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"Metoo à moins que vous ne soyez juive": des femmes dénoncent devant l'ONU les crimes sexuels du Hamas

"Metoo à moins que vous ne soyez juive": des femmes dénoncent devant l'ONU les crimes sexuels du Hamas

 

Sous le slogan "Metoo à moins que vous ne soyez juive", quelque 150 femmes ont manifesté lundi devant  le siège de l'ONU à New York pour dénoncer le silence d'organisations féministes internationales face aux crimes du Hamas contre des Israéliennes le 7 octobre.

En chantant "honte aux Nations unies" et en brandissant des banderoles "un viol est un viol", des New-Yorkaises ont fustigé l'organisation internationale pour son inaction supposée contre les meurtres, viols et enlèvements d'Israéliennes par des hommes du mouvement islamiste palestinien.

"Je les appelle les Nations +unies pour rien+", a brocardé Hillary Larson, infirmière de 64 ans réclamant "la protection" des femmes, "la condamnation à 100%" du Hamas et "la libération des otages et des personnes innocentes".

"Nous soutenons les femmes israéliennes qui ont été violées, cela doit être considéré comme un crime. Elles méritent notre solidarité", a renchéri auprès de l'AFP Carolyn Maloney, ex-parlementaire démocrate à la Chambre des représentants du Congrès de Washington pour une circonscription new-yorkaise.

Devant les bâtiments de l'ONU à Manhattan, une vingtaine de femmes ont projeté du faux sang, certaines ne portant que leurs sous-vêtements sous le ciel hivernal new-yorkais.

En Israël, des juristes et des militantes dénoncent le silence d'organisations internationales de défense des droits des femmes sur les accusations de viols par des combattants du Hamas. En plus du meurtre de 1.200 personnes, pour la plupart des civils, commis selon Israël lors de cette attaque, la police enquête sur des violences sexuelles, dont des viols en réunion ou des mutilations de cadavres.

Immédiatement après le 7 octobre, des juristes israéliens ont communiqué des éléments aux organisations de l'ONU Femmes et Comité pour l'élimination de la discrimination à l’égard des femmes (Cedaw).

Mais les réponses ont été dérisoires ou tardives, affirment-ils.

A Paris le 25 novembre, la grande marche annuelle contre les violences faites aux femmes a été critiquée et perturbée par des pancartes "Metoo unless you are a Jew" ("Metoo à moins que vous ne soyez juive") ou "Féministes, votre silence vous rend complices".

Le collectif français Nous toutes a répondu "combattre collectivement toutes les violences, les exactions, les féminicides commis contre toutes les femmes et minorités de genre quels qu'en soient les auteurs et ce, partout dans le monde" et "condamner sans ambiguïté les crimes sexuels et sexistes, viols et féminicides commis par le Hamas, qui ont particulièrement visé les femmes, les personnes LGBTQIA+ et les enfants".

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