Yisrael Aumann (Nobel d’économie) : La Palestine ? C’est le Foyer National Juif !
Le Professeur Yisrael Aumann, prix Nobel d’économie et expert en mathématiques reconnu à travers le monde, déclare aujourd’hui que l’un des plus grands problèmes de la droite israélienne est l’utilisation d’une mauvaise terminologie sémantique, qui veut par exemple que « les Arabes sont des Palestiniens ».
« Jusqu’à la Déclaration Balfour en 1918 il n’y avait pas d’Arabes en Palestine », a-t-il souligné dans une conversation avec le média israélien de droite Arutz Sheva. « La déclaration Balfour stipule clairement que la Palestine doit être appelée “Foyer Nation Juif” ». « Israël est la Palestine », a ajouté Aumann.
« Ma femme a des papiers d’identité palestinien. Les Arabes disent que Haïfa et Tel Aviv font parties de la Palestine et ils ont raison, car c’est en effet la terre d’Israël. Nous sommes à la fois Juifs et Palestiniens. Parler des Arabes comme de “Palestiniens” est une erreur. Il est important de dire que nous sommes des Palestiniens et qu’ils sont des Arabes. »
« Les problèmes ne peuvent être résolus du jour au lendemain, tant en économie qu’en géopolitique. Nous devons toujours regarder vers l’avenir et voir comment inciter l’autre à progresser positivement. Lorsque vous jouez aux échecs et que l’autre est sur le point de prendre votre Reine, il est trop tard pour agir. Dans notre cas, il est impossible d’annuler la demande palestinienne à l’ONU… Mais nous pouvons agir pour l’échec de la demande. »
« Depuis la destruction du Temple de Jérusalem, il y a toujours eu une présence juive en Israël. C’était bien avant que l’Islam ne vienne ici. Le monde n’a pas été créé en 1967. Il a été créé bien avant cela et jusqu’en 1948, il y avait une majorité juive à Jérusalem. En 1948, nous avons été expulsés de Judée et Samarie, du Gush Etzion, de Kfar Darom et de la bande de Gaza. Nous sommes revenus après 19 ans, mais pas en tant que conquérants. En tant qu’anciens expulsés rentrant à la maison. La présence juive en Israël dure depuis 4.000 ans, de manière ininterrompue ; à l’exception des 19 ans entre 1948 et 1967 et de 90 ans de croisades. Nous devrions cesser de parler de la nécessité de frontières défendables. Ce n’est pas une question de sécurité, mais d’appartenance. Si cette terre n’est pas à nous, nous n’avons pas le droit de la défendre. C’est pourquoi nous devons mettre l’accent tout d’abord sur notre appartenance à la terre d’Israël. »
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