YentaCon, la « première conférence d'entremetteurs juifs »

YentaCon, la « première conférence d'entremetteurs juifs »

Une convention d’entremetteurs aide les jeunes Juifs à faire l’amour, pas la guerre.

Les principales « yentas » de New York et du monde entier se sont rendues à Philadelphie jeudi et vendredi pour la première « YentaCon », présentée comme la « première conférence de mise en relation juive » dans le pays conçue pour mettre en relation les membres de la tribu.

Mais ce n’étaient pas de vieilles petites babouchkas comme dans « Un violon sur le toit ». Il s’agissait d’entremetteuses de la nouvelle génération du millénaire, dont l’une n’avait que 25 ans, dispensant des conseils résolument modernes, tels que « Judaïsme et sexualité », aux célibataires exigeants.

“C'est l'année du yenta”, a déclaré Bonnie Winston, yenta de New York, qui a déclaré que les entremetteurs faisaient des heures supplémentaires pour essayer de jumeler des célibataires “à la recherche d'un lien juif” à la suite des attentats du Hamas du 7 octobre et dans un contexte de montée de l'antisémitisme. .

« Nous sommes tous réunis dans la même pièce pour nous soutenir les uns les autres, malgré nos différences, pour aider nos clients juifs à trouver l’amour », a-t-elle déclaré sous un océan de hochements de tête emphatiques.

“Plus vous vous rapprochez du matchmaking de style Fiddler on the Roof, mieux c'est”, a déclaré Ali Adler de “Matched by Ali”, ajoutant que l'accent est mis sur les rencontres en personne et en face à face. “C'est aussi démodé que possible.”

Au Musée national Weitzman de l’histoire juive américaine à Philadelphie, à un pâté de maisons de Liberty Bell, le menu proposait du schnitzel casher, au lieu de cheesesteaks, ainsi qu’une bonne portion de kvetching, kvelling et kibbitzing.

La foule, arborant des sacs banane arborant le logo « Yenta » contre un mur de ballons en forme de cœur, comprenait des dizaines d'entremetteurs et de coachs d'amour – à la fois hassidiques et laïcs ; des rabbins, hommes et femmes ; marieurs et épouses; des entremetteurs noirs et qui fait partie d'une famille de pasteurs luthériens – avec une mission : aider les Juifs à se rencontrer et à se marier.

Le yenta-ing est devenu si bruyant qu'à un moment donné, Michal Naisteter, co-fondatrice de la conférence, a trouvé un moyen de calmer la pièce lorsqu'elle a annoncé : « Quelqu'un dans cette pièce porte un vibromasseur – vous devez deviner qui. »
Sara Zoldan à la première « YentaCon », présentée comme la « première conférence de jumelage juive » Stefano Giovannini

La foule composée de femmes, à l'exception de quelques entremetteurs masculins, dont Nicholas Rosen, 31 ans, de Washington Heights, a comploté lorsqu'une phalange de gars armés de l'équipe SWAT est entrée dans la salle pour un exercice de sécurité et qu'un entremetteur digne de ce nom a crié : « Sont-ils célibataires ? »

En effet, le commandement non officiel, tu devras t'occuper, était au premier plan dans tous les esprits. Lors de la séance du rabbin Yisroel Bernath, « Kabbale de l'amour », le « Love Rabbi » a réitéré la mission du groupe, déclarant : « La plus grande chose depuis la challah tranchée est de marier quelqu'un. »

Les entremetteurs ont présenté leurs clients lors de présentations PowerPoint : le célibataire de New York “avec une maison sur la plage à East Hampton”, le “culte décalé de Disney”, le “VC autodidacte” et le Saint Graal des allumettes – le “médecin juif célibataire”. .»
La foule, arborant des sacs banane arborant le logo « Yenta » contre un mur de ballons en forme de cœur, comprenait des dizaines d'entremetteurs et de coachs amoureux. Dorée Lewak

Au cours de la séance de Neisteter sur « Judaïsme et sexualité », les discussions sur les aspects « sexuels positifs » du judaïsme ont inspiré des proclamations enflammées : « Le Talmud dit qu'un homme est obligé de satisfaire sa femme », tandis qu'un autre yenta a ajouté : « C'est un motif de divorce. s'il ne le fait pas !

Aleeza Ben Shalom, star de l'émission « Jewish Matchmaking » de Netflix, a déclaré au Post qu'elle « récupérait » le mot yenta et « voulait répandre beaucoup de graines » pour établir des liens avec les juifs. Aucun célibataire juif au cours de la soirée n'a pris le décret « répandez votre semence » trop littéralement, car beaucoup sont repartis avec seulement un nouveau numéro de téléphone.

Comme l’a dit un yenta : « Quand nous avons l’amour et la paix, nous avons de l’espoir – et nous en avons tous besoin », juifs ou non.