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Moyen-Orient

En Égypte, la chaîne de télévision Al-Nahar a inventé un nouveau moyen de piéger des personnes publiques. Elle invite sur son plateau des acteurs qui pensent assister à un talk-show. Au détour d'une question de l'animatrice ou d'un appel de téléspectateurs, l'invité apprend que la chaîne est israélienne.

Le mot est de Clémenceau qui avait beaucoup de réparties et d’intelligence, il s’applique dans toute sa véracité aux événements du Proche-Orient qui secouent la région depuis près d’un siècle.

Selon plusieurs informations publiées dernièrement dans les médias arabes, d'éminent dignitaires religieux musulmans ont commencé à lancer des appels à la démolition des grandes Pyramides d'Égypte, qui selon le cheikh saoudien Ben Aki Said al-Rabi'i, ne sont que des "symboles du paganisme" que le parti Salafiste égyptien avait d'ailleurs prévu de longue date de détruire.

Foulées aux pieds depuis des dizaines d'années par les régimes arabes, tous autocratiques et répressifs, les libertés individuelles ont du mal à trouver droit de cité, même là où la révolution est passée en 2011.

Deux faits nouveaux– le récent voyage de Vladimir Poutine au Moyen-Orient et le financement par le gouvernement chinois d'une ligne de fret israélienne par voie ferroviaire –sont les indices d'une redistribution des alliances dans la région.

Les Frères musulmans, dont le candidat vient de remporter l’élection présidentielle en Egypte, ne sont pas une organisation démocratique. Ils n’étaient pas place Tahrir, au Caire, dans les débuts de la révolution.

C’est un des pires scénarios qui s’est mis en place au Proche Orient avec l’élection du candidat des Frères musulmans à la Présidence de l’Égypte. Avec sa déclaration d’intention de construire avec l’Iran une « alliance stratégique » Mohamed Morsi trace la perspective du long terme dont on peut dessiner les lignes.

Le troisième round de négociations entre les 5+1 et les représentants de la "République" Islamique d’Iran s’est déroulé à l’hôtel Golden Ring de Moscou, lundi et mardi derniers. Il s’est soldé par un échec total, les protagonistes ne parvenant même pas à fixer un nouveau rendez-vous pour une prochaine rencontre.

Nadav Ben Yehouda, l’alpiniste israélien qui a sauvé son confrère turc au sommet de l’Everest, risque de perdre ses doigts atteints d’engelures.

Kamran Napelian, a admis, dépité, dans une interview au New York Times : "Le virus copie tout ce que vous avez écrit sur votre clavier, il suit tout ce qui apparaît sur votre écran d’ordinateur. Il est clair", continue Napelian, "que ce virus possède des caractéristiques qui ne peuvent venir que d’Israël".

Lors de la découverte du virus, considéré comme extrêmement puissant, Kaspersky avait souligné la complexité inédite du programme, laissant entendre que seul un État ou un groupe d’États pouvaient être à l’origine de sa création.

Quel voyage, mes aïeux, et quel accueil! Pardonnez-moi de ne pas vous l'avoir annoncé moi-même avant de partir, mais vous comprenez, il fallait de la discrétion, Israël n'est pas une destination touristique pour les Arabes, encore que... ceux et pas des moindres qui m'ont précédé dans ce pays du lait et du miel l'ont fait en catimini

Au second jour des entretiens de Bagdad entre les 5+1 et l’Iran, on ne discute plus que pour fixer la date et le lieu d’une nouvelle rencontre. Pendant ce temps, les Perses multiplient, ce jeudi, les actes de défiance à l’encontre des grandes puissances.

Le romancier algérien Boualem Sansal a eu le courage d’aller jusqu’à Jérusalem, pour participer au Festival international des écrivains. Malgré la polémique provoquée dans le monde arabe et les menaces du Hamas, il était l’invité d’honneur de ce selon intellectuel.

En Israël, la perspective d'une attaque contre l'Iran divise élite politique, intelligentsia militaire et figures du renseignement... Au risque de mener à une guerre bien réelle, s'inquiète le magazine américain Foreign Policy.

En visite à Tunis Mahmoud Abbas vient de réaffirmer qu'il n'y a aucun lien juif avec Jérusalem. Qui plus est, les Arabes doivent se mobiliser contre la tentative qui y est faite de voler son identité islamique et chrétienne, plaide-t-il. Thème constant de l'Autorité palestinienne qui, par ailleurs, efface systématiquement l'existence d'Israël par cartes interposées.

Et pourtant, c’est par les urnes que les islamistes ont réussi à investir les Parlements en Tunisie et en Égypte, c’est en toute liberté que les Tunisiens ont propulsé le parti Ennahda au pouvoir et que les Égyptiens ont plébiscité les Frères musulmans et les salafistes.

Quand bien même, il n'y a pas de corrélation apparente et mécanique entre l'islam et l'islamisme qui rime avec terrorisme, il n'en demeure pas moins que l'absence de condamnation explicite et ferme par la majorité musulmane et sa réprobation véhémente des crimes barbares commis au nom de l'islam ne peut que jeter le trouble dans l'esprit  de l'opinion publique internationale.

Pendant plus de 50 ans, l’Israélienne Leïla Jabbarine, juive convertie à l’islam, a caché son secret à sa famille musulmane : sa naissance dans le camp d’Auschwitz.

Lorsque j’étais enfant, je ne me sentais bien, puissante, capable qu’en portant le pantalon. C'était durant ces années ténèbres où la femme était une esclave, un piètre statut, un torchon où il restait permis, légitime de rabaisser, de malmener, d’en disposer puis de s’en défaire comme d’un sale et vil objet.

Yossi Beilin a été l’un des artisans de la négociation de ce qui devait s’appeler les accords d’Oslo. Il fut ministre des gouvernements Rabin puis Barak et a mené les pourparlers de la dernière chance à Taba, en janvier 2001, alors qu’avait éclaté la seconde Intifada et que les Israéliens s’apprêtaient à aller aux urnes et à renverser le gouvernement dirigé par les travaillistes.

Alors que les négociations ont repris, hier, en Turquie, sur le très controversé programme nucléaire iranien, Israël se prépare à toute éventualité. Si l'hypothèse d'une attaque préventive n'est pas exclue, les Israéliens assurent cependant que, pour l'heure, l'option militaire serait leur dernier recours.

Le député du Ihoud Leoumi est un chaud partisan de « l’option jordanienne », qui considère que la partie orientale d’Eretz Israël, qui faisait jadis partie du projet de Foyer National juif, devrait devenir l’Etat palestinien à la place de la Judée-Samarie, puisque peuplée à trois-quarts d’Arabes palestiniens.

Ils sont environ 20 000 Juifs dans la République islamique, un pays qui affiche des positions officiellement antisionistes et négationnistes.

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