La calèche, un parfum de l’histoire dans les rues de Marrakech

La calèche, un parfum de l’histoire dans les rues de Marrakech

La calèche, connue dans la ville de Marrakech, a une longue histoire, raison pour laquelle elle n’a pas perdu son attrait et son charme avec le temps qui passe, et a réussi à résister au développement et au changement, restant le moyen préféré de transport pour les touristes, qui tiennent à y monter lors de leur visite à la Ville Ocre.

Ces calèches, dont le nom remonte au latin “coche” (qui signifie char en espagnol), ont été utilisées comme moyen de transport dans le passé, mais elles sont devenus depuis l’indépendance du Maroc un service de tourisme qui enrichit l’offre touristique de Marrakech au profit des visiteurs en quête d’exclusivité, d’originalité et d’exotisme.

Ils ne dépassent pas les 150 véhicules, et se rassemblent dans des parking spéciaux et  connues, qui sont le point de départ et de retour, et attendant les client qui aimeraient faire un tour de la ville en toute tranquillité, pour voir le charme des lieux et sentir le parfum de l’histoire dans les ruelles étroites de la médina.

La calèche est considérée comme un moyen de transport écologique par excellence. Elle est apparue au 19e siècle, plus précisément en 1911, d’après certaines sources. Elle était utilisée par les communautés étrangères qui se sont installées à cette époque dans le Royaume, notamment les marchands britanniques. Puis elle est devenue le moyen de transport préféré de certaines personnalités éminentes de la société et des hauts représentants des autorités. Durant le protectorat, les habitants l’utilisaient pour se déplacer entre les ruelles de la ville avant l’apparition des taxis.

Ce moyen de transport a peu d’homologues dans les villes du monde, à l’exception de Vienne, Rome et la Tunisie. Il est classé patrimoine mondial par l’UNESCO. Aujourd’hui, il résiste aux changements de la société, et les impacts du Covid-19, qui a causé une grande souffrance a ses propriétaires, vu le manque de soutien et la baisse de l’activité touristique, qui s’est rétablie il y a quelques mois seulement avec l’afflux de touristes étrangers et nationaux à Marrakech, s’attendant à plus d’intérêt de la part des autorités envers ce produit touristique culturel unique.