d’un crime contre l’humanité, caractérisé par un sacrifice humain ; l’analyse sereine de la situation, très simple au demeurant, ne laisse pas de place au doute. Et la nature du risque encouru n’a pas d’importance au crible de cet examen : l’unique responsable de ces décès, ce n’est ni la jetée, ni le mauvais temps, ni la falaise, ni les poissons.

 

C’est le Hamas. Et ceux qui accusent la jetée, le mauvais temps, la falaise et les poissons, en exonérant le Hamas de sa responsabilité, ou en lui trouvant des circonstances atténuantes, se constituent complices objectifs de son crime. C’est le cas des media et du gouvernement français dans leur globalité.

 

Quant à la preuve de l’attribution des rémunérations au suicide, on en trouve notamment la trace dans un article Guillaume Gendron dans Libération ; il a simplement recopié l’un des nombreux communiqués du Hamas allant dans ce sens.

 

Voilà ce qu'écrivait Gendron, qu’on ne peut pas soupçonner d’être un partisan d’Israël, de son gouvernement ou de son armée :

 

"(…) le Hamas a annoncé que chaque blessé par balle recevra un chèque (entre 200 et 500 dollars, soit entre 160 et 400 euros, selon la gravité de sa blessure) et les familles endeuillées 3 000 dollars (2 400 euros) d’indemnités".

 

Considérons maintenant la corrélation entre l’ouverture de l’ambassade américaine à Jérusalem et les manifestations à Gaza, à la frontière avec l’Etat hébreu, telle que mise en exergue par toute la presse tricolore, de L’Humanité à Paris-Match, en passant par Le Point (qui s’est distingué pour l’occasion), le Figaro, Le Monde, et toutes les chaînes de télévision.

 

En nous demandant s’il avait fallu, par le passé, un transfert d’ambassade pour que le Hamas tire spontanément 18 000 roquettes sur les villages limitrophes israéliens et jusqu'à Tel-Aviv. Des Katiouchas pour la plupart arrêtées par Israël grâce au Dôme de fer.

 

Avait-il fallu un transfert d’ambassade pour que le Hamas creuse plus de 40 tunnels stratégiques (des ouvrages uniquement destinés à kidnapper des Israéliens et à les tuer) – avec l’argent de l’aide humanitaire -, qui ont été repérés et détruits grâce à de nouvelles technologies développées par les ingénieurs de l’Etat hébreu ?

 

Or le Hamas – le mouvement de la résistance islamique palestinien – s’il ne s'attaque pas à Israël n'a pas de raison d'être : si ses membres étaient des champions en agriculture, cela se saurait depuis longtemps.

 

Ce n’est donc pas le déménagement de l’ambassade américaine dans la capitale historique et spirituelle du seul peuple d’Israël qui a provoqué les émeutes de Gaza. Ce déménagement n’a pas "provoqué" des manifestations spontanées, mais a été instrumentalisé par le Hamas afin de fomenter des émeutes. Et de couvrir des actes de guerre programmés – enlèvement de soldats et de civils israéliens, assassinats – en dissimulant ses miliciens armés parmi la foule poussée vers la jetée ou vers la frontière.

 

Et si l'ambassade avait été inaugurée le 15 juin, ils auraient provoqué des émeutes le 15 juin. Et si l’Amérique n’avait pas déménagé son ambassade à Jérusalem, ils auraient trouvé un autre prétexte.

 

Peu de gens en France le savent, parce que cela a été savamment dissimulé par les media tricolores, mais samedi dernier, en pleine "Marche du retour", le Khe’l Avir, l’Aviation israélienne, a bombardé l’un de ces tunnels de la mort à quelques dizaines de mètres du point de passage d’Erez. L’endroit par lequel des dizaines de milliers de malades de Gaza, dont les proches des dirigeants du Hamas, viennent recevoir des soins dans les hôpitaux hébreux. Difficile d’imaginer un acte plus cynique et plus criminel.

 

Toujours dans la même période, mais plus au Sud, le mouvement de la résistance islamique palestinien a fait exploser le conduit qui fournit le gaz à la bande côtière, de même que le tapis roulant qui achemine l’essentiel des denrées et des marchandises dans l’enclave palestinienne. Suite à cet attentat, Israël n’avait pas d’autre choix que de fermer momentanément le poste de transit.

 

Si l’on dissimule les raisons de ces décisions, le public ne voit plus qu’une attaque aérienne contre un point du territoire palestinien et la fermeture de Kerem Shalom, sans avoir la possibilité de connaître les raisons hyper-légitimes qui les ont induites.

 

Cette semaine, Tsahal a acheminé des médicaments et du matériel médical en provenance de ses propres stocks, ainsi que d’organisations humanitaires internationales et arabes, afin de soutenir l’effort des médecins de Gaza. Le Hamas ne les a pas laissé entrer.

 

Cette organisation terroriste est évidemment la seule à blâmer pour les cent morts à proximité de la frontière. Ouvrir le feu ne signifie pas toujours que l’on assassine ; Tsahal applique le principe de la défense territoriale, il défend son territoire et les citoyens dont il est responsable de la sécurité. S’il ne l’avait pas fait, les miliciens du Hamas et la populace conditionnée depuis l’enfance auraient investi les agglomérations israéliennes et ils n’y auraient pas distribué des roses et du chocolat ! Les commentateurs antisémites feignent de l’ignorer.

 

Contrairement aux mensonges qu’ils répandent, toutes les chancelleries n’ont pas crié au massacre avec le gouvernement et les journaleux antisémites de l’Hexagone : outre les USA et plusieurs autres Etats, l’Australie et l’Allemagne ont décrété qu’Israël avait parfaitement le droit de défendre son territoire et sa population.

 

Un autre élément vient démontrer au-delà du doute sensé que c’est l’organisation terroriste qui impose sa dictature sur Gaza qui a dirigé, contrôlé et orienté les "manifestations pacifiques spontanées" de ces derniers jours :

 

mardi, en effet, le Hamas a décidé qu'il y avait suffisamment de morts pour sa propagande, et il n'a envoyé personne mourir le long de la frontière. Il a annoncé 2 morts mardi - contre 60 lundi ! - mais ce n'est pas même vrai ; personne n'a été tué avant-hier selon les informations en notre possession.

 

Mardi, c'était pourtant le jour de la Nakba, chaque année, le jour principal de la "révolte" des Palestiniens ! Chaque année, des affrontements, parfois violents, ont lieu en Cisjordanie et même dans les régions arabes à l’intérieur d’Israël.

 

Cette année, on a connu, à part de minuscules attroupements, le Jour de la Nakba le plus tranquille depuis des années. Y compris en bordure de Gaza.

 

Que s’est-il passé ? Les manifestants pacifiques spontanés ont tous décidé qu’ils allaient rester chez eux le Jour de la Nakba, alors que le Hamas avait prévu et annoncé que devait s’y dérouler le rassemblement le plus massif des deux semaines de protestations ?

 

Ils ont oublié où se trouve la frontière ? Ils ont décidé d’eux-mêmes, à l’unanimité, de ne pas y prendre part ? Il y avait du football à la télévision ?

 

Est-il seulement permis de prétendre être naïf à ce point pour ne pas avoir remarqué la différence ?

 

En fait, ce sont cinq frappes de l’Armée israélienne sur des objectifs soigneusement sélectionnés situés à l’intérieur de Gaza, en riposte à des tirs de miliciens et à l’interception de poseurs de bombes contre la barrière de sécurité, qui ont dissuadé Ismaïl Hanya et ses complices de poursuivre le sacrifice de Moloch.

 

Il y avait quatre raisons pour empêcher enfin de sacrifier des vies humaines : 1. Ils avaient aligné suffisamment de cercueils de leurs administrés pour les besoins de leur propagande macabre. 2. Ils ont compris que les futurs raids du Khe’l Avir allaient les prendre pour cibles eux, et non plus seulement ceux qui tentaient de franchir la frontière. 3. Tsahal allait révéler que parmi les 61 tués de lundi, il n’y avait pratiquement pas de femmes ni d’enfants, et qu’au moins 50 morts étaient des miliciens membres d’Ezzedine al Qassam. Et surtout 4. Le mouvement de la résistance islamique avait déjà perdu 50 (au moins) de ses combattants d’élite, sans obtenir le moindre succès, et l’enthousiasme des miliciens pour aller se faire trucider pour rien était en très nette diminution.

 

C’était le dernier moment pour le Hamas pour communiquer sur le fait que la "Marche du retour" n’était en réalité qu’une opération militaire camouflée en manifestation pacifique. Pour le dire à sa façon, avant que les Israéliens ne le fassent à sa place de manière plus crue, avec noms, âges, fonctions au sein d’Ezzedine al Qassam (la branche armée du Hamas), et même de nombreuses photos de ces miliciens en uniforme.

 

C’est le Dr. Salakh al Bardawil, membre du bureau politique du Hamas, l'un des leaders les plus importants de l’organisation terroriste dans la bande de Gaza, que l’on a envoyé déclarer sur Baladna TV [ara. : notre pays], que "50 parmi les 61 morts de dimanche étaient des miliciens du Hamas".

 

Cela constitue évidemment l’aveu que la "Marche du retour" n’était pas l’expression d’une manifestation populaire spontanée en réponse à l’aménagement de l’ambassade U.S. à Jérusalem. Ce, d’autant plus qu’al Bardawil a précisé lors de son interview que les miliciens tués étaient desshahid [martyrs], il a également employé les mots moudjahidines [combattants, résistants] et Saïf-Al-Islam [épée de l’islam]. Ils étaient donc, sans l’ombre d’un doute raisonnable, au vu du vocabulaire utilisé, en mission opérationnelle, et non à titre privé, afin de prêter main forte à d’éventuels manifestants civils.

 

Mais c’était aussi un coup dur pour les journalistes et responsables politiques d’autres pays, en particulier en France, où la presse, unanime, ne parle que de cela, en mettant en exergue le lien entre l’inauguration de l’ambassade et la "manifestation pacifique", en multipliant les mentions de bain de sang, de massacre, de comportement disproportionné des soldats de Tsahal, et les condamnations du Quai d’Orsay et de l’Elysée.

 

Obligée, pour ne pas être débordée elle aussi par d’autres sources d’informations, d’annoncer la confession de Salakh al Bardawil, l’AFP s’est également fendue d’un communiqué. Il est intentionnellement brouillon, citant la déclaration du chef du Hamas mais sans en déduire les enseignements qu’elle impose. Et particulièrement, en maintenant, contre toute évidence, ses accusations précédentes contre Tsahal et Israël, et accusant de surplus l’Etat hébreu d’utilisation inappropriée de la déclaration du Hamas :

 

(AFP extrait) "Mais l'armée et le gouvernement israéliens, confrontés à une vague de réprobation après la mort de près de soixante Palestiniens sous des tirs israéliens lundi et deux autres mardi, se sont saisis de ces propos pour contester le caractère pacifique des manifestations et maintenir que celles-ci étaient orchestrées par le Hamas." 

 

???

 

Si au moins 50 des soixante morts de lundi étaient des miliciens du Hamas, comment peut-on prétendre à une "MANIFESTATION PACIFIQUE" ?

 

Et comment, dans ces conditions, une personne sensée peut-elle soutenir que l’opération n’était pas organisée par le Hamas ?

 

On dépasse à l’occasion de cet incident les frontières du seul antisémitisme, on touche à la prestidigitation antisémite !

 

C’est juste ignoble : Israël s’est SAISIE du fait que 85 pour cent des morts durant cette opération appartenaient à la Waffen SS pour l’attribuer à l’Armée allemande !!!

 

Au vu de ce qui précède, la responsabilité unique du Hamas n’est pas contestable. L’organisation terroriste a encouragé ses administrés au suicide afin d’obtenir le nombre le plus élevé possible de morts et d’en accuser, avec l’aide de journalistes et de gouvernants sympathisants islamistes, antisémites ou très, mais alors vraiment, très très bêtes, l’Etat d’Israël et son armée.

 

Outre la situation à Gaza, nous sommes ici fortement préoccupés par l’unanimisme virulent qui s’est exprimé contre Israël dans la presse, sur toutes les chaînes de télévision et au sommet de l’Etat français. Au besoin, par déguisement des faits ou par omission. Il y a des postures que l’on peut comprendre lorsqu’elles émanent d’un tyran islamiste comme Erdogan, mais pas de pays d’Europe occidentale, membres de l’Union Européenne.

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