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USA: Un chef marocain et un chef israélien collaborent pour célébrer leur patrimoine culinaire commun

USA: Un chef marocain et un chef israélien collaborent pour célébrer leur patrimoine culinaire commun

Les saveurs des cuisines marocaine et israélienne se sont invitées à Washington à l’occasion d’une fusion culinaire entre deux chefs, le Marocain Riyad Bouizar et l’Israélien Nir Sarig, célébrant la commémoration du premier anniversaire de la reprise des relations entre les deux pays.

Invités à préparer un dîner composé de trois mets, qui devaient être à la fois casher, halal et sans produits laitiers, les deux chefs ont opté pour des plats qu’ils affectionnent particulièrement, tout en trouvant, selon le Chef Sarig, un « moyen de leur donner plus de sens et de les adapter sur le plan conceptuel à l’occasion, notamment en cherchant des saveurs issues de la culture marocaine« . Le chef israélien a rappelé que les Juifs marocains emportent avec eux leur culture et leur nourriture, qu’ils ont dû adapter à chaque déplacement en fonction de ce qui était disponible dans les différentes régions.

Lorsque les Juifs marocains « ont apporté leur univers culinaire en Israël, les ingrédients n’étaient pas les mêmes« , a-t-il dit. Au cours de leur collaboration, les deux chefs ont découvert que « la nourriture en Israël est très influencée par la gastronomie marocaine« , a relevé Charles Dahan, vice-président du World Moroccan Jewry, basé dans la région de Washington. Avec les nombreux Juifs marocains ayant émigré en Israël, non seulement les Israéliens et les Marocains ont aujourd’hui des aliments en commun, mais « ils sont très semblables. Ils ont gardé les traditions marocaines« , a-t-il confié. « J’aime beaucoup la ‘chermoula’ de sardine marocaine.

Nous en avons aussi en Israël, mais nous l’appelons mzuzin de sardinim mehutanim, ce qui signifie ‘poisson marié’. Il s’agit de deux filets de poisson reliés ensemble avec une garniture entre les deux », a expliqué le chef Serig, en évoquant l’hors d’oeuvre, qui était du vivaneau rouge. Les chefs ont choisi ce plat en entrée pour convenir à l’occasion marquant « un accord entre deux pays », a-t-il souligné. La garniture entre les filets, a poursuivi le chef israélien, ressemblait à une sauce harissa marocaine. Le vivaneau était accompagné d’une galette de poisson haché « semblable à un plat de poisson juif du vendredi, et servi sur une brochette de branches d’olivier et badigeonné d’huile de paprika, une saveur très courante dans la cuisine marocaine ».

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