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VIVRE EN ISRAËL

VIVRE EN ISRAËL, par Bernard Levert

Plusieurs de mes amis me demandent de traiter le sujet des familles qui, après avoir entrepris leur Alya, quittent Israel.

Je n’ai pas le nez collé sur les statistiques pour évaluer de façon certaine, si 50 ou 100 familles ont quitté le pays.

Néanmoins, quand il m’arrive de passer à Netanya, à Tel Aviv ou à Ashdod, j’ai toujours autant de mal à trouver une table au café ou au restaurant.

Ça parle toujours aussi fort et l’ambiance est loin de retomber.

Mais puisque la chose m’est demandée, je vais développer.

En premier lieu, je prétends depuis toujours, qu’on ne réussit une Alya qu’à la seule et unique condition d’être connecté à ACHEM.

Dire être connecté à ACHEM ne fait pas de moi un extra-terrestre.

Être connecté c’est de dire qu’on a atteint le but de sa vie.

C’est avoir atteint le lieu de la promesse.

Pour l’accepter, il faut se remémorer les étapes de notre vie, remonter à nos parents et si possible plus haut encore.

Il est vrai qu’un euro qui passe de

5 puis 4 et maintenant 3,3. ne facilite la vie de personne.

Mais difficile ne veut pas dire invivable.

Bien sûr que nous avons du mal à remplir nos filets à provisions.

Bien sûr que nous recherchons les endroits les moins chers.

Mais Israël invivable: non.

Sans doute que nous n’irons plus passer Shabbat à l’hôtel.

Sans doute que les séjours à la mer morte, à Tibériade ou à Eilat seront moins fréquents.

Mais que voulez-vous?

Nous avons grandi dans l’espoir d’être un jour regroupés sur cette terre.

Il y a 75 ans, des familles entières sont venues ici!

Elles ont affronté les pires dangers.

Et nous allons nous plaindre de la qualité de nos tomates?

D’aucuns vont s’imaginer que je suis à la tête d’une fortune.

Pas le moins du monde!

Nous sommes tous, logés à la même enseigne.

Ma grande inquiétude serait plutôt dirigée vers ceux qui aimeraient passer le cap, mais ne peuvent pas.

Car le sionisme, c’est avant tout, prendre en charge et aider tout juif à rejoindre sa terre.

Il est urgent de rétabli tout ce qui semble bancal.

Les petits tracas ne deviennent de gros soucis que, lorsqu’on se complaît à les amplifier.

Ne soyons pas les émules des explorateurs.

suivons l’exemple de Josue et Caleb.

Que nous soyons inscrits dans le livre de la vie.

Bernard Levert

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