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La repugnante decheance de la presse francaise

La répugnante déchéance de la presse française (info # 010508/18) [réinformation]

Par Guy Millière © Metula News Agency

 

En lisant les articles qui concernent Israël dans la presse française, je ne peux, la plupart du temps, m’empêcher de ressentir un irrépressible dégoût. Cela commence avec le vocabulaire qui, à lui seul, pourrait m’inciter à cesser de lire ces textes. “Cisjordanie occupée”, “Jérusalem Est occupée” (encore), “Gaza sous blocus israélien” [depuis dix ans. Ndlr.], “colons”, “colonies”, et j’en passe. C’est un vocabulaire de propagande, de falsification et d’incitation à la haine. Ce n’est pas une façon de décrire la réalité, mais une façon de l’occulter. Avec des buts précis et malfaisants.

 

Au-delà du vocabulaire, il y a les descriptions selon lesquelles les “Palestiniens” sont toujours “opprimés”, “désespérés”, et innocents, au point que lorsque certains d’entre eux assassinent des Juifs, ce sont eux qui sont dépeints dans les media français comme les victimes.

 

Au-delà des descriptions, il y a les occultations. Désormais, très souvent, lorsqu’un Juif israélien est assassiné par un “Palestinien”, la presse française ne signale même plus l’assassinat, comme si la vie d’un Juif israélien avait si peu de prix que signaler un assassinat était aussi inutile qu’évoquer l’écrasement d’un moustique sur un pare-brise. C’est uniquement lorsqu’un assassinat de Juif israélien est particulièrement atroce ou fait partie d’un assassinat collectif qu’un article peut en traiter, et quand bien même il s’agit chaque fois d’un acte horrible et répugnant, la description inhérente à l’article s’efforce en général d’édulcorer ce qui est décrit.

 

Quand Israël mène une opération humanitaire pour sauver de Syriens de la mort ou contribue à des exfiltrations depuis les régions du sud de Damas, comme ce fut le cas récemment pour des Casques Blancs, l’opération est passée sous silence dans la presse tricolore, ou présentée comme une opération dans laquelle ce serait la France qui aurait joué le rôle essentiel.

 

Au-delà des occultations, il y a la présentation des ennemis d’Israël. L’Autorité Palestinienne est décrite constamment comme régie par un gouvernement semblable à des dizaines d’autres gouvernements sur Terre, et pas comme la tyrannie raciste et corrompue qu’elle est. Et les incitations à la haine antijuive dont regorgent les media que gère l’Autorité susdite, et les manuels scolaires qu’elle utilise dans les écoles qu’elle administre sont constamment occultés, tout comme les propos de plus en plus infects tenus ces derniers mois par son chef, Mahmoud Abbas.

 

Le Hamas est décrit quant à lui, comme un “mouvement de libération”, jamais comme un mouvement terroriste raciste djihadiste aux objectifs génocidaires, et la situation de délabrement qui règne dans la bande de Gaza est toujours attribuée à Israël, jamais au comportement monstrueux d’une organisation méprisable (aujourd’hui en pleine décomposition). L’Iran des mollahs, qui ne cesse de menacer Israël d’un nouvel holocauste, et dont les buts génocidaires sont encore plus explicites que ceux du Hamas, est présenté comme un régime avec lequel le monde occidental pourrait s’entendre et comme ayant un président “modéré”, “élu démocratiquement”, en la personne de Hassan Rohani. La présentation du Liban sous le joug du Hezbollah ou de la Turquie d’Erdogan est aussi mensongère, biaisée, tronquée et, partant, scandaleuse.

 

Au-delà de la présentation des ennemis d’Israël, il y a le choix soigneux des “héros” qu’on décrit aux lecteurs français. Le magazine Paris Match a, il y a quelques semaines, offert sa couverture à un homme directement responsable de l’assassinat de centaines de Juifs israéliens, Ismaïl Haniyeh, ex-numéro 1 du Hamas. Et l’article qui accompagnait le reportage photographique traçait de cet archi-terroriste un portrait élogieux. J’en suis venu un instant à penser que si l’auteur des photos et le rédacteur de l’article avaient pu rencontrer Abou Bakr al Baghdadi au temps où il semblait puissant, et faisait torturer, massacrer, crucifier, décapiter les gens à tours de bras, ils n’auraient pas hésité à lui baiser les pieds. Puis je me suis ravisé : Abou Bakr al Baghdadi assassinait des gens qui n’étaient pas juifs, ce qui l’a sans doute disqualifié. Alors qu’Ismael Haniyeh étant un tueur de Juifs, cela ne pouvait apparemment que le rendre plus sympathique aux yeux de “journalistes” qui ne sont absolument pas antisémites, non...

 

Ces derniers jours, une “héroïne” a été célébrée par l’ensemble de la presse française : Ahed Tamimi. Celle-ci n’a pas de sang sur les mains, tout au moins pas encore, mais elle est une propagandiste venimeuse, abjecte et antisémite, ce qui la qualifie afin d’être une “héroïne” de la presse française.

 

Son seul titre de gloire est d’avoir giflé des soldats de Tsahal [la presse française ampute intentionnellement l’information : elle leur a aussi craché au visage, les a insultés et menacés. Ndlr.]. Ce sont des actes qui, dans les pays du monde musulman lui auraient valu de croupir en prison pour très longtemps ou d’être d’ores et déjà six pieds sous terre ; mais les soldats qu’elle a giflés étant israéliens, elle n’a passé que huit mois en prison. Plutôt que souligner qu’elle a l’immense chance de s’en être prise à des soldats de l’armée d’une démocratie exemplaire, la presse française la présente comme une “courageuse résistante”, et gomme, sans en avoir le droit, les paroles les plus vomitives qu’elle peut tenir et qui pourraient éveiller les soupçons du lecteur.

 

Il y a dans tout cela les traces omniprésentes d’une déchéance morale répugnante. Le plus terrible est peut être que ceux qui font les photos et écrivent les articles n’ont même pas honte de ce qu’ils font.

 

Le plus effrayant est qu’il n’existe quasiment aucun politicien français pour dénoncer cette déchéance morale (je connais deux députés français qui ont encore des valeurs éthiques, je pourrais peut-être en ajouter un troisième, c’est infiniment peu).

 

Il est vrai que la politique étrangère de la France concernant Israël est depuis des décennies porteuse d’une déchéance morale tout aussi répugnante.

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