Vive l’Onu !
Le Général de Gaule dénommait l’Organisation des Nations Unies par le terme de « machin ». Pour David Ben-Gourion ce n’était que « Oum Shmoum ». Ce qui n’était pas plus flatteur.
Et pourtant ! Trois exemples qui démontrent que quelque part cette organisation a du bon.
En avril 2002, était lancée l’accusation d’un « massacre de Palestiniens » commis par l’armée israélienne dans la ville de Djénine lors de l’opération Rempart. Sans attendre la moindre vérification, le Conseil des droits de l’homme se réunit à ce sujet, et l’on y vit parmi tant d’autres, Hubert Vedrine -alors ministre des Affaires étrangères de la cohabitation UMPS- condamner, au nom de son pays, l’état d’Israël.
En août de la même année, une enquête du Secrétaire Général de l’Onu affichait, au total, le nombre de cinquante-trois ‘’palestiniens’’ tués ainsi que vingt-trois soldats israéliens (z‘’l). Chiffres démentant irrémédiablement toutes idées de ‘’massacre’’ et gratifiant d’une belle claque les accusateurs.
L’opération « Plomb durci » dans la bande de Gaza en 2008-2009 eut elle aussi droit à son lot d’accusations morbides. Telle celle d’avoir commis des « crimes de guerres et contre l’humanité ». Une enquête fut immédiatement ordonnée par le Conseil des Droits de l’homme (encore lui), et le rapport Goldstone vit le jour quelques mois plus tard accusant, évidemment, Israël d’avoir commis de tels actes.
Cependant, quelque temps plus tard, Richard Goldstone, rédacteur du même rapport, dans une tribune du Washington Post écrivit que : « Si j’avais connu ce que je connais à présent, le rapport Goldstone aurait été un document différent » car « les civils [Palestiniens] n’ont pas été pris pour cible intentionnellement, en application d’un choix politique ». Le texte indiquait encore qu’Israël a « consacré des ressources significatives aux investigations sur 400 allégations de fautes opérationnelles à Gaza ».
Et une claque de plus attribuée à ceux qui sont si attentifs à dénigrer, dès que possible, l’état juif en oubliant, toutefois, d’exiger le procès du Hamas pour des crimes de guerres et contre l’humanité que nul rapporteur n’a, à ce jour, démenti.
En juin 2010, une flottille de bateaux gavés ‘’d’humanistes’’ tenta de rompre le blocus de la bande de Gaza. Six navires furent arraisonnés par la marine israélienne. Sur l’un d’entre eux, le Mavi Marmara, neuf ‘’humanistes’’ trouvèrent la mort lors d’affrontements.
Là encore, une enquête prouvant forcément ‘’l’illégalité’’ israélienne ainsi que sa ‘’barbarie’’ fut demandée. Plus d’une année plus tard, le rapport Palmer assure que « Les soldats de Tsahal se sont heurtés à une opposition violente, préméditée et organisée de la part d’un groupe de passagers du ‘Marmara’ ce qui les a obligés à user de la force », mais surtout que le blocus ainsi que l’intervention militaire sont « légaux ».
Ce qui, a contrario, confirme l’illégalité des flottilles de la liberté I et II, de celles à venir, et alloue au gouvernement turc un véritable camouflet pour son attitude dans cette épisode ainsi que pour son exigence d’excuses.
Les ‘’humanistes’’ navigants sur ces bateaux qu’ils soient politiques, artistes, Nobels de la paix ou simples quidams ont droit à leur claque.
Les médias, quant à eux, rougissent du choc violent de ce rapport les démontrant, par effet de la bande, plus propagandistes qu’organes d’informations.
Alain Juppé, Ministre des Affaires étrangères français, en récolte aussi une pour avoir, lors des questions au gouvernement, affirmer qu’il ne possédait aucun moyen d’empêcher le départ de navires à destination de Gaza alors que la Grèce, membre à part entière de l’Europe les a, quant à elle, trouvé.
Une belle claque également au Mrap, cette association parait-il ‘’antiraciste’’ qui participa à la recherche de fonds pour l’envoi de la Flottille de la liberté II.
La région Rhône-Alpes, présidée par le socialiste Jean-Jack Queyranne peut autant réclamer la sienne. En effet, lors de la séance du 27 mai, un vœu de soutien à l’initiative « Un bateau pour Gaza » a été adopté par une singulière coalition regroupant les Verts, le Front de gauche, le Parti socialiste, le PRG et… le Front national. Tous unis, ou presque contre l’état juif. Ce qui rappelle étrangement une époque nauséeuse.
D’autres soufflets encore sont à répartir entre tous ceux qui n’ont comme vision qu’une atteinte systématique aux intérêts et à la survie de l’état hébreu. Avouons que les voir distribuer par ce qui reste une organisation qui corrompt la quiétude de la planète fait plaisir.
Allez ! Vivement la prochaine enquête.
Victor PEREZ ©