Le Liban « entre les mains de l’Iran et du Hezbollah »
Le Liban est pris « en otage entre les mains de l’Iran et du Hezbollah », a déclaré jeudi à des médias locaux le chef du parti d’opposition Kataeb.
Les prochaines élections législatives prévues en mars sont « un choix entre la vie et la mort », a par ailleurs averti Sami Gemayel, tandis que le pays est frappé par une crise dévastatrice.
Selon le gouverneur de la Banque centrale, le Liban aurait besoin de 12 à 15 milliards de dollars pour relancer son économie.
Les Libanais devront choisir entre « faire un premier pas pour sortir de la situation meurtrière » ou replonger dans « un cycle de compromis qui ont détruit le pays », a souligné M. Gemayel.
Neveu de l’ancien président assassiné Bachir Gemayel, le chef de la formation essentiellement chrétienne s’est opposé ces dernières années à un compromis entre les partis libanais permettant au groupe chiite selon lui d’établir une position importante au sein du gouvernement.
« Beaucoup se sont interrogés sur le sens de ce que nous faisions et sur la raison de notre refus de nous allier avec l’un des membres du système », a-t-il déclaré.
« Nous savions à l’époque que l’accord Mar Mikhael (entre Michel Aoun et Hassan Nasrallah) conduirait à l’effondrement et à la remise du pays aux mains du Hezbollah », a justifié Sami Gemayel.
Le Courant patriotique libre (CPL), principal parti chrétien libanais fondé par M. Aoun, a fait part cette semaine de son intention de mettre un terme à son alliance politique avec le Hezbollah.
Des proches du parti ont affirmé que l’accord de Mar Mikhael de 2006 entre le CPL et le Hezbollah était « bel et bien enterré ».
i24NEWS
Commentaires
Publier un nouveau commentaire