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TEL-AVIV : UN VOYAGE FESTIF

TEL-AVIV : UN VOYAGE FESTIF

 

Exubérante à l’esprit libre, Tel-Aviv est un melting-pot humain et architectural. Dotée d'un charme intemporel, celle dont le nom signifie "la colline du printemps" dégage une énergie créative à découvrir.

Au sud de Tel-Aviv, la ville nouvelle construite au début du XXe siècle, l’orientale Jaffa, « beauté » en hébreu, est un véritable voyage. Subtil mélange entre Orient et Occident, la vieille cité construite en escalier a su conjuguer les 3 500 ans de dominations perse, romaine, égyptienne, chrétienne, ottomane… En partant de la tour de l’horloge dans la Jaffa ottomane, on remonte jusqu’à la place où se situe la grandiose église franciscaine de Saint-Pierre. Tout autour des ruelles pavées, d’anciens couvents se blottissent derrière de hauts murs silencieux. On parcourt le quartier des artistes en direction du port, l’un des plus anciens au monde. On s’attarde au marché aux puces – échoppes, stands de bijoux, marchands de fruits et légumes installés dans de vieilles maisons arabes. Puis on visite le musée Ilana Goor. Dans sa maison, une belle demeure du XVIIIe siècle, l’artiste a créé un univers singulier en mélangeant 500 œuvres de tous styles, des objets traditionnels africains aux peintures contemporaines. On admire le point de vue vers la mer depuis la vaste terrasse, occupée par ses sculptures en bronze.

Neve Tzedek, l’âme bohème 

Au nord de Jaffa, Neve Tzedek, le premier quartier juif de Tel-Aviv, est l’endroit idéal pour prendre le pouls de la ville. Comme un sas de décompression entre la vieille ville de Jaffa et les quartiers modernes du nord. Maisons basses aux couleurs ocre, cours intérieures plantées d’oliviers, le quartier respire un petit air de Provence où il fait bon flâner. C’est aussi l’un des coins les plus recherchés. On goûte à l’ambiance bobo festive en déambulant dans ses ruelles labyrinthiques, où se mêlent street art, écoles de danse et d’art, cafés branchés où l’on prend un verre sur l’un des nombreux rooftops en appréciant la douceur hivernale. Comme au Prince, où l’on aime l’esprit guinguette avec lampions, chaises en bois et grand parasol dans un immeuble délabré, ancien QG des officiers britanniques, qui ne désemplit pas.

Du Bauhaus aux gratte-ciel

Surnommée la ville blanche, Tel-Aviv abrite près de 400 maisons et bâtiments Bauhaus aux formes arrondies, aux lignes pures et fonctionnelles. Les standards de l’école Bauhaus ont été repris par des architectes et étudiants fuyant l’Allemagne nazie, en les adaptant aux conditions climatiques. Ainsi, la taille des fenêtres est réduite, pour ne pas laisser entrer la chaleur. De nombreux édifices sont à découvrir le long du boulevard Rothschild. La maison Rubinsky, située à l’angle des rues Sheinkin et Gilboa, fait partie des premières construites, en 1936. La maison Reisfeld, rue HaYarkon en face de l’hôtel Dan, est considérée comme l’un des plus beaux exemples, tout comme les bâtiments autour de la place Dizengoff. Au nord et à l’est, des gratte-ciel dignes des plus grandes mégapoles ont poussé rapidement, C’est le cas du complexe Azrieli, dont la tour la plus haute, de forme circulaire, mesure 195 mètres. Tel-Aviv, c’est aussi un foisonnement technologique. La ville aux 5 000 start-up attire toujours plus d’incubateurs et d’investisseurs, une énergie qui n’est pas sans rappeler le « way of life » américain.

Source : Femme Actuelle

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