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Retour sur la restauration du cimetière juif de Fès

Retour sur la restauration du cimetière juif de Fès

Un an après la reprise des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël, l’architecte marocain qui a supervisé de façon bénévole, la restauration du cimetière juif de Fès, Henri Cohen, est revenu sur les travaux ayant permis de donner un coup de neuf à ce cimetière datant du XIXᵉ siècle.

C’est en 2015 que les travaux pour la restauration de ce cimetière ont démarré. Le Maroc a entrepris de restaurer le riche patrimoine juif. « Le cimetière juif de Fès a été restauré et embelli, avec l’initiative de Sylviane et d’Elie Devico, mais cette restauration n’aurait pu voir le jour sans les généreux donateurs. Un grand nombre de Juifs ont contribué au projet en faisant don d’importantes sommes d’argent. Environ 300 000 dollars ont été récoltés jusqu’à présent », a déclaré Henri Cohen à i24NEWS.

Au cours de son intervention, Henri Cohen a révélé qu’il y avait « trois vieilles synagogues dans le cimetière de Fès, datant de la fin du 19 siècle et du début du 20 siècle ». Il explique que « la première synagogue est celle de Vidal ha Serfaty ». Aujourd’hui, elle a été adaptée à la prière et aux visites du public. « La deuxième synagogue, Raphaël Abensour, sert aussi de musée, car elle renferme des objets historiques rares, des images et des livres. La route qui mène à l’intérieur du cimetière était difficilement praticable, mais nous l’avons reconstruite pour faciliter l’accès à la synagogue », a-t-il poursuivi.

« La troisième synagogue est Haim Cohen. Elle a été fermée pendant des années à cause de son mauvais état. Mais aujourd’hui elle est entièrement restaurée », a-t-il expliqué. Le cimetière de Fès compte environ 22 000 tombes, et sert de lieu de repos à de nombreuses personnalités historiques, politiques et religieuses juives marocaines. Des rabbins, des juges et des notaires y sont enterrés.

Il a souligné qu’au moment des fouilles, « une tombe surprenante » de près de 149 ans, a été trouvée et portait une plaque de marbre écrite en hébreu, avec le nom d’Eliyahu Monsonico. « De nombreux juifs marocains aimeraient retourner au Maroc, s’y installer et monter des projets dans divers domaines », a-t-il conclu.

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