"La démocratie israélienne est en danger", affirme le New York Times
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"L'Israël que nous connaissions n'est plus"
Le prochain gouvernement Netanyahou met la démocratie israélienne en danger, affirme un éditorial du New York Times publié ce samedi qui affirme également : "L'Israël que nous connaissions n'est plus." Si l'éditorial note que "les élections en Israël connaissent souvent des issues inattendues", qui s'inscrivent dans "la fière tradition d'Israël en tant que démocratie turbulente et pluraliste", il relève que "le gouvernement d'extrême droite qui arrivera bientôt au pouvoir semble être de façon inquiétante, fondamentalement différent de tous les gouvernements passés en Israël".
Le journal affirme que les partis ultrareligieux et ultranationalistes", qui composent la nouvelle coalition, "mettent en danger l'idéal d'un État juif et démocratique". "Le gouvernement de Netanyahou représente une menace importante pour l'avenir d'Israël - pour sa direction, sa sécurité et même pour l'idée d'une patrie juive."
Selon l'article, la position des membres du gouvernement pourrait rendre militairement et politiquement impossible la réalisation d'une solution à deux États. L'administration Biden, selon le journal, devra faire tout ce qui est en son pouvoir pour exprimer son soutien à l'égalité des droits et à l'État de droit en Israël, "comme elle le fait dans d'autres pays".
Le New York Times met en garde contre un gouvernement composé de personnes qui appellent entre autres "à étendre les colonies et à les annexer, à changer le statu quo sur le mont du Temple et à saper l'autorité de la Cour suprême
Le New York Times met en garde contre un gouvernement israélien fragile, composé de personnes qui appellent entre autres "à étendre les colonies et à les annexer, à changer le statu quo sur le mont du Temple et à saper l'autorité de la Cour suprême". Le quotidien américain note, dans la foulée, qu'Itamar Ben Gvir a été reconnu coupable de terrorisme, que Betsalel Smotrich est un fervent partisan de l'annexion de territoires de Cisjordanie, et qu'Avi Maoz se qualifie lui-même de "fier homophobe".
"Ces positions sont inquiétantes et les dirigeants américains doivent le dire", selon l'éditorial, qui souligne que, par le passé, la plupart des coalitions israéliennes qui comprenaient des partis religieux ou nationalistes incluaient également des partis plus modérés, qui équilibraient les positions au sein du gouvernement. "Tout cela est maintenant menacé", affirme le papier, qui conclut : "Le soutien de l'Amérique à Israël reflète le respect que les deux pays ont pour les idéaux démocratiques. Biden et Netanyahou devraient faire tout ce qui est en leur pouvoir pour réaffirmer cet engagement."
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