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Le suicide européen

Le suicide européen(info # 012205/16)[Analyse]

Par Guy Millière ©MetulaNewsAgency

 

Londres a donc élu un maire musulman. Preuve que l’intégration fonctionne, dit-on de tous côtés. Quiconque observe de près le passé du maire musulman de Londres discerne cependant rapidement que celui-ci a été très proche d’un grand nombre d’organisations islamiques tenant un discours violemment antisémite et anti-occidental.

 

Au cours de sa campagne électorale, le maire, Sadiq Khan, a tenté de revenir sur ses propos récents et d’édulcorer les plus compromettants. Cela s’appelle la taqiya en islam, mentir pour défendre ses positions.

 

Quiconque discerne l’évolution du parti auquel Sadiq Khan appartient s’aperçoit que ce parti, le Parti travailliste, a connu une dérive très antisémite ces dernières années et qu’il est présentement rongé en profondeur par un antisémitisme de type islamique (j’en ai traité ici récemment).

 

Quiconque connaît un tant soit peu Londres sait pourquoi la ville a souvent été appelée, au cours des deux dernières décennies, Londonistan, et ceux qui connaissent un tant soit peu le Royaume Uni savent que partout où l’islam s’est installé sont apparues des zones soumises à l’application de la charia. Tous ces points sont, le plus souvent, laissés de côté, comme s’ils n’avaient aucune importance.

 

Cela peut relever de l’aveuglement volontaire, et rappelle qu’il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Londres et le Royaume Uni sont en voie de soumission à l’islam : ceux qui ne disent rien de cette soumission s’en font les complices. Et les complices sont nombreux, hélas, ils opèrent dans quasiment tous les media d’Europe. Et cela ne tient pas du hasard : la soumission qui se développe à Londres et au Royaume Uni se retrouve en mille autres endroits d’Europe, et les journalistes, en très grand nombre, sont d’ores et déjà soumis.

 

En Belgique, il a fallu l’arrestation de Salah Abdeslam et les attentats de Bruxelles pour qu’on parle un peu plus ouvertement des viviers djihadistes que constituent des quartiers tels que Molenbeek. Ces quartiers existent toujours. Et si quelques reportages ont pointé du doigt ce qui s’y passait de délétère, d’autres reportages, beaucoup plus nombreux, ont eu pour but de montrer que toute inquiétude concernant ces quartiers n’avait pas vraiment lieu d’être.

 

Au moment où on parlait en France de Molenbeek en raison de l’arrestation de Salah Abdeslam et des attentats de Bruxelles, quelques personnes, dont un ministre, ont dit qu’il y avait des dizaines de Molenbeek en France.

 

Le silence est rapidement revenu. Plus personne ne parle des quartiers de type Molenbeek existant en France. Ces quartiers existent toujours, pourtant. Pour ne pas parler explicitement du danger islamiste, ceux qui ont pour mission de combattre le danger parlent de « radicalisme » : le gouvernement a mis en place des unités de « déradicalisation », qui, dès lors qu’elles évitent de nommer le « radicalisme » dont il s’agit, auront autant d’effet que le célèbre emplâtre posé sur une jambe de bois. On peut entendre de temps à autres l’une des principales responsables de la « déradicalisation » évoquer ce qui constitue le réel problème à ses yeux : les « radicalisés » ne connaissent pas l’islam et ne fréquentent pas les mosquées…

 

En parallèle, l’Allemagne d’Angela Merkel continue de vouloir accueillir des « migrants » et persiste à s’aveugler sur les conséquences découlant de l’accueil de populations venant de régions où la haine des Juifs est omniprésente et où les femmes sont traitées peu ou prou comme du bétail ; il a fallu plusieurs jours pour que les viols et autres actes d’agression sexuelle commis dans le pays lors de la nuit du 31 décembre au 1er janvier soient révélés au public, dans un bruit de scandale.

 

Les actes criminels commis par les migrants dans les gares, les hôpitaux et d’autres lieux sont escamotés. Quand, voici peu, un homme a adopté un comportement djihadiste, crié Allahou Akbar et agressé plusieurs personnes au couteau dans une gare, les autorités allemandes ont préféré dire que cela n’avait rien à voir avec l’islam, et que l’homme était simplement un déséquilibré.

 

Après qu’Angela Merkel a passé un accord avec Erdogan, et lui a accordé diverses concessions et divers versements se chiffrant à des centaines de millions d’euros en échange d’une très hypothétique aide de la Turquie à la lutte contre l’immigration clandestine en Europe, l’Union Européenne a décidé de contraindre les pays membres qui se montreraient réticents à accueillir des quotas de « migrants », et décidé d’infliger des amendes très lourdes à ceux qui s’y refuseraient obstinément.

 

Soumission, disais-je ? L’Europe devient peu à peu, mais à un rythme de plus en plus rapide, un continent qui renonce à ses propres valeurs et à sa civilisation traditionnelle, et qui se courbe et se couche devant l’islam, qui n’a jamais, nulle part, montré sa compatibilité avec les valeurs de la civilisation occidentale.

 

Les conséquences sont déjà accablantes. Elles risquent fort de l’être bien plus encore dans un proche avenir.

 

Tout cela est en train de prendre des allures de suicide collectif, peut-être devrais-je dire des allures de meurtre de masse, car les populations subissent plus qu’elles n’applaudissent.

 

Les Juifs vont sans doute continuer à quitter l’Europe, et tous ceux qui sont attachés aux valeurs de la société ouverte vont sans doute adopter la même attitude.

 

J’aimerais penser qu’il y aura un sursaut mais je ne le vois pas venir.  

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