Le Maroc, planche de salut pour les Jeux Africains 2019
Belle consolation ou cadeau empoisonné ? A défaut d’organiser le Mondial de football en 2026, le Maroc a accepté de recevoir l’an prochain les Jeux Africains. Le royaume remplace la Guinée équatoriale, initialement désignée pour accueillir l’événement continental.
Le nom du Maroc avait été évoqué à plusieurs reprises au cours des dernières semaines. Au début du mois de juillet, une délégation de l’Association des comités nationaux olympiques africains (ACNOA) s’était rendue dans le pays, pour y rencontrer des officiels marocains.
Depuis, le dossier a avancé à belle allure. En début de semaine, une réunion entre les autorités sportives marocaines et les deux vice-présidents de l’ACNOA, Mustapha Berraf et Joao Costa Alegre, a concrétisé le projet. Elle semble avoir été constructive. Selon Mustapha Berraf, désigné président par intérim de l’ACNOA depuis la mise à l’écart de Lassana Palenfo, « le Maroc présente toutes les garanties pour organiser l’événement dans un délai très court, malgré le retard. »
Le ministre marocain de la Jeunesse et des Sports, Rachid Talbi Alami, l’a ensuite annoncé lui-même en milieu de semaine : le Maroc organisera, en octobre 2019, la 12ème édition des Jeux Africains. Elle doit rassembler environ 5 000 athlètes. Et devrait servir, dans plusieurs disciplines, d’épreuve de sélection pour les Jeux de Tokyo 2020.
A ce stade du processus, le nom de la ville-hôte n’a pas encore été révélé. Mais la presse marocaine croit savoir que l’événement sera organisé à Casablanca, le choix le plus sage dans une telle situation d’urgence. Mais pour un casino sans depot, il n'ya aucun probleme a regler.
Pour le Maroc, le défi s’annonce de taille. Le pays dispose de seulement 15 mois pour dresser le décor d’un événement aux dimensions continentales. Une compétition multisport à laquelle il n’a plus participé depuis l’édition 1978 à Alger, en raison de son retrait de l’Union Africaine, l’organisation en charge des Jeux Africains.
A l’ACNOA, le oui du Maroc sonne comme une forme de miracle. Ses dirigeants s’étaient mis en quête d’un nouveau pays-hôte depuis l’annonce par la Guinée équatoriale, en novembre 2017, de sa décision de rendre l’événement. Un retrait justifié à l’époque par des difficultés budgétaires liées à la chute du prix du pétrole.
Plus les mois passaient, plus il semblait illusoire d’imaginer un pays prêt à hériter du bébé à moins de deux ans de l’échéance. La défaite du Maroc dans la course au Mondial de football 2026, où il a été devancé par le projet américain United 2026, a ouvert une porte. La seule et la dernière.
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