OUM, l'etoile Marocaine
Oum El Ghait Benessahraoui a honoré son pays auprès du grand Manu Dibango, père spirituel du rayonnement des musiques d'Afrique dans le monde. Cet artiste d'exception, témoin des mutations majeures de son continent, aussi bien politiques, socio-économiques qu'artistiques, est l'un des pionniers de la mouvance musicale africaine et l'un des acteurs de son identité.
Oum a illuminé de sa voix et sa grâce le public parisien qui l'a acclamée. Manu Dibango a tenu à ce qu'elle collabore à son nouvel album Past Present Future, ce qui a donné naissance à une chanson sublime qu'elle a écrite et que Monsieur Dibango dit ''Papa Groove'' a baptisée Oum Song. L'ambassadrice de la scène actuelle au Maroc a ravi l'auditoire présent ce soir-là par deux autres morceaux: Afreedom, titre où sont pointées la question coloniale et celle du rêve d'affranchissement qu'elle a chanté en grande partie en Darija et un autre classique de la musique noire, Malaika, révelé par feue Miriam Makeba en 1965 et adapté du texte originel en Darija aussi. Le florilège des personnalités africaines ainsi que les nombreux journalistes français assistant à la performance furent charmés. Cette belle expérience rejoint les intermèdes de la création de Oum dont le deuxième album Sweerty est à paraître début 2012 au Maroc, et qui sera diffusé à l’échelle internationale au courant de la même année.
En outre, Oum récolte les fruits de son investissement dans le développement des arts et de la scène marocaine. Elle porte haut ses emblèmes et participe de son enrichissement. Le road-movie du musicien et réalisateur basque Fermin Muguruza, Next music station Morocco, documentaire où elle est allée à la rencontre d'artistes à travers le Maroc, des plus traditionnels qui perpétuent notre héritage musical aux auteurs de la musique urbaine a été récompensé à Barcelone au Festival Beefeater In-Edit en remportant le prix de la sélection nationale en Espagne. En écho à son titre Harguin, avec Blitz The Ambassador, artiste new-yorkais d’origine Ghanéénne engagé dans les problématiques d'immigration, Oum a accepté de jouer dans le film de Lamia Alami, Salam Ghourba, où elle est en tête d'affiche. Le court métrage a remporté au festival d'Abu-Dhabi en octobre 2011 le prix du meilleur court-métrage du monde arabe. Par ailleurs, Oum a enchanté les qataris en répondant à l'invitation du Doha Tribeca Film Festival pour son ouverture. Elle en a ponctué le déroulement par trois apparitions, dont l'exquise version acoustique des inédits de Sweerty.
La page de OUM sur Facebook et ses 74000 fans.
L'Application OUM (gratuite) pour I Phone et Smart Phone
Oum Song en quelques lignes:
En juillet 2011, c’est Wayne Beckford que Oum rencontre lors du Festival de Casablanca. Impressionné par sa prestation, cet auteur, compositeur et producteur de talent (que des artistes internationaux comme Seal, Akon, Shola Ama, les Black Eyed Peas ou Rihanna ont sollicité) en fait part à Manu Dibango dont il a arrangé le nouvel album Past Present Future. Ce dernier invite Oum à écrire et interpréter un morceau en sa compagnie. C’est ainsi que naît Oum Song, un texte écrtit par Oum sur une musique de Manu Dibango et un arrangement de Wayne Beckford. L’artiste y décline ses sujets de prédilection. Elle chante, en Darija, son attachement indéfectible à son Afrique nourricière en lui rendant un bel hommage.
Manu Dibango à propos de Oum:
" Au 1er son de sa voix, je suis resté "scotché" ; j'ai rarement entendu une telle voix, une telle justesse et surtout un vrai talent d'auteur. Oum est une artiste très complète, une des plus douées de sa génération, elle n'est pas simplement une chanteuse, c'est une musicienne, sa voix est son instrument. Je souhaite qu'un plus large public la découvre."
"...La Marocaine Oum a participé alors que je n'ai jamais travaillé en disque avec des artistes de l'Afrique du Nord. S'agissant de cette jeune artiste marocaine, je dis qu'elle a un avenir radieux devant elle. ..."