Robert Assaraf haver yakar

Robert Assaraf haver yakar,

Robert Assaraf nous a quittés le 5 mars 2018.

Il est allé rejoindre sa fille Yaêl.

Les funérailles ont eu lieu mercredi 7 mars 2018 à 11H00 au cimetière d’Ashdod en Israël

Barouh Dayane haemeth

Si je prends la parole c’est pour rendre à César ce qui lui appartient.

Robert a su très vite s’imposer comme comme un des pilliers de notre judaïsme marocain en ouvrant la voie à une action mémorielle engagée. Mais il avait aussi d’autres occupations professionnelles dont il pouvait s’illustrer.

Il aimait me raconter qu’en 1952, alors qu’il n’avait que 16 ans, il rejoint le kibboutz mais son père le ramena à la maison en toute hâte pour achever ses études. Son goût prononcé pour le sionisme se profilait déjà à l’horizon. C’est surtout cette qualité cultivée qui le démarquait de ses autres confrères. Les autres étaient juifs marocains mais non militants et non « patriotes » comme il le rappelait.

Durant sa vie bien remplie Il s’est illustré par son gigantesque travail de terrain, ses multiples réalisations obtenues à l’échelle internationale mais avant tout, il était avant tout un homme d’honneur et de parole.

Mais il était surtout ce « Père Courage » à nous tous en raison de son omniprésence sur tous les fronts. Aucun projet sur notre patrimoine ne pouvait se réaliser sans son avis critique. Il  n’était pas uniquement généreux, mécène ou désintéressé. Il participait activement à nos séminaires de think tanks et colloques et j’ai retrouvé encore hier soir ses nombreuses communications rédigées de sa plume.

Je mesure ma chance d’entreprendre avec lui aux côtés de notre ami le professeur émérite Ephraïm Riveline  tant de projets réussis. Cela s’est surtout réalisé en raison de l’absence de circulation d’argent, ce qui a évité de biaiser nos relations. Le meilleur exemple qui me vient à l’esprit est qu’il nous sortait son chèquier pour régler l’impression de son ouvrage Les Juifs du Maroc dans le Monde alors que l’édition avait été offerte par le dépaartement d’hébreu que dirigeait Ephraïm.

Que l’on sache que l’amitié existe et que sa pureté ne peut se monnayer.

Ce qui nous intéressait chez lui c’est l’œuvre qu’il nous laisse : A son actif plus de 12 ouvrages de références et une cinquanataine de communications présentées lors des colloques qu’il lançait au CRJM et plus tard avec nos associations où il jouait le rôle de patriarche et en plus il aimait nous  conférencer sur la résistance et la persistance de notre judaïsme marocain.

Comment ne pas évoquer nos multiples rencontres où nous bâtissions nos projets, au Plazza Athénée, dans ta résidence de l’Avenue Foch, souvent aux côtés de son épouse Michèle, au Drugstore Publicis, puis au Fouquet’s et dans toutes nos cantines de la Place du Trocadéro comme en Israël ou à Cordoue et à Marrakech dans nos hôtels et même dans sa villa de la Palmeraie.  Michèle avait réunie nos 40 invités au Colloque du 10 mars 2010 en présence de notre invité le Docteur Richard Prasquier alors président du Crif. Cette réception des Assaaraf était décrite comme celle du Roi Salomon tant par votre geste du cœur que par le défilé des plats. De plus, réunir, juifs et musulmans à ce diner était symptomatique de notre cohabitation judéo-musulmane.

Il prenait à cœur tous projets se rapportant à cette coexistence pacifique et à Israël. J’ai souvenance qu’il était sensible à notre Troupe Adama des folklores et traditions juives  dansant la Terre et  chantant la Paix à Paris. Lui et Ilan Zaoui avaient essayé de se croiser -  tels les fils tressés d'une fougueuse et mouvante fresque humaine -  les chants du monde, des hauts plateaux du Liban à Paris, de Cordoue à Cracovie, de Sanaa à Jérusalem, d'hier à aujourd'hui. Son magazine Marianne avait même aligné un papier sur sa proposition.

Aussi, comment ne pas rappeler notre premier Projet Israélo - Marocain de Coopération de formation et perfectionnement d’ingénieurs, de techniciens agronomes et de vétérinaires marocains en Israël et au Maroc avec l’aide des Israéliens même s’il n’a pas pu se réaliser. Il était fier de nous livrer son expertise sur ce sujet et sur d’autres encore.

Nos amis berbères lui rendaient son affection pour eux en se rendant à Marrakech pour écouter tes communications depuis les recoins de l’Atlas marocain, de Goulmina et Errachidia Tous le connaissaient et l’aimaient.  Expliquer l’origine de son nom de famille, celui qui manipulait l’argent…il aimait parler de cela et de tout.

Tous Ses livres rédigés avec passion sur notre judaïsme marocain et sur Israël notre patrie et peuple qu’il aimait redire l’ont hissé comme notre passeur de mémoire.

Il y a eu Les Juifs du Maroc dans le monde magistralement documentés suivis de la série des quatre livres sur les Eléments de l'Histoire des Juifs de Marrakech, de Fès, de Meknès et de Rabat, c.a.d des villes royales. Un défi que tu as osé lancer et tu as réussi. Je me suis même rendu dans sa villa de la Palmeraie de Marrakech pour relire avec lui ces ouvrages. Comment oublier sa réception et celle de Michèle ?

Aucune décision ne pouvait se profiler sans ses conseils ou son assentiment. Voilà pourquoi il a représenté avec fierté la position de président d’honneur que nous lui avons offerte à l’PJM de Paris et à Zohar en Israël. Il était du même coup associé à tous nos colloques bien nombreux et travaux de think tanks.

J’étais à l’origine son conseiller pour prendre régulièrement des notes de nos nombreuses discussions dans les cafés parisiens que nous fréquentions. Mais il devenait à son tour notre conseiller en matière d’instruction de projets. Notre relation était à double sens, jamais à sens unique et toujours sans argent. Est-ce ainsi que l’on doit tisser l’amitié ? Oui je le crois fort bien. Il était de cet avis.

Assaraf Robert – (Who’s Who et rajouts depuis 2007)

Président de sociétés. Né le 6 novembre 1936 à Rabat (Maroc). Il réside à Paris.

Fils de Simon Assaraf et de Mme, née Rachel Azogui

Marié le 14 octobre 1959 à Mlle Michèle Botbol (2 enfants : Tania, Mme David Menashé, et Yaël, Madame Harry Elmaleh).

Etudes: Lycée Gouraud de Rabat, Ecole nationale des Sciences politiques de Paris, facultés de droit de Paris et de Rabat.

De sa longue et fructueuse carrière on retiendra surtout ses réalisations parmi lesquelles ses positions de:

·         Attaché au cabinet  du Secrétaire d’Etat à l’Intérieur puis du ministre de l’Agriculture (1959-1961),

·         Chef du cabinet du ministre de l’Intérieur (1961-1962),

·         Chargé de mission auprès du Cabinet royal (1962-1963),

·         Directeur adjoint du cabinet du ministre des Affaires étrangères (1963-1964),

·         Conseiller juridique du Président du Parlement (1964- 1965), Directeur Général de COGESPAR  (Produits laitiers et céréales (1964-1977),

·         Directeur général de (produits gras) (1977-1984),

·         Directeur général du Groupe SIAM, de l’Omnium Nord Africain (ONA) (1984-1988),

·         Directeur général de l’ONA (1984-1991),

·         Administrateur délégué du Groupe ONA-Casablanca (1991-1994), Président directeur Général d’OPTORG (1993-1994), de Saro Investissements (depuis 1994), de Tunatun International del Costa Rica et de Radio Shalom (depuis 1997).

·         Président du Conseil de Surveillance du Centre de Recherches sur les Juifs du Maroc (CRJM) (depuis 1996),

·         Vice Président Directeur général de la Société éditrice de l’hebdomadaire Marianne (1997-2006),

·         Président directeur général de L’Evénement du Jeudi (1999-2000),

·         Directeur de la publication de l’Evénement du Jeudi (1999-2000), 

·         Cofondateur de l’Association Identité et Dialogue (1978),

·         Secrétaire général du Rassemblement mondial du judaïsme marocain (1988),

·         Membre du Conseil d’administration (depuis 1988), du conseil exécutif (1988-2003) de l’Université hébraïque de Jérusalem (Israël), et président de la chaire d’histoire du Maroc et des Juifs du Maroc de cette université,

·         Président international de l’Union mondiale du judaïsme marocain (1995-2007),

·         Président de l’Alliance des originaires du Maroc (depuis 2004).

·         Président d’honneur de la Brit Yotsé Morocco.

·         Président d’Honneur de l’Association « Permanences du Judaïsme Marocain » / APJM-Paris

·         Président d’Honneur de l'Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le  Rayonnement du Judaïsme Marocain - Tel-Aviv

La liste est encore longue...

Décorations: Commandeur de l’Ordre du Trône (Maroc) (2006) 

Distractions: Lecture, voyages. S’intéresse à l’histoire. Collection de peintures et poteries anciennes du Maroc.

Œuvres / Livres :

• Mohammed V et les Juifs du Maroc. Paris, Ed. Plon,  1997, épuisé et Traduction en hébreu par Yediot Aharonot en 1997, et en arabe par le CRJM / Centre International de Recherche sur le Judaïsme Marocain, 1998.
• Monothéisme et tolérance. En collaboration avec Michel Abitbol. Ed. Albin Michel, 1998
• Relations judéo-musulmanes au Maroc. Perspectives et Réalités. En collaboration avec Michel Abitbol. Ed. CRJM, 1998
• Une crise et des hommes - Israël 1995-1999. Paris, Ed. Plon,  1999, épuisé
• Le Drame d'Israël. De la paix à la guerre, Paris, Ramsay, 395 p., 2001
• Une certaine histoire moderne des juifs au Maroc 1860-1999 Jean-Claude Gawsewitch Editeur 2005, 824 p., Collection : Documents - Biographie brochée. Paris,  ISBN : 2350130053.
• Ariel Sharon et ses batailles politiques, Paris, Ed. Jean-Claude Gawsewitch Editeur, Paris, 2006
• Juifs du Maroc à travers le monde Émigration et identité retrouvée. Dédicace de Shimon Peres, Président de l’Etat d’Israël. Préface de Patrick Girard, Paris, Septembre 2008, Imprimé en France aux Editions Suger Press de l’Université de Paris VIII, avec le concours du CRJM, ISBN 2-912590-33-7 Couverture : David Soussana, 2008, Patio du Centre mondial du judaïsme nord-africain de Jérusalem, offert par Robert et Michèle Assaraf.
• Eléments de l'Histoire des Juifs de Fès de 808 jusqu’à nos jours, Préface du Pr. Mohamed Mezzine. CRJM 2009, 295 p. Rabat, CRJM. Première Edition 2009, 295 p. Ed & Impressions Bouregreg Tél +212 5 37 20 75 83 Dépôt Légal 0702 /2009 

ISBN 978-9954-1-9335-9

• Eléments de l'Histoire des Juifs de Marrakech. Préface de Mohammed Hatmi de l’Université de Fès-Saïs, Postface d’Arrik Delouya, Docteur en sociologie et président des Permanences du Judaïsme Marocain (APJM-Paris) et Fondateur de Zohar Association Israélienne pour la préservation, la diffusion et le rayonnement du judaïsme marocain. Rabat / Paris, CRJM. Première Edition 2009, 242 p. Ed & Impressions Bouregreg Tél +212 5 37 20 75 83 Dépôt Légal 2009MO2277 - ISBN 978-9954-1-9-368-5
• Eléments de l'Histoire des Juifs de Meknès. Préface du Rav David Messas, Grand Rabbin de Paris. CRJM. Paris / Rabat. Première Edition 2009, 320 p. Ed & Impressions Bouregreg

Tél +212 5 37 20 75 83 Dépôt Légal 2009MO2277 - ISBN 978-9954-1-9-368-5

• Eléments pour l'histoire des juifs de Rabat et Salé. Préface de Jamaâ Baida.

Editions & Impression Bouregreg, 2011, 312 p. ; CRJM Rabat / Paris,

Tél +212 5 37 20 75 83 - ISBN 9954305289, 9789954305287

Il a participé et financé plus de 50 colloques et congrès.

Avec Ephraïm Riveline nous avions suggéré à son frère Roger il y a quelques années  un colloque sur son œuvre qui s’intitulerait tout simplement « Robert Assaraf ». Mais il nous reste son œuvre à perpétuer. Ce sera notre dernier hommage pour lui  dire qu’on l’aime.

L’immense chagrin dû à son départ et le vide laissé sont comme une peine que nous partageons tous avec tes proches. Son souvenir en est déjà ressenti avec tristesse. Parti, il devient l’ami absent et terriblement  manquant à l’appel,

Père Courage, ahavnou otkha.

Shalom Haver. Baroukh Dayan Ha’Emet

Arrik Delouya – Paris 24 Juin 2018

Un Colloque International à Marrakech les 25 et 26 mai 2008 sur le thème: ''Résistance et Persistance du Judaïsme Marocain: Mémoire brisée, mémoire en éveil et mémoire retrouvée'' organisé par l’association APJM et le CRJM ;  un colloque, réunissant  plus de 40 chercheurs de renommée internationale.

Homélie funèbre

d’Arrik Delouya le mardi 6 mars 2018

Robert, mon ami,

Ton frère Roger m’a informé de ton décès et de tes funérailles pour ce mercredi 7 mars 2018 à 11h00 au cimetière d’Ashdod en Israël. Je n’y serai pas mais Je compte bien revenir au pays pour me recueillir sur ta pierre tombale.

Ton passage sur notre terre et dans nos vies a été écourté par ta maladie et tes nombreuses interventions chirurgicales à répétition.

Pourtant, tu as été costaud en toi-même, fort et tu ne manquais jamais de courage. Tu étais ce « Père Courage » à tous, à ta grande famille comme à tes amis des quatre coins du monde.

Il faut rappeler que ce qui t’a été le plus pénible c’est d’avoir enterré ta propre fille Yaël, anomalie irréelle, inadmissible et insupportable que nul ne pouvait accepter !

Aujourd’hui tu nous quittes en créant un immense chagrin. Cette peine  ne se mesure pas mais s’évalue en pensant à toutes actions communes réalisées ensemble ces dernières années. En effet, ton apport culturel et intellectuel à nos associations en Israël, au Maroc et en France a dépassé nos expectatives. Tu étais omniprésent et sur tous les fronts.

Tu étais largement généreux et il n’est aucun projet sur notre patrimoine qui pouvait se réaliser sans ton avis critique. Tu n’étais pas uniquement mécène. Ton souvenir en est déjà ressenti avec grande tristesse.

Notre premier petit déjeuner remontait à Octobre 1995 au Plazza Athénée Hotel de l’Avenue de Montaigne de Paris. Je t’avais présenté alors pour le compte du Centre Peres pour la Paix notre premier Projet Israélo - Marocain de Coopération de formation et perfectionnement d’ingénieurs, de techniciens agronomes et de vétérinaires marocains en Israël et au Maroc avec l’aide des Israéliens. Tu étais fier de participer à cette action et de nous livrer ton expertise immédiate. Tu as même proposé un papier dans ton magazine Marianne mais nous ne voulions pas de publicité.

Puis, tu nous avais reçus avec Ilan Zaoui à l’Avenue Foch pour adhérer

A donner un coup de pouce à la Troupe Adama des folklores et traditions juives  dansant la Terre et  chantant la Paix à Paris. Toi et Ilan avaient fait  se croiser -  tels les fils tressés d'une fougueuse et mouvante fresque humaine -  les chants du monde, des hauts plateaux du Liban à Paris, de Cordoue à Cracovie, de Sanaa à Jérusalem, d'hier à aujourd'hui. Tu avais aimé le concept «Bon Voyage Adama » et c’est le cas de le dire « Nessia Tova Robert ».

Tu nous as aussi rejoints pour prendre en charge une bourse De notre premier doctorant  marocain d’origine berbère Hassan Majdi mais qui étaait précédent par une centaine d’autres boursiers de ton CRJM / Centre de Recherches sur les Juifs du Maroc en collaboration avec le professeur et chercheur Michel Abitbol.

Puis tu as voulu très vite que nos structures débordent d’actions comme tous ces livres dont tu avais la boulimie de rédiger avec passion sur notre judaïsme marocain. Du même coup tu devenais notre passeur de mémoire et aucune décision ne pouvait se profiler sans tes conseils ou ton assentiment. Voilà pourquoi tu as représenté avec fierté la position de président d’honneur que nous t’avons offerte. J’étais à l’origine ton conseiller mais c’était toi qui nous donnais des avis sur tous nos dossiers.

Tu étais largement généreux et il n’est aucun projet sur notre patrimoine qui pouvait se réaliser sans ton avis critique. Tu n’étais pas uniquement mécène. Ton souvenir en est déjà ressenti avec grande tristesse.

Comment oublier tous nos repas au Drugstore Publicis de Place de l’Etoile de Paris avec nos confrères marocains où nous avons élaboré maintes stratégies de coopération et de développement commun avec Israël. Sur ce champ de la Paix, la Peace Making, et il n’y avait aucun doute que tu étais redoutable. Tu savais façonner nos opportunités.

Comment ne pas oublier ce dîner que tu nous avais offert le 26 Mai 2008 au Ryad Restaurant Kasher «Primavera» 78, Km 6 DE Marrakech Route de Casablanca, jour d’ananiversaire de Jacky Kadoch. Ou un autre diner du « Roi Salomon » du 9 mars 2010 offert chez toi par ton épouse Michèle à la Palameraie de Marrakech en présence de 40 intellectuels de plusieurs pays dont le Dr. Richard Prasquier Président du Crif.

Tu étais un homme rare adulé par tous, d’abord par les tiens été les autres des quatre coins du monde. Avec eux nous sommes présents pour partager cette douleur et t’exprimer à nouveau ma douce amitié. Que tes petits enfants sachent que l’amitié existe et que sa pureté ne peut se monnayer.

Tu es parti plus vite mais ton œuvre sera perpétuée. Il n’est pas trop tard pour monter ce colloque. Ce sera notre dernier hommage pour te dire qu’on t’aime.

Continue de nous protéger de là où tu es déjà là-haut dans le ciel bleu, par ton sourire et ta bonté éternelle, surtout par ton bon sens. Parti, tu deviens l’ami absent et ton départ de ce monde devient déjà un manque pour nous, une coupure avec  notre jeunesse puisque tu as été le premier à te rendre au Kibboutz à 16 ans pour vivre ton idéal sioniste.

Je garde un souvenir de toi te comparant à notre « patriarche ». Tu voyages déjà dans ce magnifique ciel bleu d’azur d’Israël, mais tu ne souffriras plus.

Toutes nos condoléances bien vives et sincères accompagnées de nos pensées affectueuses pour toi-même, ton épouse Michèle, ta fille Tania et tes petits enfants et pour tes frères et sœurs.

Baroukh Dayan Ha’Emet

Arrik Delouya – Paris