La Fontaine d’ici et de là-bas
Il n’existe pratiquement aucune langue dans laquelle les fables de La Fontaine n’aient été traduites. Si bien que sa renommée et ses « morales » sont connues par tous, et sur tous les continents. On en trouve du reste de nombreuses variantes et adaptations selon les lieux.
Pour une raison que je ne m’explique pas, j’ai toujours caressé le projet d’en recomposer une en mélangeant les deux langues qui font partie de ma culture, le Français et l’Arabe. Une sorte de clin d’œil ou de sourire que je m’adresse ainsi qu’à tous ceux dont la même culture est profondément enracinée autour de ces deux langues.
Le premier résultat ayant enthousiasmé mes proches, je me suis enhardi à en écrire quelques autres avec l’aide d’un ami qui maîtrise mieux que moi la langue arabe. Merci à lui.
Mais qu’on ne s’y trompe pas. L’exercice n’est pas aussi aisé qu’il y parait !
Il faut en effet pour chaque vers trouver le bon équilibre, le bon dosage, la bonne musique des mots et des rimes, et les locutions arabes les plus justes. L’objectif étant de garder à la fable son esprit originel tout en la dotant d’un côté « spirituel » propre à faire rire ou sourire. Tâche d’autant plus ardue que le Français est une langue essentiellement basée sur les mots, alors que l’Arabe est une langue plus idiomatique, basée sur les images.
J’espère que ce travail inspirera certains fidèles de « Dafina » et que leurs productions rejoindront ce que j’ai appelé avec un brin de malice « La Fontaine d’ici et de là-bas ».
Bonne écoute
Henri Lévy - henrilevy.77@gmail.com
Commentaires
j'en connais une le laboureur ou oladou,un riche herrat sentant moto kreba fais venir ouladu leur parla bla shud gardez vous kalhoum de vendre l'hirata di halaoulna youaldina etc etc.... c'est assez long
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