Les origines de l’antisémitisme, par Freddy Eytan
Pour cibler le fléau actuel voici un rappel sur l’histoire de l’antisémitisme des origines à nos jours:
L’antisémitisme est une pensée déformée et négative, une conception tordue et fausse. L’antisémite se base sur des préjugés primitifs, des idées barbares enveloppées d’une haine coléreuse. L’antisémite est lâche, médiocre et ignorant. Il agit par réflexe collectif et par une passion irrationnelle et trompeuse.
Son raisonnement est contestable et ses arguments sont ridicules. Il pense avoir le monopole de la vérité mais dès qu’on lui démontre le contraire, il sort ses griffes et réagit avec férocité et haine aveugle. L’antisémite est un mégalomane raciste qui croit détenir la marche du monde, le pouvoir de jugement entre les hommes et les femmes, les vieux et les jeunes, et entre le Bien et le Mal.
L’antisémitisme représente le contraire absolu de l’humanisme, l’opposé extrême des valeurs judéo-chrétiennes et des Dix commandements. Ces lois fondamentales et universelles protègent l’homme au sein d’une société anarchique et bestiale et lui offrent des droits et des obligations civiques élémentaires : “honore ton père et ta mère! “Ne commets point d’homicide! “Ne vole pas!” Ne donne point contre ton prochain un faux témoignage!…
Pour frayer son chemin, pour aboutir à ses fins, l’anti-juif abandonne la conscience des hommes et les libertés. Il écrase les incompatibles et les faibles et écarte les étrangers, les marginaux et tous ceux qui lui font obstacle. Le Juif est la victime et le bouc émissaire. Il représente donc le Mal et il est à l’origine de tous les maux de la terre. Tout ce qui se passe sur terre: les conflits, les guerres, les maladies, les famines, les révolutions et les crises financières sont, selon lui, à cause des Juifs. C’est eux qui sont responsables de la mort de Jésus, c’est le Juif qui sème la discorde entre les peuples, qui détient le pouvoir de l’argent et les banques.
C’est un être différent par sa religion, sa foi, son habillement, son comportement. Ainsi, le Juif est dépeint comme un parasite, un criminel et un être ignoble. Il est caractérisé par sa petite taille, son nez crochu, porteur d’une longue barbe, de papillotes, et un grand chapeau; un individu malpropre, vicieux, intrigant et abject qu’il faut rejeter de la société.
Un jeune élève qui côtoie tout naturellement des camarades juifs en classe peut sourire avec dégoût contre ces allégations stupides puisque la réalité quotidienne est tout à fait différente. Souvent, le jeune catholique, le musulman ou l’agnostique ne sait pas si son ami est Juif et il en ignore la signification.
Quelle différence a-t-il avec lui? Il n’a rien trouvé de spécial, de particulier dans son comportement ou dans son attitude, il est égal à tous les camarades de classe. En effet, n’est-il pas ridicule, idiot et bête de penser comme les antisémites ? Quand j’observe les photos familiales et je relis les lettres de mes ancêtres, de mes grands-parents, de mes parents et de mes anciens camarades d’école, je ne trouve que des récits de fraternité, de tendresse et de bonté. Ces personnages ont éduqué en faveur de la tolérance et de l’amour d’autrui et n’ont jamais fait du mal à une mouche… Les visages de mes anciens coreligionnaires sont heureux, souriants et doux, leur vie était paisible et ils agissaient toujours dans l’intérêt public et pour la sauvegarde de leur Etat.
Les Juifs de la diaspora ont accédé à la citoyenneté pleine et entière et s’efforçaient de s’intégrer dans la société. Ils se comportent en patriotes, combattent dans toutes les batailles et sont fidèles à leur pays natal. Pourquoi donc les blâmer, les repousser et les haïr? Pourquoi les mettre, durant des siècles, au ban de la société? Pourquoi les avoir traqués, les avoir chassés par des pogroms, les avoir brûlé vifs, jetés dans les fours crématoires et fusillé en masse. Pourquoi les antisémites ont-ils incendié des synagogues? Des lieux de culte, de fraternité et de recueillement. Pourquoi ont-ils brûlé des livres de prières, de littérature et de savoir ?
Ces ouvrages ne sont-ils pas destinés à étudier, à apprendre et à enseigner et pour être diffusés à l’humanité entière? L’Ancien Testament juif, la Bible, le Talmud, la Cabale, le Zohar n’ont pas approfondi notre savoir, notre culture et notre sagesse? Des génies, des noms célèbres, comme Baruch Spinoza, Albert Einstein, Sigmund Freud, Franz Kafka, Marc Chagall, Abel Gance, Charlie Chaplin, Marcel Marceau, Maurice Ravel, Yehudi Menuhin, Artur Rubinstein ou Marcel Proust, et tant d’autres, n’ont-ils pas éclairé, chacun dans son domaine et son style, les énigmes de l’univers et les réalités de notre existence? N’ont-ils pas apporté leur contribution lumineuse à chacun de nous y compris aux antisémites? L’Allemagne qui a offert son destin à Hitler n’a-t-elle pas donné au monde: Gutenberg, Goethe, Heine et Beethoven…
Le racisme est une théorie non scientifique de la hiérarchie des races. Comment définir une race supérieure? De la préserver de tout croisement et lui donnant le droit de dominer les autres? C’est absolument absurde! L’antisémitisme définit un racisme uniquement envers les Juifs et il est généralement attribué aux idées de conspiration, de complot et de discours de haine diabolique. Rien de positif dans cette théorie, tout l’univers juif est à mépriser, à haïr.
Pourquoi le Juif est calomnié, accusé et menacé de danger de mort? Pourquoi un enfant Juif de la diaspora doit-il craindre à sa vie, aujourd’hui encore? Pourquoi un jeune israélien entend toujours des discours flamboyants et de haine féroce prononcés par des leaders de pays voisins et des propos antisémites et des arguments rabâchés de la bouche d’un enfant arabe? Hier, le nazisme enseigné aux jeunes allemands la haine de l’étranger et Hitler était fier de ces enfants blonds, aux yeux bleus, portant l’uniforme avec le brassard de la croix gammée.
Aujourd’hui, un gamin palestinien du Hamas, plongé dans la misère est vêtu d’un uniforme de commando et porte un fusil en bandoulière, plus grand que sa taille…Il nous apprend, suite à un lavage de cerveau, que les Juifs sont des ennemis de toujours “sales et puants” et qu’ils sont destinés à l’enfer. Il l’affirme avec conviction avant même de savoir ce que signifie le mot Yahoud? (juif en arabe).
Ce jeune arabe ignore sans doute que durant plusieurs siècles, les Arabes et les Juifs ont vécu ensemble dans une unité de civilisation. Les penseurs de l’Islam et d’Israël puisaient leur vision dans le même monde sémite. Juifs et Musulmans se sentaient frères et vivaient dans le même univers spirituel et intellectuel.
Ce jeune musulman devrait relire les merveilleuses sourates du Coran qui rappellent l’importance du Livre de la Loi de Moise et le rôle constructive des enfants d’Israël. Il doit savoir que la Parole de Dieu manifestée dans la Bible juive, puis dans Jésus-Christ l’est aussi dans le Coran.
Le comportement antijuif consiste dans le manque d’éducation, d’instruction et de connaissance. Les leaders, les éducateurs, les populistes et les démagogues, ainsi que les prêtres religieux intégristes y sont responsables. L’enfant est innocent et un naïf qui récite son chapelet et répète, souvent comme un perroquet, ce que les grands, ses parents et ses supérieurs lui enseignent.
Les antisémites musulmans, chrétiens ou athées représentent un défaut d’intelligence et de jugement et sont emportés par des vagues d’ignorance, d’erreurs fondamentales et de bêtises primaires. Les caricatures et les sermons télévisés diffusés par les chaines arabes constituent une incitation féroce à la haine des Juifs et de l’Etat d’Israël.
Les origines de cette haine féroce et aveugle remonte à la chute de l’empire romain. En l’an 325, le concile de Nicée prend des mesures restrictives contre les Juifs.
Dans la Gaule romaine le code Théodosien contient un grand nombre de dispositions antijuives. En 533, le concile d’Orléans interdit les mariages entre les Juifs et les Chrétiens. Plus tard, sous Robert II le Pieux, les Juifs de France sont placés face à un redoutable dilemme: le baptême ou l’exil.
Les racines du mal sont, nul le doute, d’essence religieuse. Les antisémites ignorent que le Judaïsme appartient à la famille des trois religions monothéistes avec le christianisme et l’islam.
Ces trois religions ont leurs racines au Proche-Orient et présentent un unique Dieu, créateur, maître de l’univers. Celui qui a été, qui est et qui sera. Israël, frère aîné et préféré de la chrétienté, n’existe par ce qu’il a accepté, sans aucune équivoque et à lettre, les lois de Dieu et a écouté attentivement sa bonne parole.
Elohim, Dieu, est Un et pluriel. Il est uni par un traité d’alliance avec l’Homme. Il n’est pas méchant et cruel, il aime ses fidèles, les hommes et les femmes et les enfants, qu’ils soient Chrétiens, Musulmans ou Juifs. Les trois religions monothéistes se réclament du même prophète, qu’il porte le nom de Moshé, Moise ou Moussa. Elles se ressemblent par leur rituel qui comporte des lectures et des prières. Les points communs sont aussi nombreux que les différences, et les divergences peuvent donc être aplanies.
Dans ce contexte, il est inexplicable et impardonnable que la chrétienté a pratiqué contre les Juifs une politique d’avilissement, de déshonneur, de rabaissement et de pogromes. La source de l’antisémitisme est sans doute l’enseignement religieux chrétien sous toutes ses formes. Rappelons que le mot “sémite” provient du nom Shem, fils de Noé, qui signifie en hébreu, à la fois, nom et Dieu. Ce mot date de 1845 et il a désigné les différents peuples qui appartiennent à un groupe ethnique d’Asie occidentale et d’Afrique du Nord et parlant des langues apparentées.
La langue arabe, l’hébreu, l’araméen ou l’assyrien sont donc des langues sémites. Le mot sémite s’applique uniquement à une famille sémite et non aux peuples, ni aux races. L’amalgame fait par les antisémites pourrait dire, dans la même veine, qu’un musulman sunnite d’Afrique du Nord, ou d’Arabie Saoudite comme le célèbre terroriste, Ben Laden, est également sémite tel un juif de France ou d’Israël. Absurdité encore! Depuis toujours, le terme antisémite est utilisé exclusivement contre les Juifs.
Contrairement au christianisme, l’islam n’a pas défini des attitudes spécifiques envers les Juifs. Ils bénéficiaient du statut de “dhmmi”, c’est-à-dire, peuple protégé mais soumis et demeurant subordonné.
En échange d’une protection physique et de la liberté de culte, les Juifs devaient payer des taxes et porter des vêtements distinctifs. Dans les villes, ils vivaient dans des Mellah, des quartiers séparés, tels que les ghettos de la chrétienté, mais leur rassemblement était volontaire et non forcé et ils n’étaient pas chassés du pays. Lors des persécutions chrétiennes en Europe, il a eu une migration juive importante vers les pays musulmans.
La religion dans l’islam est inséparable de la politique et elle s’adaptait selon des critères pratiques et spirituels. Les théologiens de l’islam se base sur le verset coranique III, 106: “vous ordonnez ce qui est bon et défendez ce qui est mauvais, et vous croyez en Dieu.”
Le 30 mars 1492, dans l’Alhambra de Grenade, le décret d’expulsion de tous les Juifs d’Espagne est exécuté. Plus de 200 000 Juifs ont pris le chemin de l’exil dans des conditions pénibles et douloureuses. Une partie s’est réfugiée, temporairement, au Portugal, et les autres se sont dispersés en Afrique du Nord, en Grèce, en Egypte et en Palestine.
La population musulmane était hostile et les autorités appliquaient avec rigueur la ségrégation. Ce n’est qu’à partir de 1517, lors de la victoire des Ottomans que les Juifs séfarades, (Espagnols en hébreu) étaient accueillis sans contrainte majeure.
Quant aux juifs qui ont fui le Portugal, les Marranes, ils ont renoncé au christianisme et se sont installés à Amsterdam, tels que le philosophe Baruch Spinoza et les ancêtres de Pierre Mendés France, qui ont trouvé refuge à Agen, en France.
Les premières vagues antisémites débutent donc juste après la chute de l’empire romain et c’est la chrétienté qui a contribué à propager la haine du Juif. Pourtant, comme l’affirme très justement Jules Isaac:
“La religion chrétienne est fille de la religion juive. Le Nouveau Testament chrétien s’est édifié sur la base de l’Ancien Testament juif. A ce seul titre, le judaïsme doit inspirer le respect.”
La majorité des Juifs ont refusé la conversion à la chrétienté comme à l’islam. Ceux qui se sont convertis étaient considérés comme indignes, inférieurs et citoyens de deuxième zone. L’époque médiévale se caractérisait par la séparation forcée des Juifs.
Déjà, en 1179, la loi canonique du Troisième Concile de Latran interdit aux Juifs et aux Chrétiens de vivre ensemble. C’est en Italie, à Venise, la superbe ville romantique, qu’on commence à appliquer la ségrégation. Elle se répandra dans toute l’Italie, puis en France, en 1227, par le concile de Narbonne, et après, dans toute l’Europe.
Les Juifs sont mis à part, parqués dans des ghettos, dans des quartiers séparés où ils sont obligés de résider. Pour pénétrer dans le Ghetto (un mot italien désignant le quartier des fonderies où les Juifs étaient établis) on passe sous une voûte basse pourvue de portes massives et surveillés par des gardiens chrétiens.
La nuit, on a appliqué le couvre- feu et personne ne sortait ni rentrait. Les jours de fêtes chrétiennes et durant les Messes, les portes du ghetto étaient fermées. Le statut politique et juridique et leur organisation socio-économique des Juifs étaient inférieurs et formaient un monde particulier et différent.
Les Juifs ne jouissaient d’aucun droit, ils étaient soumis à toutes vexations et affublés de rouelles jaunes. L’agriculture et la plupart des métiers et des commerces étaient interdit. Un Juif n’avait pas le droit d’acquérir des biens immobiliers et notamment d’être propriétaire d’une maison.
Les Chrétiens justifiaient la ségrégation par des considérations théologiques. L’antijudaïsme catholique accusait les Juifs d’être infidèles à Dieu. Cette doctrine était fondée sur l’idée que la perte de l’indépendance juive en Terre Sainte et la destruction du Second temple de Jérusalem par les Romains, en l’an 70, était un acte de Dieu punissant le peuple coupable de la mort du Christ.
Une accusation contraire aux faits historiques puisque ce sont les Romains et non pas les Juifs qui on crucifié Jésus et que le Sanhédrin, qui était à la fois, le conseil du gouvernement et cour de Justice, ne pouvait plus prononcer des peines capitales. Cette doctrine chrétienne justifiait à compléter l’œuvre de la Providence et permettait les massacres et les expulsions. A la fin du 19ième siècle, une grande partie des Catholiques acceptent le mot et l’idée d’antisémitisme. Il s’agissait d’une lutte sociale, politique et surtout religieuse.
Pour les masses paysannes et ignorantes de l’époque, le Juif est le “buveur de sang”. Depuis le Moyen Age, les antisémites racontent que les Juifs ont l’habitude de kidnapper un enfant; après l’avoir torturé et tué, ils prennent le sang pour cuire du pain d’azyme.
Des rumeurs, des histoires à dormir debout et stupides, des mensonges et calomnies absurdes et sans fondement ont alimenté de nombreux ignorants à travers les siècles. Le préjugé du meurtre a pu s’accréditer, pendant des siècles, parmi les populations les plus diverses d’Europe. Il a provoqué des assassinats, des pillages et des exécutions en masse.
Le 26 mai 1171, sur les bords de la Loire, à Blois, l’accusation du meurtre rituel est lancée contre les Juifs. Refusant le baptême, la communauté entière sera brûlée. Les Juifs mourront en proclamant l’unité de Dieu et en le glorifiant publiquement.
Plus de 7 siècles plus tard, en 1913, à Kiev, le procès de Mendel Beilis fera sensation. Il a été accusé du meurtre rituel d’un enfant chrétien. De brillants avocats venus de l’étranger réussissent à prouver son innocence et le jury composé de 12 paysans russes l’a acquitté. Une histoire infâme parmi tant d’autres.
Le Juif est accusé d’empoisonner les puits, de profaner les hosties et il représentait le Diable en personne. Lié à la finance, le juif est assimilé à l’usurier qui vole l’argent de la population chrétienne. Des récits sans preuves sont propagés, comme la vitesse de l’éclair, par des curés envoyés par l’Eglise. Des amalgames extravagants, des mensonges flagrants, et des méthodes artificielles qui comparent le sang de couleur rouge avec le vin pur et bénit, cette boisson alcoolisée qui réjouit le cœur de l’homme…Tout cela est monstrueux d’ineptie.
La Révolution française marque un tournant dans l’histoire des Juifs d’Europe. Le principe de l’égalité des Juifs devant la loi est établi.
Pourtant en Angleterre, quand en 1868, Benjamin Disraeli devient Premier ministre, ses adversaires ironisaient sur son origine juif, c’est ainsi que Disraeli a répondu au Parlement de Westminster:
“Oui, je suis Juif et quand les ancêtres de mes honorables adversaires étaient des brutes sauvages dans une île inconnue, les miens étaient prêtres au Temple de Salomon…”
En 1807, Napoléon Bonaparte réunit un grand Sanhédrin (assemblée). Il soutient le principe de la fraternité entre Français de toutes confessions y compris les mariages mixtes. Les rabbins s’y opposent mais ne peuvent arrêter le mouvement de conversion. Par milliers, les Juifs se faisaient baptiser mais ne couper pas les ponts avec leur communauté d’origine.
Les Juifs qui étaient fidèles à leur foi trouvent la formule en se définissant, à la fois comme juifs et comme citoyens. Ils étaient donc Français, Allemand ou Anglais de confession juive ou israélite. La séparation de l’Eglise et de l’Etat accentuera le mouvement d’intégration. La communauté religieuse cesse d’être une entité politique pour devenir une composante de l’Etat-nation.
A cette époque, des nouvelles idéologies et des évolutions scientifiques et linguistiques se propagent. Elles distinguent l’indo-européen des langues sémites. Charles Darwin, naturaliste anglais, explique l’évolution biologique par la sélection naturelle. Le comte Joseph Arthur de Gobineau, diplomate et écrivain français, et théoricien du racisme, publie son “Essai sur l’inégalité des races humaines”.
Il expliquait que “les Allemands, représentants parfaits de la pureté raciale, sont en droit de se dire supérieurs par définition, aux juifs qui, eux, sont de petite taille, ont de cheveux bruns et les yeux foncés.”
Quand on observe les milliers de juifs blonds et grands de taille venus en Israël de Russie; les albums de photos des premiers pionniers israéliens, en majorité des athlètes, installées au début du siècle dernier, ou les jeunes joueurs de basketball dans les équipes israéliennes, dépassants les deux mètres de haut, on peut sourire avec mépris et interroger: sur quelle étude scientifique? Sur quelle enquête approfondie se base cet indigne diplomate?
En 1863, éclate en Autriche une crise financière qui se répandra en Europe centrale et le mot “antisémite” apparaît pour la première fois. En 1879, il est utilisé par un juif converti, le journaliste allemand, Wilhelm Marr. Les flèches haineuses seront visées uniquement contre les Juifs pour bien montrer le mépris qu’éprouvent les Allemands et les Autrichiens à leurs égards.
La “supériorité et la pureté” de la race aryenne n’est plus basée sur la religion mais s’appuie, par les nouveaux antisémites, sur une argumentation, soit disant pseudo-scientifique, et sur le postulat d’une race sémitique. Selon cette théorie, les Juifs constitueraient une race inférieure porteuse de caractères nocifs pour le groupe social de sang non sémite.
En Allemagne, le thème du “complot juif” apparaît avec le roman “Biarritz” d’Hermann Goedsche, publié plus tard en France sous un autre titre. Il raconte comment, dans la nuit noire, les chefs des douze tribus d’Israël se rassemblent dans le cimetière de Prague et proclament, sous la présidence du diable, la domination du monde…Quelle fâcheuse fabulation!
En Amérique, le mouvement extrémiste et raciste Ku Klux Klan se répand contre les Juifs, les catholiques, et les Noirs. Vêtus comme des fantômes, couverts de la tête aux pieds et cachant leur visage par lâcheté, ils pratiquent, dans la nuit noire, un cérémonial obscur et abject.
Leur idéologie xénophobe, lancée lors de la guerre civile entre le Nord et le Sud au début du 20ième siècle, est dirigée contre les nouveaux immigrants venus d’Europe dont une grande partie était juive. Ce n’est qu’un siècle plus tard, que l’Amérique nomme un Secrétaire d’Etat, un ministre ou un ambassadeur juif, et a élu triomphalement, un Président noir!
En 1825, Nicolas 1er, nouveau Tsar de Russie, note dans son journal: “les Juifs sont la cause de ruine pour les provinces paysannes. Ils sont ici les plus riches et les plus importants propriétaires fonciers, après la noblesse; ils exploitent le peuple jusqu’à épuisement.
Tout est concentré entre leurs mains. Ce sont de véritables sangsues qui s’accrochent au peuple et boivent son sang”. Le tsar qui considérait les Juifs comme un élément nuisible, décide d’imposer le service militaire obligatoire à la communauté juive. A l’époque, dés l’âge de 12 ans, les enfants étaient enlevés à leur famille pour la préparation militaire mais pour les Juifs on les mobilisés déjà à l’âge de 8 ans!
Aujourd’hui encore, des chefs de bandes terroristes et de tribus, préparent des enfants à la violence et à la guerre. En Afrique ou dans les territoires palestiniens, des jeunes innocents sont mobilisés et éduqués pour haïr et tuer sans savoir pourquoi. En Russie de l’époque, des enfants fragiles étaient secoués dans leur sommeil et effrayés par des soldats cruels et obsédés du sadisme. Ils étaient arrachés de leurs parents et amenés de force dans le froid de Sibérie. L’enfant juif qui refusait le baptême était soumis à la torture. Il restait agenouiller durant de longues nuits jusqu’à l’épuisement total.
Pour pouvoir forcer l’assimilation des Juifs, Nicolas 1er a imposé des zones à résidence obligatoire et a contrôlé les écoles juives en les privant de l’étude de l’hébreu. Son successeur Alexandre II a tenté d’alléger les contraintes discriminatoires mais a divisé les Juifs en classes. Il récompensera les “bons” Juifs et réprimera les “mauvais”, selon des critères basées surtout sur l’instruction et les diplômes.
En 1871, lors de la Pâques orthodoxe éclate à Odessa une manifestation violente sans précédent. C’est le premier pogrome (saccage en russe) au sein de l’empire russe.
10 ans plus tard, le 1er mars 1881, le tsar Alexandre II, est assassiné après 26 années de règne absolu. Les Juifs sont mis, une fois de plus, sur la sellette et seront victimes de plus de deux cents pogromes terribles et des vagues de terreur sauvages qui dureront plusieurs années.
Dans des dizaines de localités, les Juifs sont attaqués par des foules déchainées qui tuent, violent et pillent sous le regard passive des autorités. A Kichinev, à Kiev, à Varsovie, et dans les pays Baltes, on dénombre des centaines de morts et des milliers de blessés. Les Juifs sont expulsés de Moscou. Les pogroms sanglants, la famine, la misère et l’angoisse de l’avenir incitent des Juifs a quitté leur pays natal pour s’installer en Palestine, la Terre promise.
En Allemagne, le pasteur protestant, Adolf Stocker, fonde l’Union des travailleurs socialistes chrétiens et préside le premier congrès antisémite international qui se tient à Dresde en 1882.
Dans plusieurs pays, des mouvements et des partis antisémites se forment et des publications racistes et ignobles sont publiées.
Sous le régime des tsars, l’antisémitisme est largement répandu avec la bénédiction des autorités et de l’Eglise. En 1898, la police secrète de Nicolas II, l’Okhrana, publie les Protocoles des Sages de Sion, ouvrage apocryphe et ignoble écrit par Mathieu Golovinski. Ce faussaire russe antisémite est présenté comme un projet juif d’hégémonie mondiale.
Les Juifs sont dénoncés comme une présence étrangère qui agit clandestinement à des fins subversives. Ce faux ouvrage sera traduit dans plusieurs langues et sera publié dans de nombreux pays. Sa publication a incité les pogroms de 1906 et 1907 en Russie, et inspireront la propagande nazie et Adolf Hitler pour exprimer des idées racistes et antisémites qui figurent notamment dans Mein Kampf.
Ce n’est qu’en 1921 que le Times de Londres dévoile la supercherie. Trop tard! Jusqu’à ce jour, les Protocoles des sages de Sion sont présentés par les antisémites et antisionistes comme un “ouvrage de référence”…Au début du siècle dernier, aux Etats-Unis, Henry Ford, le magnat de l’automobile, les publies dans son journal The “Dearborn Independent” et le père Charles E. Coughlin les a reproduis dans son livre “Social Justice”.
La France n’est pas épargnée par l’antisémitisme. Pourtant, deux Juifs siégeaient au parlement: Achille Fould et Adolphe Crémieux, le fondateur de l’Alliance israélite universelle, qui devient ministre de la Justice et signe, en 1870, le décret accordant aux Juifs d’Algérie la nationalité française. Un an plus tard, après l’annexion de l’Alsace Lorraine par la Prusse, une grande partie des Juifs manifestent leur attachement inébranlable à La France. Rien à faire, les antisémites sont toujours présents et élèvent leurs voix.
Gougenot des Mousseaux publie: “le judaïsme et la judaïsation des peuples modernes”. Il considérait que la Cabbale a été inspirée par Satan et était persuadé qu’il s’agit d’un ouvrage qui prêche la destruction de la société chrétienne pour instaurer un régime juif. D’autres livres et brochures paraîtront tels que “l’antijuif”, “Juifs nos maîtres” ou “le Juif, voilà l’ennemi”.
L’Europe entière traversait une crise économique profonde et les faillites se multipliaient. En France, le krach de l’Union Générale a renforcé la thèse du “complot juif”. Le bruit a couru qu’Eugène Bontoux, le fondateur de cette banque catholique, et un ancien employé de Rothschild, a été étranglé par le célèbre baron et philanthrope juif. Une rumeur absurde propagée par l’extrême droite et la presse catholique de l’époque.
En 1872, on dénombre en France métropolitaine 86 000 Juifs sur 39 millions d’habitants. À cette époque vivent en Autriche-Hongrie deux millions de Juifs et cinq millions en Russie.
Cependant, la défaite militaire de 1870, l’annexion de l’Alsace-Lorraine par les Allemands et l’écroulement de l’Empire créent des bouleversements sociaux et des tensions. Ils menacent gravement l’équilibre de la société française. Les couches ultraconservatrices se font entendre et lancent des campagnes antisémites virulentes. Elles sont encouragées par une partie de l’Église et par les leaders d’opinion catholiques. Bien que l’antisémitisme religieux en France soit omniprésent et latent depuis des siècles, il remonte à la surface avec férocité, encouragé par les philosophes et écrivains de l’époque qui s’appuient sur des textes de Voltaire décrivant ainsi les Juifs : « Il est un peuple obscur, imbécile, volage, amateur insensé de superstitions. Vaincu par ses voisins, rampant dans l’esclavage. »
Des publications et journaux antisémites sont nés avec des caricatures abjectes, dont La France Juive, un ouvrage infâme qui impute aux Juifs tous les malheurs économiques et sociaux en France, alors que les Juifs représentaient moins de un pour cent de la population. En 1845, le révolutionnaire et anticapitaliste, Alphonse Toussenel, publie “les Juifs, roi de l’époque: histoire de la féodalité financière”. Cet ouvrage ignoble publié chez Marpon et Flammarion est diffusé en 13 éditions. En juin 1883 est publié dans “L’Antisémitique” une enquête sur les Juifs. Ses lecteurs sont invités à signaler “tous ceux qui occupent dans leur ville et dans leur département, des fonctions politiques, administratives ou judiciaires. L’armée n’est pas épargnée.
En janvier 1892, Edouard Drumont lance La Libre Parole avec le sous-titre « La France aux Français ». Il dénonce “le complot international” fomenté par les Juifs et les francs-maçons pour détruire la chrétienté et contrôler la planète. Absurdité monstre!
Les Juifs de France, dont plusieurs milliers ont quitté l’Alsace-Lorraine occupée par les Allemands, sont désignés comme les complices des ennemis d’hier. L’esprit de « revanche » domine l’opinion. Pour Drumont et ses adeptes, tout Juif est considéré comme un traître en puissance aux ordres de l’Allemagne. Désormais, les nouveaux racistes qualifient le Juif de « traître à la nation française et à son armée, à l’Église, un agent démoniaque et corrupteur, appartenant à un peuple monstrueux maniant les puissances mystérieuses de l’argent ».
Ces accusations insultantes sont prises au sérieux par toutes les strates de la population. Dans l’armée, les officiers juifs protestent et demandent réparation. Ils sont isolés, humiliés.
Et pourtant, depuis un siècle, les Juifs de France servent la France avec un dévouement passionné. Ils ont versé leur sang pour sa défense et sur tous les champs de batailles, notamment au cours de la guerre de 1870.
Samedi 5 janvier 1895, sur la place Fontenoy et dans la grande cour de l’école militaire, une foule dense hurle : « Morts aux Juifs ! À mort le traître » ! Le capitaine Alfred Dreyfus apparaît en uniforme, droit et blême. Le général Darras donne le jugement du Conseil de Guerre :
” Alfred Dreyfus, vous êtes indigne de porter les armes. Au nom du peuple français, je vous dégrade ! Exécution !”
“Soldats, on dégrade un innocent ! Soldats, on déshonore un innocent ! Vive la France ! Vive l’armée ! » Répond le capitaine juif, innocent et impuissant à se défendre.
Cette scène ignoble et scandaleuse déclenchera une vague d’antisémitisme en France, mais aussi une importante polémique sur la place publique avec le fameux J’accuse d’Émile Zola paru dans l’Aurore. L’Affaire Dreyfus a ébranlé la société française et a modifié la politique de la France. Elle provoque surtout un changement profond dans la pensée des Juifs d’Europe. Théodore Herzl, journaliste autrichien qui assiste au procès de Dreyfus, écrit à Paris : L’État Juif.
C’est dans la ville Lumières que le sionisme est né. Un an après, en 1897, le premier Congrès sioniste se réunit à Bâle. L’affaire Dreyfus n’illustre pas seulement une erreur judiciaire monstre, elle a démontré le fait que des Français de la France républicaine et civilisée, celle de la Déclaration des droits de l’Homme désire condamner, à travers un Juif (qui était d’ailleurs assimilé) l’ensemble de tout un peuple, en scandant avec haine: “Mort aux Juifs! Mort aux Juifs!
Les pogromes et les vagues antisémites provoqueront l’exode et un grand courant d’émigration.
En 1927, Staline et Kalinine ont voulu régler la question juive par une solution rationnelle. Ils décident d’installer des Juifs au Birobidjan, à plus de 8000 kilomètres de Moscou; la distance aérienne entre Tel-Aviv et Paris, aller retour… Le Birobidjan est un territoire de 37 314 km2 situé entre la Mandchourie et la mer du Japon. La température en hiver plonge à -20 degrés! Le projet a pour but de renforcer la sécurité de l’Union Soviétique en Extrême-Orient mais surtout d’isoler les Juifs, de les détourner du sionisme, et de leur permettre une vie autonome.
En 1934, un premier congrès constitutif est réuni à Birobidjan. Cent soixante deux délégués juifs, d’imminentes figures du monde de la littérature, des beaux-arts et des sciences sont présentes. Un vibrant poème intitulé Birobidjan est publié. Le grand retentissement encouragé et orchestré par les autorités soviétiques transforme ce poème en hymne national de la République autonome juive.
En dépit des efforts considérables du Politburo et les échos favorables au sein de la classe politique et de l’intelligentsia, le projet Birobidjan sera un véritable fiasco : moins de quinze mille Juifs suivent l’appel.
Plus tard, en 1958, Nikita Khrouchtchev expliquera cet échec par la réflexion suivante : « Au départ, il existait un énorme enthousiasme pour le Birobidjan, des dizaines de milliers de Juifs se sont inscrits. Dans ce vaste et riche pays, les conditions étaient excellentes pour développer l’industrie et l’agriculture mais les Juifs ne se sont pas adaptés parce qu’ils ne sont pas capables de vivre en collectivité, les Juifs sont en fait des Gitans intellectuels… »
Sous certains tsars, les Juifs ont bénéficié d’une relative tolérance sur le plan religieux, et il existait en 1917 plus de trois mille synagogues. Ce n’est qu’après la Révolution bolchevique qu’il n’existe plus d’autorité religieuse centrale, ni d’organisme représentatif. En dépit du fait que la population juive est par ordre d’importance numérique, la deuxième dans le monde, la communauté juive d’URSS, officiellement l’une des cent nationalités de l’Union, ne possède aucun organisme central de coordination ni un Consistoire comme en France. Dans cet Etat athée, le code pénal restreint l’expression de la liberté du culte et le judaïsme ne reçoit aucune subvention d’un Etat laïque par définition. Selon la doctrine marxiste, « la question juive » n’existe plus, ni non plus la notion de « grande nation juive unifiée ».
Pour les Soviétiques, les Juifs font partie des différents peuples du monde dans lesquels ils ont choisi de vivre. L’Union Soviétique reconnaît la nationalité « juive » qui figure sur les documents d’identité de ses « ressortissants » mais contrairement aux autres nationalités, il n’y a pas d’enseignement officiel de la culture et de l’histoire dans la langue « nationale » des Juifs russes, le yiddish.
La doctrine officielle décourage la religion et propage l’antisionisme. La dernière édition russe de la Bible remonte à avril 1917, quelques mois avant la Révolution bolchevique.
Le 5 février 1918, c’est la séparation totale de l’Eglise orthodoxe de l’Etat. L’enseignement à l’école est athée et les lois de l’époque tsariste sur le mariage et le divorce sont abolies. Les Juifs sont les plus touchés par les nouvelles lois antireligieuses décrétées par Lénine. La Thora est la source du judaïsme et durant des millénaires a préservé le caractère unique du peuple juif. Après la révolution bolchevique, les menaces d’assimilation sont omniprésentes et le nouveau régime encourage l’athéisme.
Toutefois, malgré ce déchirement dans les valeurs du judaïsme, nombreux sont les Juifs qui adhérent à l’appareil du parti communiste et certains comme Trotski (Bronstein) se trouvent avec Lénine à la direction du parti et dirigeront l’Armée Rouge et la politique étrangère de l’Union Soviétique. Tous les dirigeants juifs seront écartés par Staline puis déportés ou assassinés.
Après la Deuxième Guerre mondiale, les autorités soviétiques interdisent la publication du Livre noir, un recueil de témoignages sur les atrocités de la Shoah. Les éditeurs de cet ouvrage sont arrêtés et emprisonné dans une Psykhouchka, hôpital psychiatrique tristement célèbre. Pourquoi les chefs communistes ont préféré garder le mutisme? Pourtant, les Russes se sont battus courageusement contre les barbares nazis et ont été les premiers à découvrir les usines de la mort. Ne sont pas t-ils pas les premiers à libérer le camp d’Auschwitz- Birkenau ? La réponse est simple, Staline à lui aussi commis des crimes abominables contre l’humanité, contre son propre peuple. Maître absolu de l’Union-Soviétique, il a appliqué la Grande Terreur, avec des faux procès, la déportation massive dans des camps de concentration et de travail, et l’extermination collective. Plus de dix millions de citoyens soviétiques ont trouvé la mort par des purges staliniennes. Un chiffre effroyable et inimaginable, impensable après l’hécatombe de la deuxième Guerre mondiale et la Shoah.
Entre 1881 et 1914, année du déclenchement de la Première Guerre mondiale, plus de 2750000 Juifs quittent l’Europe orientale pour s’installer en Grande Bretagne, en Amérique, et principalement à New York, d’autres partiront en Palestine. La carte démographique du monde juif commence à se transformer d’une manière considérable et spectaculaire. Les Juifs de la diaspora s’intègrent parfaitement dans leurs nouveaux pays en tant que groupe dans une société où ils sont minoritaires, tandis qu’en Palestine, les Juifs sionistes combattent l’assimilation et souhaitent créer un Etat juif indépendant.
A la fin de la Première Guerre mondiale, l’empire ottoman s’effondre. La France et la Grande Bretagne se partagent le Proche-Orient (accord Sykes-Picot) Londres accorde un foyer national aux Juifs (déclaration Balfour). Lors de la guerre mondiale de 14-18, un grand nombre de Juifs périssent sur les champs de bataille (plus de 140000). La révolution russe de 1917 a aboli les restrictions tsaristes mais les bolcheviques n’élimineront pas les préjugés anti-juifs et leurs persécutions ont désormais pour motif des aspects idéologiques.
Les premières vagues d’immigration en Palestine ont été très mal accueilli par les Arabes. Des émeutes éclatent contre les Juifs, à Jérusalem, Safed et Hébron, sous les yeux de soldats Britanniques indifférents. De véritables pogromes à caractère religieux et fanatique, revêtus de propagande à des fins politiques. Ils feront des dizaines de morts et des centaines de blessés; des vieillards, des femmes et des enfants seront les victimes. Cette lutte antijuive et antisioniste est orchestrée par le Mufti de Jérusalem, Amin El Husseini. Le même Mufti qui le 21 novembre 1941 rencontre Hitler et lui demande un engagement en faveur de la cause arabe.
Ce texte a été publié dans l’ouvrage La Shoah expliquée aux jeunes, publié aux Editions Alphée-Jean-Paul Bertrand.http://jcpa-lecape.org/wp-content/uploads/2012/03/la_shoa_eytan1-190x300... 190w, http://jcpa-lecape.org/wp-content/uploads/2012/03/la_shoa_eytan1.jpg 396w" width="180" />
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